AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Philippe Poirier (6)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Marion Duval, Tome 18 : Les disparues d'Oue..

Je continue à l'occasion à découvrir les nouvelles aventures de Marion Duval, héroïne du temps de ma fille, que mes petites-filles découvrent à leur tour avec plaisir.



Une série avec assez peu d'humour (quoique ...), mais une aventure plutôt policière, où les enfants se mettent souvent en danger mais parviennent à résoudre l’énigme au nez des adultes.



Dans cet opus, Marion retrouve Gaël, et il y est pas mal de question de sa mère, reparue depuis peu.

Mais ce qui fait tout l'intérêt de ce volume, c'est la Bretagne, grande pourvoyeuse de légendes, de tempêtes et de caractères forts et originaux. Une atmosphère souvent inquiétante pour une histoire prenante.


Lien : http://livresjeunessejangeli..
Commenter  J’apprécie          60
Le sabot de cristal

Un conte qui ne va pas révolutionner le genre mais qui est plutôt bien réalisé, avec de grandes illustrations aux tons doux. Il raconte l'histoire d'une jeune fille, née avec un sabot de cristal à la place d'une main et qui cache cette malformation. Un cheval aux sabots de cristal va la mener dans un pays très ressemblant au sien... où chacun a des sabots à la place des mains. Elle apprendra alors à s'accepter, à accepter cette difformité pour en faire un don, et être enfin heureuse.

Assez convenu mais intéressant tout de même.
Commenter  J’apprécie          60
Surprise à Venise

Nous voilà à Venise pour une histoire pas vraiment trépidante mais qui se lit plutôt bien. La lecture est fluide mais ce n'est pas le meilleur livre de cette collection.
Commenter  J’apprécie          10
Le Cycle de Shub-Niggurath

Dans l’Introduction de Robert M. Price, l’origine de Shub-Niggurath dans les révisions de Lovecraft est présentée, ainsi que ses liens avec d’autres auteurs et différents mythes antiques.

Dans La Corne de Vapula de Lewis Spence, un homme qui s’intéresse aux légendes folkloriques se rend à Ebberswale et loge près de la vieille église. Lors d’une promenade la nuit tombée il se retrouve face à un satyre. Cette courte nouvelle développe un fantastique très classique basé sur l’apparition d’un démon changé en sculpture qui peut traverser les murs et sur la tradition catholique.

Dans La Chèvre démoniaque de Marcus Paul Dare, deux enquêteurs en archéologie rejoignent sur un site de fouilles dans le Derbyshire un pasteur déclaré mort accompagné par un bouc qui comprend les conversations. L’ambiance est légère dans cette affaire paranormale de sorcellerie entre tradition catholique et inspirations antiques. La dérision inquiétante du bouc Asmodée est le seul intérêt divertissant dans cette intrigue jouée d’avance.

Dans La Chèvre de Glaramara de J. S. Leatherbarrow, un homme excentrique en vacances à Borrowdale découvre un livre dans sa chambre de la ferme Brownswaite et lit une histoire de sorcière accompagnée par une chèvre à l’air sardonique. Dans la pure tradition des contes fantastiques et des témoignages en cascade, cette chronique remonte aux légendes folkloriques sujettes à l’exagération d’une tradition catholique.

Dans Le Cristal lunaire de Ramsey Campbell, le Dr Linwood reçoit le témoignage d’un homme qui cache son apparence depuis qu’il s’est retrouvé coincé dans une petite ville tenue par une sorte de secte canalisant la clarté lunaire pour ouvrir un passage dans la trame de la réalité. Dans ce vrai pastiche, Shub-Niggurath représente la fertilité et revêt une forme protoplasmique agrégée, d’un gigantisme d’outre-monde basé sur une géométrie étrangère. L’histoire du touriste encerclé pour être initié ne s’attarde pas vraiment sur la paranoïa et la menace directe des habitants, pour se concentrer sur l’horreur biologique et l’apparition du Grand Ancien, la compromission folle des humains avec une horreur cosmique.

Dans L’Anneau des Hyades de John Glasby, Edmund Kirby se retrouve grâce à une drogue sur les rives du Lac de Hali et échappe à la présence menaçante de Hastur. Se sentant surveillé, il reçoit une lettre de Joseph Quinlan, un vieil ermite qui l’invite à le rejoindre. Le personnage principal suit les traces de Lovecraft, découvre Ambrose Bierce, étudie des livres interdits et voyage dans les dimensions extérieures jusqu’à sa confrontation avec Shub-Niggurath et ses minions.

Dans Les mille chevreaux de Robert M. Price, un philosophe croyant pratique le libertinage et se fait accepter dans une secte aux rites sexuels dégénérés. Ce texte choisit d’imaginer la vie liturgique des adorateurs des Grands Anciens, fantasme logique provoqué par l’absence de sexualité, autre qu’un état de fait générationnel, dans l’œuvre de Lovecraft. C’est un point de vue subjectif sur la réalité du Culte en épousant la vision d’un homme recruté.

Dans La Semence du Dieu-Etoile de Richard L. Tierney, Simon de Gitta est exilé à Persépolis, loin de sa dulcinée Hélène restée à Rome sous la menace de son père Prodikos, le plus grand sorcier d’Éphèse. Ces aventures antiques d’amour perdu, de magie noire et d’action trépidante ont clairement un lien avec Lovecraft par l’invocation de divinités lointaines à travers un portail dimensionnel, des rites impies engageant des métamorphoses monstrueuses dans une quête de vengeance s’approchant de l’heroic-fantasy.

