« j’ai goûté les produits de la ferme verticale à côté de chez moi », racontait à la télé Yoshinori Akimoto, Japonais propriétaire d’un potager familial, « ça a bien un goût de légume, mais plus léger, ça manque de consistance. » Jusqu’ici les légumes produits hors-sol sont d’une fadeur remarquable. Faudra juste s’y habituer. Mais comme nous nous sommes déjà habitués à manger toute l’année des tomates sans goût, il ne devrait pas y avoir de problème...
Le philosophe et fondateur de l’Institut pour le futur de l’humanité à Oxford, Nick Bostrom, estime que les intelligences artificielles (IA), bientôt capables de s’améliorer elles-mêmes, pourront devenir si puissantes que nous, simples humains, ne pourront bientôt plus les comprendre, ni saisir leur conception du monde, ni les valeurs qui les animent. Pour lui, il est probable que ces IA nous seront complètement étrangères, dotés d’architectures cognitives différentes des nôtres, qui développeront des raisonnements, des conceptions et des valeurs qui dépasseront notre entendement. Alors, nous serons définitivement livrés à leur pouvoir, si tant est qu’elles nous considèrent encore d’une quelconque utilité. Et si on coupe le courant, on leur échappe, non ? Sauf que ce seront les robots qui maîtriseront l’interrupteur...
Ce n’est pas compliqué : il suffirait que les avions de ligne qui volent à la même altitude que ces nuages mélangent à leurs gaz d’échappement des molécules comme le tri-iodure de bismuth - ça ne fait pas de mel, paraît-il. Du coup, les cristaux de glace qui se forment à cette altitude seraient plus gros et ne pourraient pas se constituer en nuage. Certes, sens cette protection, la Terre recevrait plus de lumière qu’avant, mais elle en laisserait échapper encore plus. Malin ! Et du coup, les voyages en avion deviendraient écologiquement vertueux. Super-malin ! L’impact sur le climat de l’opération ? Aucune idée. Génial, désastreux peut-être. Pour le savoir, il faudrait essayer. Alors, on attend quoi ?
Non, décidément, enfouir à Bure, c’est mieux. La couche d’argile de 130 m d’épaisseur est imperméable, sans fissures, résistante aux pires secousses sismiques, fiable pour des millions d’années. Certes, les risques d’incendie ne sont pas exclus […], voire des risques de réaction en chaîne. Certes, le creusement de toutes ces galeries et alvéoles risque de fissurer la roche soi-disant parfaitement imperméable. Certes, le scellement des alvéoles qui doivent recevoir les fûts n’est pas irréprochable... Mais l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets nucléaires) est confiante. Le site devrait entrer en fonction en 2025. D’ici là, tous les problèmes seront résolus.