Philippe Kourilsky

Une grande et vénérable fondation que l'Institut Pasteur ; qui lutte depuis des décennies contre les maladies infectieuses. Fondée en 1888, elle est à l'origine de découvertes permettant un contrôle de certaines maladies comme : la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, le SIDA, notamment. En effet, l'institut Pasteur, a pour but de développer la meilleure recherche au service de la santé publique.



Il est bien évident que la lecture du livre de " Philippe Kourilsky " n'incite pas à une lecture rapide, car un minimum de réflexions s'impose. De fait il convient de ralentir le temps, afin d'appréhender les idées et non de les survoler, s'attacher à mémoriser les acronymes et surtout suivre avec attention le cheminement intellectuel de l'auteur. Et en outre, avoir une affinité pour la science ; je devrais dire plutôt pour les sciences, devant l'interaction entre elles toutes.



Le maître mot de l'auteur : la Recherche mais avec pour finalité l'aspect imminemment social. Car celle-ci se doit de fournir une théorie pour finaliser une pratique, et l'idéal de les combiner. Différentes notions sont évoquées avec un esprit de vulgarisation, comme : la biologie moléculaire, les prémices des manipulations génétiques, les notions d'ADN et d'ARN messager, le système immunitaire, le système HLA, etc.



En parallèle " Philippe Kourilsky " analyse différents domaines : la puissance au conservatisme des mandarins, l'absence de moyens structurels et humains, les relations entre les recherches fondamentales et la liaison avec l'univers de la finance, des maladies orphelines, de la nécessité de répandre une vaccination d'un prix abordable dans certains pays, etc.



Quelques chapitres abordent les relations entretenues avec des pays pour y créer des satellites de l'institut de Paris et ainsi, mieux fédérer les informations et les moyens. Ce réseau s'appelle : Pasteur Network.



Un parcours élogieux que celui de l'auteur : directeur général honoraire de l'Institut Pasteur, membre de l'Académie des sciences, mais surtout un grand acteur de l'altruisme et de l'altérité.

Bref, cette lecture dirige le phare de la connaissance sur les nombreux nuages sombres de la foule des contempteurs de la science.



Enfin, je retranscris une phrase mémorable de Louis Pasteur : " Je ne te demande pas quelle est ta race, ta nationalité ou ta religion, mais quelle est ta souffrance. "



Merci aux Éditions Odile Jacob et Babelio pour le plaisir que m'a procuré : " Mes années pasteur " un vrai plaidoyer pour la science.


Lien : https://bookslaurent.home.bl..

Je remercie les éditions Odile Jacob pour l’envoi de ce livre lu dans le cadre d’une masse critique Babelio. Un moment de lecture intéressant et intense.



J’aurais plutôt dû écrire moments puisque je l’ai lu en plusieurs fois. C’est assez dense et j’ai éprouvé le besoin de couper en lisant un roman en parallèle. Celui-ci est loin de se lire comme tel. Ne vous méprenez pas, dense ne veut pas dire inaccessible ou hermétique. Mais simplement que c’est une lecture qui nécessite une attention assez soutenue et qui, à mon avis, est à réserver à ceux qui s’intéressent de près à ce thème.



L’auteur nous parle de son parcours, pour devenir chercheur mais surtout en tant que tel. Et à travers lui, c’est une « histoire » de la biologie moderne, les progrès de la recherche et ses retombées (ce qui vous parlera le plus peut-être le vaccin anti COVID)..



Cinquième enfant d’une fratrie de 6, il était un garçon assez timide et renfermé, bosseur, sérieux. Puis s’est posé le problème de l’orientation post bac (ou plutôt bacs puisqu’il en a eu 3). Son chemin le mènera à l’Institut Pasteur où il assistera et participera aux découvertes autour de l’ADN (le séquençage, la naissance du génie génétique, les OGM…).

Puis il sera nommé professeur au Collège de France (où il initia la chaire « Savoir contre Pauvreté).



Vous croiserez Jacques Monod (Nobel 1965), Kary Mullis (Nobel 1993) ou encore François Mitterrand.



Je n’ai pas été déçue de ma lecture. C’est intéressant parce qu’on pénètre nous aussi dans le monde de la recherche, des labos. On voit les dessous des découvertes, qui parfois tiennent à peu de choses.



Mais je ne m’attendais pas tout à fait à ça. Je pensais trouver quelque chose de plus « aéré ». Des infos bien sûr sur cette biologie moderne, mais sous une forme moins soutenue et plus facile à lire, avec plus d’anecdotes. C’est très loin d’être inabordable, mais ça reste dense. Ce n’est pas le genre de livre qu’on lit d’une traite. Non pas parce que ce n’est pas bien, mais parce que ça demande de la concentration. J’ai tout de même ressenti une évidente volonté de l’auteur d’être abordable au profane et surtout celle de partager la passion d’un métier et son enthousiasme pour la science.



« Cela vaut pour tous, mais particulièrement pour les jeunes…J’espère avoir donné aux étudiants l’envie de faire de la recherche… Allez-y les enfants ! Ne vous contentez pas de suivre les sentiers battus. La recherche a beaucoup changé, mais les frontières de l’inconnu sont et seront toujours là, et l’ambition de les faire reculer toujours aussi exaltante. Allez-y et allez-y de bon cœur ! Et rangez-vous sous la bannière de l’altruisme entendu comme alliance du cœur et de la raison »

Un livre très enrichissant. Par un récit historique, années après années et basé sur plusieurs anecdotes, on y suit le développement de la recherche scientifique moderne et le développement des grandes avancées scientifiques.

Le coté lien avec la société (française ou étrangère) était très intéressant.

Cependant, je pense qu’il faut avoir un minimum de connaissance en biologie et être passionné par le sujet, car il n’était pas toujours « facile » de comprendre tout les cheminements. Un livre pas vraiment fait pour le grand public mais pour les amateur/pro de biologie.

J’ai beaucoup appris pendant ma lecture et était ravie de mieux approfondir mes connaissances sur l’histoire de la science et des grandes découvertes faites par nos brillants scientifiques.