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Citations de Philippe Jaffeux (58)


Ses idées étaient d'autant plus fixes qu'elles tournaient autour d'une réalité en perpétuel mouvement.

2483 - [p. 56, ligne 22]
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Les mots écrits ont un prix depuis que l'artgent (sic) dévalorise le jeu de l'art à l'aide d'une lettre superflue.

2427 - [p. 40, 20e ligne]
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     Une image trouv
  e sa place grâce à des lettres q
 ui lui sont abandonnées là où l’écrit
  ure n’existe plus l’imagination ré
vèle une existence étonnante pour rép
arer une fuite du temps avec l’alphabet
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Sa solitude adopta le silence d'une planète vide lorsque la parole l'abandonna au bruit des autres.

2515 - [p. 68, ligne 11]
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Son malheur perdit trois lettres superflues afin de définir le bonheur d'une heure nécessaire.

2509 - [p. 3, ligne 13]
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H/I…
  
  
  
  
(…)
hibou  qui effraye une superstition fantomatique  Des
hippocampes  brident une allure  éperonnée par  une
grâce   aquatique    Un cheval ailé déploie un  mythe
chevauché par  l’hybridité   d’un hippogriffe      Un
hippopotame enfante une déesse qui protège la mise au
monde de taouret         Un hiéroglyphe déchiffre une
hirondelle inscrite  dans l’énigme d’une migration Les
acrobaties d’un hobereau  capturent une altitude avec
l’audace d’une vitesse     La mue bouillonnante   d’un
homard surpasse une recette  de cuisine cruelle     La
trace d’un hominidé   conserve la nudité d’un primate
dans un aveu de la   neige   Des branches  d’arbres
magnifient les bras d’un houlock  qui se moque d’une
terre accablante Un huard s’enfonce dans un plongeon
qui submerge la   profondeur    d’un lac Le cœur d’une
huitre bat au rythme d’un silence qui muscle la saveur
de la mer  L’endurance d’un husky s’attelle à de la glace
qui guide son indépendance  Une hydre régénère son
corps minuscule avec les têtes  coupées d’un monstre
Le rire d’une hyène salue l’absurdité d’un cri  qui se
moque d’un logos cynique   Une forêt débroussaillée
illustre les déplacements sauvages d’un hylochère Les
pattes d’un ibis momifié prolongent la posture éternelle
de l’égypte antique    La langue  bifide d’un iguane
duplique un talent qui traque l’odeur d’une vérité Les
sauts d’un impala rythment une course mesurée par
l’élévation   d’une    vitesse   L’intimité d’un couple
d’inséparables    met   en cage la  frivolité de leur
propriétaire    Un isopode roulé en boule défend la
(…)
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Les mots nous apprennent à penser lorsque leur sens se transmue au gré de vingt-six circonstances.

2428 - [p. 23, 22e ligne]
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Parole


Extrait 13

L’électricité de l’alphabet galvanise la critique et la destruction
d’une parole vacante ; elle sacralise la découverte d’un langage
profane qui me renvoie à une singularité et à une solitude
fraternelle. Des mots se dépouillent imparfaitement de leur
signification ; ils engendrent des phrases qui ne peuvent plus
être saisies par une parole trop humaine. L’évocation du Tao,
de ce que l’on ne peut pas nommer, m’incite, pour le mieux, à
ressentir un monde d’avant la parole ; un langage qui n’est plus
en conformité avec ma réalité.

