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Citation de aleatoire


Tu es pauvre comme les malades qui dans la nuit
se retournent sans cesse et sont presque heureux
et comme les fleurs entre les rails
si tristes dans le vent confus des voyages
et comme la main qui monte aux yeux pour cacher des larmes trop tristes...

Et que sont, devant toi, tous les oiseaux qui tremblent
Qu'est-ce devant toi qu'un chien affamé
Qu'est pour toi la longue et silencieuse tristesse des bêtes
abandonnées de tous dans la captivité.

Tu es en exil, tu n'as pas de patrie
aucune place ici-bas n'est la tienne.
Ta taille nous écrase, tu es trop grand pour nous.
Tu hurles dans le vent,
tu es comme une harpe que briserait
toute main qui touche ses cordes.
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