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Critiques de Pierre Lafargue (10)
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Aventures

Masse critique septembre 2015.



Merci Babelio, merci les éditions Vagabonde. J'ai été vraiment séduite par la quatrième page de couverture, le titre et le design du livre. Je m'attendais à de l'innovant, du percutant. Le titre est très prometteur.



Dès les premières lignes le lecteur est plongé dans l'univers de Pierre Lafargue. Et là, tout se complique ! Les phrases sont structurées, très carrées et compréhensibles. Toutefois, c'est la pensée de l'auteur qui reste en décalée. Il est difficile de savoir où il veut en venir, ce qu'il veut exprimer.



Les chapitres sont courts, heureusement, ce qui permet d'arriver au bout du livre.Jusqu'à la moitié de la lecture, je me suis attendue à avoir une révélation, un déclic qui me permette de comprendre de que je lis. Bon, ce n'est pas arrivé.



Quelques idées émergent dans certains chapitres. Idées sans réflexions pouvant apporter quoi que ce soit au lecteur. On fait bien mieux dans des discussions entre amis et avec beaucoup plus de simplicité.



En tant que lectrice je n'ai pas compris si l'alignement de mots sans queue ni tête est une subtilité poétique. Pour couronner le toutà la fin de l'ouvrage nous avons droit à de "vrais poèmes".
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La grande épaule portugaise

À dos de titan et à grandes enjambées rageuses, le pas fourmillant de la littérature. Un foisonnement malicieux d’une rare beauté, ne craignant ni les machines à coudre ni les querelles picrocholines, bien au contraire – et déjà un réjouissant monument.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/10/24/note-de-lecture-la-grande-epaule-portugaise-pierre-lafargue/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Le Jeu de la bague

Plongée en apnée dans l’hermétique, voir l'herméneutique, d'un auteur déroutant. Le jeu de la bague est un reflet aux mille visages de ce que l'humanité comporte, peut-être, de plus vil et de plus lâche... Baisons donc, tous, la bague qui relie les êtres dans leurs pierres d'achoppements temporelles au passage de quelques vies.



Certes, la langue y est belle, certes, les métaphores y sont parfois puissantes et bien tournées. Le manque d'un narrateur principal identifiable, d'une structure du texte par un chapitrage, ou encore d'une logique de progression établie, me semblent pardonnables. L'agacement, le titillement de la mouche du coche aurait pu être plaisant, confinant au masochisme de qui veut réfléchir et s'ouvrir à de nouveaux horizons. Mais là le bât blesse ; boite hermétique livrée sans ouvre-boîte, Le jeu de la bague est un objet défiant les lois de la physique quantique en se passant de fond et de forme... Saluons ici un exploit qui stupéfierait Stephen William Hawking lui-même.



En d'autres termes, que toutes les fonctions du langage (selon la théorie du langage de Jakobson) soient gommées au profit de la fonction poétique crée un objet paradoxale, car l'écrit, la réception par un lecteur, et sa diffusion via un média, devraient être une tentative de mise en communication d'un mode de pensée avec un autre. Instantané d'une vision éphémère dont l'auteur ne donne pas les clés de décryptage, Le jeu de la bague restera à mes yeux un non-dit bavard, bien que la démarche eue pu être intéressante.



Au jeu du vomissement du monde, il faut, il me semble, une pointe d'amour de l'humanité pour illuminer le tout, comme ces couchers de soleils mourants transformant un ciel obscurcit en un point d'or. Ainsi, Camus, Del Castillo, Suskind, Steinbeck (et tant d'autres) y excellent-ils, distillant le doute humaniste là où un Céline s'en sert comme enrubannement de l'abjection humaine afin de mieux berner le chaland. C'est une élégance, un phare dans la nuit, un objet justifiant la plongée dans l’innommable. Car à quoi bon se rouler dans la souillure, même avec des tournures de soie et de dentelle, si ce n'est que pour faire le constat que la boue nous cerne de toutes parts ?



Faut-il vraiment être persuadé que ses congénères n'en ont aucune conscience....
Lien : http://unlivresurmeslevres.b..
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Aventures

Livre incroyable et de toute beauté. Lu juste après La Fureur (grandiose!), du même auteur. Je ne comprends pas trop les réserves faites par certains, et je suis trop emballée pour ne pas faire part de mon enthousiasme dès maintenant pour cet auteur.
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Sermon sur les imbéciles

Emerveillée par... cette merveille!