p.56
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interstices volcaniques   L’utilité invaincue de tes
yeux abrite la survie de ses peurs   Tes interlignes
transforment notre espace afin de représenter un
écrasement de l’écriture   L’alphabet résume
l’histoire de tes perceptions en figeant le
déroulement de tes renaissances   La marque d’une
danse assiste mes mesures d’un rythme élastique
Je réunis des mots qui te donnent l’impression d’être
visité par le souvenir d’une ouverture   Tes
interlignes annoncent l’avenir d’une image qui
s’identifie à la chute d'une carence  La substance de
nos préoccupations se sépare du fondement de ta
conscience  Elle porte ses lettres avec des mots qui
construisent l’hist oire de ma destruction
Soulignez la pré     sence de votre présent pour
faire l’expérie        nce d’une densité illusoire
J’éprouve le           dégoût d’une langue qui
libère mon              voyage de ton histoire
Laissons rire ses mots pour découvrir le drame de
mon écriture   Mes phrases se sacrifient à une
lumière qui se mesure à la vitesse de tes interlignes
Vos désirs multiformes se déplacent vers le contenu
d’une situation impensable   Sa joie est à
l’unisson d’un vide qui remplit l'élan d’une méthode
Un mélange de métamorphoses succombe au
message d’une attente abstraite   Nos mains
s’inscrivent dans les visions d’un alphabet qui foule
la lumière d’une révolte     Mon texte joue avec
l’identité d’une promenade extravagante    Vos
lettres préservent la quintessence d’une ponctuation
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Les lettres sont aussi des instants qui magnifient la beauté indéfinissable de chaque mot.
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Ses pensées s’écrasaient par vagues successives sur le grain de ses pages écumantes.
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Il oubliait son avenir depuis qu'il attendait que son présent se transforme en un passé anachronique.

2441 - [p. 27, ligne 13]
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L'encre est un venin qui paralyse nos paroles bestiales avec la substance d'une écriture toxique (p. 19)
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Il racontait une histoire fugitive des mots avec des lettres qui n'avaient pas de début ni de fin.
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P/Q/R…
  
  
  
  
(…)
la biodiversité      Un porc étripe le cran d’un charcutier
avec la chair d’un culte saucissonné   Un porc-épic replie
ses épines pour s’accoupler avec  une grâce intouchable
Un poulain    en  plein   essor lèche un bloc de sel qui
cristallise la soif d’un élan   Une poule adopte un œuf qui
interroge l’origine d’une question orpheline   Un poulpe
imite la vérité d’une  couleur qui  camoufle   son allure
inexplicable   Un poussin broyé par une machine hante
la consommation d’un   cauchemar      La portée d’un
charme résonne dans le nez   cyclopéen  d’un proboscis
qui vocalise Un pronghorn  se camoufle avec des herbes
qui s’exposent aussi à l’étendue de sa faim  Le ciel enivre
un ptilonorhynque qui décore son   berceau avec des
objets bleus    La survie du   cosmos a  immortalisé la
disparition planétaire des ptérosaures   Les sauts d’une
puce parasitent  un   ordinateur      qui   mémorise
un spectacle oublié Les cornes d’un puku défendent une
rencontre avec une désinvolture courbée      L’énergie
d’un territoire   surprend   la rapidité d’un puma inspiré
par sa solitude   Des punaises  couchées   dans un lit
construisent  le cauchemar d’un dormeur     Un putois
libère la puanteur   d’un parfum   qui menace  l’odeur
insipide de l’air  La vision d’un pygargue  perce l’envol
d’un ciel ébloui par l’élan d’une chasse      Un python
serpente  dans  un  logiciel  étranglé par une analogie
biscornue     Un quetzal flotte au cœur d’un  drapeau
sacrifié à l’ardeur de l’âme maya  Un quokka réintroduit
dans sa disparition embrouille ses observateurs   indécis
L’assurance  d’un ragondin   appréhende le  désarroi
(…)
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THE WHO



