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Citation de fbalestas


June arrive un soir à Calcutta. (…)
Il y a ces porteurs qui trimballent des dizaines de tonnes de marchandises dans les rues de la ville, il y a ces taxis jaunes aux banquettes d’arrière-monde, il y a ces marchés de viandes étalées au-dessus desquelles rôdent les vautours, il y a ces visages de filles reflétées par l’écran de leurs portables, il y a un monde et June s’y jette.
Le voyage évidemment se joue aussi immobile, assise allongée des mois, des années, quand le mouvement des jambes, longuement insufflé se prolonge, on sent que ça bouge encore quand ça ne bouge plus, et on entame alors la meilleure partie, le délire statique.
June a le visage à peine plus marqué, les cheveux toujours courts qu’elle rase régulièrement. Ici, en Inde on la prend parfois pour l’une de ses saintes aux cheveux pareillement ras qu’on voit passer dans les rues et les trains.
Elle se sent instable et légère, Calcutta entre dans sa chair.
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