Le jour, on m’appelait Denis. J’étais un écrivain qui connaissait un certain succès et qui avait la dent dure, comme critique. Certains soirs, on m’appelait Denise. Bon, je dansais dans un cabaret.
Par bien des côtés, il s’agissait d’une situation assez pénible, qui compliquait singulièrement ma vie, mais je n’aurais pas changé pour une autre. Cette existence me convenait.