L’explosion d’un écran d’ordinateur retentit sur une page
ébranlée par l’énergie d’un son redoutable Les créations
destructrices d’un groupe de musiciens excessifs montent
à l’assaut d’une écriture conformiste La férocité d’une époque
sous amphétamines magnifie l’élégance des mods grâce à une
célébration survoltée du rhythm'n'blues L’invention déroutante
d’un rock tonitruant pulvérise une planète insensible à la fureur
musicale d’un chaos fabuleux Une musique assourdissante
désarticule la banalité d’un rectangle inaudible grâce à
l’intensité d’une apocalypse sonore L’emprise d’un rythme
énervé inspire une cacophonie subtile qui catalyse la fougue
d’un alphabet autodestructif Le long cri cathartique de The
Who court-circuite une masse de mots superflus grâce à l’impact
rageur d’un son ultime L’illisibilité irréparable d’une image
paroxystique se cogne contre une performance scénique
fulminante La musicalité d’un bruit étourdissant éveille le ton
d’un recul inventif qui démolit le fond d’un sens artificiel Une
page joue avec la vitre brisée d’un flipper en vue d’invoquer les
sensations orchestrées d’un sourd-muet aveugle Des notes
théâtrales sont mises en relief par la réalité d’un opéra qui exalte
une angoisse distordue Le cours du monde télescope l’histoire
d’un temps réinventé par des musiciens décalés La vision
déstabilisante d’une page fissurée reflète l’énergie illisible d’une
révolte directe L’acuité d’un solide chahut pénètre l’activité
d’un rectangle en état de choc Un bégaiement triomphal articule
l’excitation d’une génération avec les fissures d’un écran
inactuel 246 mots atomisés plongent dans autant de décibels
pour ébruiter le choc d’une page contre un mur de sons invincibles
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Jeu



L’écriture est un jeu comme un autre lorsque le « je » se transforme en un jeu particulier à chacun. Le texte, création autotélique adoptée par un jeu, ne renvoie qu’à lui-même ; il devient son propre but ; la pensée joue avec une écriture qui n’a enfin plus de destination ni d’aboutissement. L’activité de l’alphabet ne pourrait-elle pas être simplement définie par une gratuité inhérente à un jeu d’amateur qui n’a pas d’autre fin que lui-même ? L’écriture s’assimile peut-être à un jeu de hasart composé avec des phrases qui se découvrent l’une l’autre dans le seul but de refléter un monde aléatoire. Les mots sont des pions d’un jeu incontrôlable ; ils déroutent le sens et nos certitudes en s’ouvrant aux productions d’un langage imprévisible. Un texte s’auto-engendre grâce à des combinaisons inattendues de vocables ; des glissements de sens localisent un terrain de jeu qui génère l’activité d’une écriture indomptable. [...]
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A est à la source de alpha depuis que la racine de aleph
donne naissance à un début qui fonde la cr     éation d’une
aurore sur l’étymologie sans cause d’une or    igine carrée.
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d’un jeu vital   Le lieu d’un ton se renverse sur une
image imprononçable   L’alchimie de ses humeurs
régénère un désert d’interstices   La mort de ton
écriture prend en compte ma langue fantomatique
Sa position catalyse une forme qui se situe à la
charnière d’un texte et d’une image      Le
rayonnement de votre indifférence renouvelle
la définition d’un risque   L’absurdité de tes
abstractions rompt avec l’histoire d’un sens      Un
débat entre ses marges et vos blancs intensifie ma
conception du vide   Ses phrases se jettent dans le
salut d’une chute attendue   Nos interruptions
aléatoires disloquent la figure d’un ordre    Mes
chutes servent de moule à l’espace d’un épuisement
Je pacifie des intervalles qui défendent de l’air
barbare    Le jet d’une paire de dés s'ancre dans la
résistance d’un doute nécessaire   La musique du
hasart aspire à produire une lumière incontrôlable
Il s’ouvre sur un vide qui se défait d’une écriture
ennuyante      Sa solitude d’analphabète révèle
nos angoisses incontournables   Une paire de dés
me donne l’occasion de repousser tes lettres
malchanceuses    Nos intervalles font un signe à
vos paroles creuses    Des accidents arment la
nature d’un mouvemen         t invisible   La
cinématique d un espa           ce tombe entre
des interlignes bricolé            es       Son
instinct défend une pai           re de dés qui
observe nos oublis      Son alphabet symbolique
interagit avec un vide littéral    Des courants
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Tes phrases sont touchées par des blancs qui se souviennent d’un fantôme

Tes intervalles prennent modèle sur eux-mêmes pour reproduire une déficience exceptionnelle

Elle trouve asile dans des intervalles qui soignent une écriture malade

Une masse d’intervalles génèrent le courage d’un mouvement

J’écris avec des intervalles qui parlent à l’alphabet d’une image

Des blancs interagissent avec des étoiles qui illuminent le fond de votre angoisse
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