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Citations de Phil Smans (19)


Il avait déjà entendu parler d’une espèce de code d’honneur de chasseurs : on ne tue pas pour le plaisir. On tue pour perpétuer une tradition, pour réguler des populations, ou par nécessité. Le corollaire constituait une règle concrète : il faut toujours attendre le moment où l’on est sûr de pouvoir abattre l’animal d’une seule balle. Et il doit mourir sur le coup, sans souffrances inutiles.
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New York, États-Unis : 25 septembre 1932 […] Il les observait avec amusement : ces riches et puissants de la planète, des hommes habituellement hautains et dédaigneux, lui paraissaient à présent petits et minables, comme des enfants pris en défaut d’avoir été trop turbulents.
Il ressentit une bouffée d’excitation : il allait à présent improviser, et il adorait cela. Il allait jouer un spectacle, et cette perspective comblait l’acteur de théâtre amateur qui sommeillait toujours en lui. Prendre l’ascendant sur une assemblée pouvait provoquer chez lui des sensations proches d’un orgasme. Il laissa encore s’écouler un court moment avant de prendre la parole de sa voix de baryton :
— Le moment est important, vous l’aurez tous compris. Il ne s’agit pas d’une assemblée générale de routine. Nous sommes à la croisée des chemins. L’expérience montre que, dans ce type de situation, prendre du recul contribue à des choix plus judicieux.
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— Le petit salopard semble même jouer avec nous : il ne fait pas le moindre effort pour camoufler l’origine des tirs, par exemple en changeant régulièrement de fusil. Non, rien de tout cela : chaque balle est composée du même alliage, introuvable dans le commerce, et tirée à partir de la même arme. C’est comme s’il était fier de laisser sa signature, écrite bien clairement. Ce fils de pute nous nargue…
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Ma conviction est qu’il y a toujours un fil conducteur dans le cas de meurtres en série, même s’il est vraiment bien camouflé.
Elle marqua une courte pause, en baissant les yeux.
— Enfin, c’était ma conviction.
— C’était ?
— Oui, jusque récemment.
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Dans la majorité des cas, en effet, on arrive à coincer ces malades, quels que soient leurs motifs : sexuels, racistes, appât du gain, besoin de s’affirmer ou de démontrer sa maîtrise, que sais-je encore. On a même trouvé un tueur en série de chats. On en a vu des organisés, des désorganisés, des impulsifs, des réfléchis, des rapides, des lents, des sadiques… La variété règne en maître dans ce domaine.
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— Le phénomène des tueurs en série est très ancien. Les criminels tuant de manière répétée et sans motif apparent ont toujours existé. On ne peut même pas dire objectivement que leur nombre est en augmentation. En réalité, après un pic dans les années 1980 et 1990, il est même en diminution dans beaucoup de pays. Mais il y a un véritable phénomène médiatique autour de ce thème, notamment à cause du nombre invraisemblable de films et de séries centrés sur ce sujet. Les scénaristes s’en sont donné à cœur joie : c’est porteur, et cela frappe l’imagination populaire. Les gens adorent se faire peur par écran interposé.
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Bref, j’ai été muté au sein d’Europol, à La Haye. Cette agence est spécialisée dans la répression de la criminalité, et soutient les États membres de l’Union européenne dans leur lutte contre la grande criminalité internationale, le terrorisme, le trafic de stupéfiants, la pédophilie et la cybercriminalité. Nous travaillons également avec plusieurs pays partenaires non-membres, ainsi qu’avec des organisations internationales extérieures à l'UE, comme Interpol à Lyon. Nous ne sommes pas des flics classiques, monsieur Doyle.
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Puis, un homme entra. Instinctivement, Patrick sentit que c’était son interlocuteur : parcourant la salle avec un regard d’aigle, il semblait passer au scanner chaque individu. Lorsque leurs regards se croisèrent, le doute n’était plus permis, comme si un mystérieux protocole de communication avait synchronisé à distance leurs cerveaux respectifs.