Quelle beauté, et que c'est drôle!
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La fureur

De Pierre Lafargue j'avais lu le "Sermon sur les imbéciles", qui est une merveille de drôlerie et d'esprit, ainsi que "L'honneur se porte moins bien que la livrée", livre inclassable et brillantissime d'un tout jeune auteur (20 ans à l'époque je crois). J'ai adoré, lu et relu!



Avec "La Fureur", on a la confirmation d'un très grand écrivain, et j'y trouve ce que je préfère en tant que lectrice: l'humour, une imagination débridée et un style de folie! Merveilleux et prodigieux.

Et avec ça je découvre l'existence des belles éditions Vagabonde qui publient ce livre et "Le jeu de la bague", du même auteur (je n'ai pas encore lu), bref ma semaine est plutôt réussie!
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Ongle du verbe incarné

La vigueur caustique d’une écriture déchaînée pour pourfendre la destruction du langage par de bien piètres animateurs de cadavres et autres faussaires à envies de domination.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/10/31/note-de-lecture-ongle-du-verbe-incarne-pierre-lafargue/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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La fureur

C'est un très beau livre, très exigeant, et qui m'a beaucoup fait penser à Pynchon et à Manganelli que j'aime infiniment. La langue est splendide. On sort de là admiratif et pantelant.
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Aventures

Reçu dans le cadre de Masse Critique, thanks to Babelio et les éditions Vagabondes.



Critique qui ne ressemblera sans doute à rien, mais c'est pas complètement ma faute.

D'abord, simplement : l'objet reçu est un tout bel objet, simple et beau, félicitations aux éditions Vagabondes.



Puis. Pierre Lafargue nous propose "un enfoncement", car cela "s'impose"nous dit-il.

Et j'ajoute moi que je suis tout à fait de l'avis de Lydie Salvayre : "Il faudrait de lui [l'auteur] tout citer, ne rien faire d'autre que de lui tout citer car tout commentaire n'est que tisane, fadasserie et délayage au regard de son texte qii est pur concentré, pure foudre."



Ceci étant dit, what else.



Un extrait, histoire de se faire une idée du style et de l'histoire... :

"Une très grande fatigue saute à pieds joints sur mon épaule. Quelle pauvre bête. Pauvre petite bête. Je lève doucement le bras jusqu'à la hauteur de mon épaule, et je montre à ma fatigue cette bouche là-bas dans les arbres qui crie et crie depuis toujours., depuis le temps où j'habitais le jardin, sous les trappes. Il faudra bien, chère petite fatigue, et pauvre, et qui sautes, que tu m'accompagnes jusqu'à cette belle bouche sombre. Je te porte, porte à porte, tu vois l'avant-bras bien veiné qui te protègera contre tes ennemis. Ne t'en fais pas. J'irai où je suis attendu mais ce ne sera pas à dos d'homme car je dis hue. Ce mot que j'affectionne m'interdit de compter sur un homme pour aller où je dois me rendre.

Vous n'avez rien compris, moi non plus, enfin j'ai compris qu'on pouvait tout trouver. Quand même au départ de tout il y a une Rue qui s'effondre ou s'enfonce et qui remonte et retourne à sa place normale. Soit un événement extraordinaire. A partir de là, Lafargue brosse, écharpe, tiraille, foisonne plein d'éléments à la fois de réflexion, ou en fait non, enfin, il colle ensemble plein d'idées, plein de références tantôt fines, et preuve d'une érudition et justement d'un capital référentiel (brassant beaucoup d'époques, pas seulement moderne ou ancienne ou antique ou quoi) impressionnant. Mais qui arrive à suivre, et faut-il le suivre ??



Le livre se découpe aussi en de nombreux chapitres courts avec une récurrence d'un "Héros-type" narrateur principal ou majoritaire et se veut une histoire tout de même, l'auteur semble revendiquer l'idée d'une histoire alors je ne vais pas la lui contester, n'est-ce pas.

J'adore l'idée qu'il faille ou qu'on cherche à faire autre chose que ce qui a déjà été proposé ou un Roman dont on a déjà sans doute lu et écrit le plus belles pages imaginables, mais ça ne marche pas à chaque fois.

