Ce soir là, je déposait tristement les ornements de jade dans leur cassette d'argent et rangeai mes vêtements de satin. On m'avait tout appris de travers. Je commençais à m'en apercevoir. Mon mari n'était pas un de ces hommes pour qui la femme en appelle aux sens aussi nettement qu'une fleur parfumée ou une pipe d'opium.Le raffinement de la beauté du corps ne lui suffit pas. Il faut que je m'étudie à lui plaire par d'autres moyens. Je me souvenais de ma mère, le visage tourné au mur qui disait de sa voix lasse : " les temps sont changés".