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Patrick repensa à l’entrevue de l’après-midi, avec un conseiller de l’Élysée : ce dernier s’était montré d’une arrogance inouïe, semblant le considérer comme faisant partie d’une espèce inférieure sur laquelle la sélection naturelle n’avait pas encore joué son rôle. Avec comme conséquence qu’il n’avait pas encore atteint le stade de développement de génies tels que lui.
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Pourtant, Dieu savait qu’on avait essayé de leur faire prendre conscience que le monde était en train de se transformer de manière radicale.
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Ils étaient semblables à des conducteurs de vieilles locomotives à vapeur, tellement concentrés sur le pilotage de leur antiquité que cela les rendait incapables de distinguer le TGV les dépassant à folle allure.
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les gouvernements semblaient totalement dépassés, incapables de mesurer l’ampleur des avancées technologiques, complètement largués, enfermés dans des schémas du passé.
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On aurait pu croire que le monde politique allait prendre à bras-le-corps ces informations de première main, afin d’anticiper les choses et de s’assurer que l’intégration de ces technologies par la société civile se fasse le plus en douceur possible. Jouer leur rôle, en somme…
Rien de tout cela
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sa vie professionnelle depuis quelques mois (...)pouvait se résumer ainsi : une succession de réunions d’information auprès des instances politiques de divers pays, afin de tenter de leur expliquer les implications concrètes des prodigieux développements informatiques en cours chez Terastar et dans d’autres sociétés de pointe.
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Sergueï Klimov, lui avait simplement mentionné qu’une personne souhaitait discuter avec lui au bar de l’hôtel où Patrick résidait, et qu’il comptait sur lui pour être présent à ce rendez-vous. Rien d’autre.
Bien entendu, cela rajoutait un peu de piment à la situation : rencontrer quelqu’un d’inconnu pour discuter d’un sujet qui l’était tout autant, voilà qui donnait quelque relief à ce qu’était devenue sa vie professionnelle depuis quelques mois
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Personne d’autre dans le bar : il était donc le premier arrivé au rendez-vous.

Chaque fois qu’il se trouvait dans cette situation, cela l’amusait d’essayer de deviner, parmi les clients entrant dans la pièce, lequel serait l’interlocuteur avec qui il avait rendez-vous.
C’était le cas : un courrier électronique de son patron, Sergueï Klimov, lui avait simplement mentionné qu’une personne souhaitait discuter avec lui au bar de l’hôtel où Patrick résidait, et qu’il comptait sur lui pour être présent à ce rendez-vous. Rien d’autre.
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Patrick Doyle pénétra dans le bar de l’hôtel et s’immobilisa quelques instants, son regard parcourant l’imposante pièce. La première chose qui accrochait l’attention était l’invraisemblable lustre décoré d’une multitude de petits objets lumineux, dispersés dans une sorte d’entrelacement de lianes. L’aspect esthétique était discutable, mais cela faisait son effet. Enfin quelque chose sortant de l’ordinaire des hôtels de chaînes internationales…
À force de les fréquenter, le chef des projets spéciaux de Terastar s’était parfois surpris à admirer la manière dont chacun de ces établissements s’efforçait de donner le sentiment d’être unique, alors que l’impression générale était toujours identique.
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Il se revoyait, jeune homme frétillant, parcourant à cheval le domaine familial en compagnie des métayers, saluant au passage les paysans et les artisans avec qui sa famille formait une sorte de communauté : rien ne semblait alors jamais pouvoir ébranler ce monde simple, ordonné, équilibré.
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Paris, France : 8 mai 1794 […] Il se revoyait, jeune homme frétillant, parcourant à cheval le domaine familial en compagnie des métayers, saluant au passage les paysans et les artisans avec qui sa famille formait une sorte de communauté : rien ne semblait alors jamais pouvoir ébranler ce monde simple, ordonné, équilibré. Sa région était prospère, une province agricole alimentant Paris en blé et surtout en viande : près de six cents têtes de bétail par jour !
Il soupira longuement.
En quelques années, tout cela avait été balayé par un vent de folie furieuse, ne laissant que désolation, cadavres et incertitudes. Tout semblait avoir débuté par la mauvaise récolte de 1788, suivie par un hiver d’une grande rigueur : les fleuves étaient gelés, les vignobles détruits, et les populations des villes et campagnes plongées dans la famine et la misère.
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