Dans le cas en espèce, parfois je suis épaté par la trouvaille, la finesse de référence ou la drôlerie, parfois bof, un peu facile, l'esprit qui se laisse aller ne va pas loin... Je suis au total mitigé, mais ces initiatives peuvent être encouragées. Y a du background, ce n'est pas du nihilisme, y a quèkchose. Sans doute je suis contaminé par ma lecture en parallèle de Nietzsche mais j'y trouve des résonances, je trouve aussi bien évidemment du symbolisme, du surréalisme, plein, beaucoup, trop, pas assez ? C'est comme la marguerite qu'on effeuille. Je crois que son humeur, son envie du moment fait que si on a l'humeur et l'envie qu'il faut on va chercher à ce que le nombre de pétales correspondent, sauf si on a envie que la marguerite ne nous dise et prédise autre chose. Pour ma part, j'avais envie d'aimer le livre, je n'ai ni été déçu ni emballé incroyablement donc note moyenne.



Et c'est ainsi.
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Aventures

Avant toutes choses je souhaite remercier Babelio ainsi que les éditions Vagabonde pour m’avoir permis de découvrir ce livre.





Il ne s’agit pas d’un roman mais plutôt d’un essai mais après réflexion … je me demande ce qu’est vraiment cet ouvrage … J’ai eu beaucoup de mal à saisir ce que l’auteur cherchait réellement à nous dire. Les personnages sont mouvants certains apparaissent puis disparaissent sans qu’on puisse ensuite les retrouver, les suivre, c’est frustrant. J’ai rapidement compris que l’auteur ne souhaitait pas faire intervenir de personnages. Soit. Fort bien. Cela faisait peut-être un peu trop « roman » – quel genre abject ! – Le texte m’a semblé finalement glissant et impalpable.





J’ai déjà eu l’occasion de me plonger dans des essais plus passionnants les uns que les autres, proposant des réflexions construites sur ce qui fait le Monde ou l’Humain. Les pages de ces livres portent encore les noirceurs de mon crayon qui en saisissait frénétiquement toutes les merveilles et les jouissances, ces essais sont pour moi de très beaux souvenirs de lecture, mais là, j’avoue ne pas avoir retrouvé ce à quoi je m’attendais …





Au fur et à mesure l’agacement guette, j’ai cherché un moment à comprendre ce que l’on me disait puis finalement force est de reconnaitre que ce texte n’est finalement qu’un galimatias de pensées plus insaisissables les unes que les autres qui ne font pas vraiment de lien entre elles, voyez plutôt :





« Alors bien sûr, rue qui descendez ou remontez, il ne fallait pas vous attendre à des miracles puisque l’Espace encoléré, à ce stage de son évolution (il manque de jugeote), et malgré nos remarques bien senties, trouve encore que vous ressemblez trop peu aux élytres que deux pensées rivales frottent l’une contre l’autre, dans un bruit épouvantable, pour prétendre à son amour ou sa haine. »





« Mais à aucun moment nous n’avons vu venir la dite conjonction de planètes et la formation du cône subséquent. Il est possible que notre méthode souffre de quelque défaut qui explique ce fiasco, et sans doute n’y a-t-il pas, dans le champ des activités humaines, de parcelle épargnée par l’erreur que nous transportons partout et qui en fientant depuis notre épaule ou elle croasse, permet qu’on nous suivre à la trace […] »





Au début d’un chapitre, quand l’auteur aborde un sujet que j’arrive à saisir, je reprends espoir puis la logorrhée s’embrouille encore sans que je puisse en saisir le sens ni le but si bien que malgré mes efforts j’ai renoncé à me plonger plus loin dans ce texte qui m’est complètement passé à côté …





J’ai eu finalement l’impression de lire l’ouvrage d’un prof de fac de Lettres qui dispense des cours qu’il est le seul à comprendre en prenant orgueilleusement soin de déconsidérer ses étudiants en les qualifiant d’ignares.





Je me suis laissée séduire lors de cette Masse Critique par cette invitation à la réflexion sur le Monde et ce – ceux qui le peuplent et qui le font ; je suis amèrement déçue.
Lien : http://www.adeuxlignes.fr/?p..
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