AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Jonquerettes , le 05/11/1851
Mort(e) à : Avignon , le 12/12/1917
Biographie :

Historien de l'art.
Conservateur, collectionneur.
Sujets d'étude
Peintres, sculpteurs, graveurs de Provence (en particulier avignonnais) (XVe-XVIIIe siècle), histoire locale, histoire de l'imprimerie, faïence de Moustiers
Carrière
Études au petit séminaire de Sainte-Garde ; puis grand séminaire Saint-Charles d'Avignon
1875 : vicaire de Morières
20 février 1875 : ordonné prêtre
1877 : vicaire du Thor
1881 : vicaire de Carpentras
1894-1897 : curé de Jonquerettes
1897 : archiviste diocésain ; professeur au collège de Sainte-Garde
1904 : chanoine honoraire à la métropole d'Avignon
1907 à 1909 : aumônier des pénitents blancs
1913 : conservateur du musée du Palais des Papes
Membre, puis membre honoraire de l'Académie de Vaucluse ; officier de l'Instruction publique ; membre non résident du Comité des beaux-arts ; correspondant de la Société des antiquaires de France et de la Société de Picardie ; membre correspondant de l'Institut en 1905
+ Voir plus
Source : INHA
Ajouter des informations
Bibliographie de Pierre Henri Requin   (6)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Les principaux Mécènes de nos artistes furent Jean de Mareuil, évêque d’Uzès et abbé de Saint-Gilles, le cardinal Alain de Coëtivy, les Cadard, les Faret, les Forbin, quelques bons bourgeois d’Avignon, les couvents d’hommes et de femmes, et les confréries, jalouses de se surpasser les unes les autres en magnificence et en luxe religieux.
Les peintres ne furent pas seuls à jouir de leur faveur; les architectes, les sculpteurs sur pierre et sur bois, les émailleurs, les argentiers, les orfèvres, les tapissiers et les brodeurs, voire même les serruriers furent mis à contribution pour la construction et la décoration des églises et des palais, des chapelles et des maisons privées.
Commenter  J’apprécie          20
Quelquefois imitateur et même plagiaire de Raphaël, Simon de Châlons produit en général des œuvres qui ont une grande ressemblance avec les tableaux des Flamands, ses contemporains. C’est un italo-flamand, d’où la mésestisme qui l’atteint et qui n’ira certainement pas en décroissant, si les tendances justement en honneur de nos jours augmentent encore. Il fut de son temps, et son temps l’entraînait malgré lui vers cette Renaissance qui fut — on commence à le reconnaître aujourd’hui — la mort du génie et de l’art français.
Commenter  J’apprécie          20
Les faïences de Moustiers, dont la production artistique dura un siècle environ — de 1676 au commencement du règne de Louis XVI, — ont été dédaignées pendant toute la première moitié du xix^ siècle. « Nous avons vu, dit M. de Berluc-Perussis, il y a quarante ans, les maîtresses de maison se débarrasser de leurs vieux Moustiers en faveur des pauvres ménages qu’elles secouraient et remplacer par du Sarreguemines à quinze centimes la pièce des assiettes qu’elles rachètent aujourd’hui à quinze francs l’une. C’était l’époque où l’on déposait les vieilles cheminées de bois sculpté pour y substituer des tablettes de marbre uni ‘. » Je me suis laissé dire par un témoin d’une autorité indiscutable que le descendant direct de l’un des faïenciers de Moustiers, possesseur d’une collection merveilleuse qui vaudrait à l’heure présente une fortune, se servait des grands plats pour en faire des cibles et y essayait ses fusils de chasse.
Commenter  J’apprécie          10
L'art que Gutenberg exerça secrètement à Strasbourg est encore moins précis et déterminé que sa profession de fabricant de miroirs et d’orfèvre. Il n’en avait point parlé jusqu’à la conclusion d’un nouveau traité avec ses associés ; et nous ne sommes renseignés là-dessus que par des expressions très vagues dans les actes du procès avec ses associés. Pourtant il ne peut pas y avoir de doute qu’il s’agissait d’une méthode, bien que non parfaite, démultiplication mécanique de l’écriture, car il y est question de «trucken» {imprimer) et c'est pour cela qu’un des témoins, un orfèvre, avait promis son concours à la société pendant trois ans à raison de 300 florins.
Commenter  J’apprécie          10
Dans toute la région avignonnaise, je ne connais que les peintures de la tour Ferrande, de Pernes, qui soient antérieures au séjour des papes à Avignon et qui méritent une description spéciale, d’autant mieux qu’elles n’ont jamais été étudiées, ni même signalées au grand public. Elles décorent le troisième étage d’une de ces anciennes tours seigneuriales, qui servaient, dans le Midi, d’habitation et de défense aux grandes familles du pays, dans l’intérieur même des villes et des villages.

Au sommet de l’escalier qui donne accès à la pièce décorée, on voit une Vierge tenant l’Enfant-Jésus accompagnée de deux saints. L’appartement est peint du haut en bas, sans trop de symétrie, et l’artiste y a représenté, en général, des scènes de tournois et de batailles; l’ensemble est presque effacé par le temps, la plupart des inscriptions qui auraient aidé à déchiffrer les sujets sont en partie illisibles.
Commenter  J’apprécie          00
Les peintres d’autrefois n’auraient pas eu l’idée de mettre sur leurs cartes de visite, — s’il y avait eu alors des cartes de visite, — artistes peintres. Il est vrai de dire aussi que, sans cela, les peintres contemporains pourraient être confondus avec les peintres en bâtiment. Au temps jadis, surtout si nous remontons au XVIe siècle et au delà, la confusion n’était pas possible, car les peintres étaient alors plus ou moins peintres en toutes choses. Il n’est pas rare de voir le même artiste décorer un grand retable d’église et barbouiller une enseigne d’auberge, se charger d’un tableau et de la décoration d’un carrosse ou d’une chaise à porteur.
Commenter  J’apprécie          00
Madeleine Bruel ne fut inconsolable de la mort de son mari et, le 21 avril 1675, elle convolait à de nouvelles noces et , en femme pratique, elle s'unissait à un marchand imprimeur d'images, nommé Antoine Batard, afin d'utiliser les planches léguées par son premier mari. C'est même par son contrat de mariage avec Batard que nous avons le détail de ce que lui avait laissé Philippe Mellan.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Pierre Henri Requin (1)Voir plus

¤¤

{* *}