Dans Le blues de Harold de Glen Singer, un musicien qui l’a bien connu raconte l’histoire d’un garçon voulant devenir blues-man, ses débuts hésitants puis sa maitrise fulgurante. Cet hommage qui pare le Mythe des traditions vaudou, gitane et égyptienne s’intéresse au personnage de Nyarlathotep comme intermédiaire et à Shub-Niggurath comme fécondité artistique, dans un témoignage à l’ambiance de bayou et de petites villes désolées.

Dans Le Cauchemar de la Maison Weir de Lin Carter, Hareton Paine emménage avec sa femme dans une grande bâtisse isolée pour travailler sur un vieux texte en sanskrit. Dans ses rêves il prend la place d’un Nug-Soth, peuple adorateur de Shub-Niggurath menacé par la présence encombrante des dholes sur Yaddith. Prolongement de l’œuvre onirique de Lovecraft, sans la moindre trace de science fiction, ce témoignage montre les liens entre différents plans d’existence qui ouvrent la porte à des cauchemars d’outre-espace, qui mènent à une tragédie personnelle.

Dans Visions de Yaddith de Lin Carter, le petit livre de poésie écrit par Ariel Prescott et cité dans la nouvelle précédente est reproduit, apportant un aspect ironique par la détresse des Nug-Soth, la nature implacable des dholes et l’indifférence de Shub-Niggurath qui transparaissaient peu dans l’autre nouvelle.

Dans La proie de la Chèvre de Margaret Louise Carter, la femme d’un religieux reçoit en héritage un pendentif représentant une chèvre monstrueuse et commence à faire des cauchemars d’orgies et de massacres. Ce récit classique de possession démoniaque au socle catholique manichéen opère un petit glissement de Satan aux Grands Anciens en introduisant une fertilité cauchemardesque plus païenne et amorale.

Dans Le Sabbat de la Chèvre Noire de Stephen Mark Rainey, Withers et sa femme habitent un endroit sauvage entouré de forêts. Un soir d’orage, les rumeurs d’un culte wiccan leur parvient et une créature semble rôder autour de chez eux alors que leur seul voisin débarque paniqué après avoir vu sa femme se faire enlever. L’ambiance est oppressante dans cette histoire classique du siège d’une habitation par des forces obscures, déployant la panique et un doute paranoïaque face à l’inexorable.

Dans Le curé de Temphill de Robert M. Price et Peter Hughes Cannon, Ackerley remplace le curé démissionnaire de la paroisse et découvre des manuscrits apocryphes en son église, cause d’une querelle idéologique. Ce texte n’a pas vraiment de rapport avec Lovecraft, se basant sur une conception toute catholique de la perversion et un schisme produisant une secte plutôt satanique.

Dans Grossie de David Kaufman, quatre jeunes filles s’aventurent près d’un lac pour pique-niquer et sont indisposées par une puissante puanteur. La plus intrépide d’entre elles semble s’adresser à quelqu’un et fonce en direction de l’eau pour disparaitre définitivement. Cette nouvelle au ton enfantin développe une atmosphère de menace sous-marine non identifiée très vague au travers du souvenir lointain et le contexte de non-dit.

Dans Nettoyer la Terre de Will Murray, deux hommes sont chargés de neutraliser une sphère métallique ayant émergé de la surface gelée de l’Antarctique et identifiée dans le Necronomicon comme un dispositif destructeur de vie destiné à préparer la venue des Grands Anciens. Cet hommage glacé au Mythe détaille le processus habituellement flou et lointain du retour des Dieux dans une vision très personnelle un peu maladroite mais convaincante dans l’ensemble, hésitant à basculer dans la science fiction.
Lien : https://lesbouquinsdyvescalv..
Commenter  J’apprécie          00
Marion Duval - Intégrale, tome 6

Ayant trouvé ce livre en bibliothèque, j’ai eu envie de le lire ou relire, Marion Duval faisant partie de mes souvenirs d’enfance.

J’ai été captivée par les histoires, j’ai bien aimé les morales, même si certaines fins sont plus surprenantes que d’autres…

On se laisse happer par l’intrigue et difficile de s’arrêter avant la fin !



Il y a 3 histoires dans ce tome.



Seul point négatif (mais j’y travaille !), mes filles de 9-11 ans ne sont pas attirées par ces histoires malgré leur goût pour la bd…
Commenter  J’apprécie          00
Marion Duval, Tome 18 : Les disparues d'Oue..

Cette aventure de Marion duval donne un nouveau souffle à la relation toute neuve que Marion a reconstruite avec sa mère enfin retrouvée. Le dessinateur a fait un travail méticuleux qui lui permet de retranscrire à la fois les décors de Brest et les falaises de l'ïle d'Ouessant. Et la présence des légendes celtiques aussi vivaces que dangereuses donne un aspect bien romantique à l'histoire.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Philippe Poirier (94)Voir plus

Quiz Voir plus

La culture manga, niveau difficile

"Manga" est un mot japonais, ça veut dire quoi en français?

'Dessin sublime'
'Image dérisoire'
'Bande dessinée'
'Le Japon vaincra'

7 questions
147 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , japon , bande dessinéeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}