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Critiques de Pierre Maël (3)
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Le trésor de madeleine

C'est incroyable ce que la littérature jeunesse a changé !

Je résiste rarement quand je déniche un ancien roman enfant, et sur celui-ci de plus, la couverture m'a rappelé quelques lectures de mes jeunes années.

Je n’arrive d'ailleurs pas à retrouver lesquelles, et pourtant ce visage m'est vraiment familier. Comtesse de Ségur ?

Bien entendu, aucun nom d’illustrateur n'apparaît.

En cherchant un autre livre dans mes piles instables, j'ai retrouvé celui-ci, et comme à présent j'ai une petite-fille qui s'appelle Madeleine, je l'ai lu pour voir si/quand je pourrais le lui confier.

Réponse : jamais !!!

(Attention je spoile pas mal, pardon je divulgâche. Mais je doute que vous ayez l'intention de le lire. Sinon, évitez la suite !)



Deuxième page : Madeleine et son frère, orphelins de mère, perdent leur père d'une courte maladie.

Mais leurs voisins très proches, amis déjà, (quoique bien plus riches) les recueillent à leur grand bonheur. La voici donc en dette, même s'ils ne leur font jamais sentir.

Très vite arrive la guerre de 1870 et le terrible siège de Paris. Nous suivons les angoisses, surtout pour le grand frère, militaire. Puis la maison devient centre de soins aux blessés, et Madeleine, 15 ans à ce moment-là, soigne et veille. Et nous aurons un jeune homme agonisant puis mort à veiller par la fillette pendant presque une moitié du livre.

Et à la fin, on fusille...



Je ne rends pas hommage au roman avec ce court résumé ! : il y a une vraie histoire, un suspens (même si on le devine assez vite) de l'angoisse, des moments héroïques de Madeleine et des moments de grande peur. Les Bretons sont courageux, les Allemands méchants (quoique un passage précise que peu importe la nationalité, certaines personnes sont ignobles, d'autres pas.)

C'est plein de bons sentiments, les gentils sont vraiment gentils, les enfants très bien élevés, mais ça se lit facilement et agréablement (bon parfois, je survole un peu !)

Mais alors, que de tristesse !

J'ai une édition de 1950, mais le roman semble dater de 1923, on n'édulcorait pas forcément !!

Rectification : il serait plutôt de 1900 si on peut en croire Wikipedia, les deux auteurs d'ailleurs étaient déjà morts en 1923.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Le trésor de madeleine

Un livre jeunesse, oui mais d’un autre temps! Vous imaginez si un livre pareille paressait à notre époque, cela ferait scandale. Montrez à de jeunes enfants un livre aussi dur et poignant… C’est pour cela qu’il ne faut pas s’arrêter à sa mention de littérature jeunesse car en effet, ce roman est merveilleux quelque âges nous ayons. C’est une histoire qui se passe au cours du conflit Franco-Prussien de 1870, c’est une des rares histoires que traites ce conflit. On s’y imagine réellement, on imagine la peur et l’angoisse des personnages. En parlant de personnage, ce roman met en scène une jeune fille jeune et très forte qui s’engage comme infirmière auprès des blessés de guerre et qui brave bien des dangers. Je trouve cela original un personnage féminin aussi puissant, il n’est pas gnangnant mais réellement poignant. L’histoire prend en haleine et on ne s’y ennuie jamais. De plus elle peut boulverser aux larmes,ça je peux l’assurer. Je vous recommande donc cette ouvrage exceptionnel et vous incite à le lire au plus vite car son témoignage est historique et peu même nous posé des questions sur cette ancienne littérature jeunesse, est-elle meilleure ou pas du tout adaptée à des enfants? C’est une histoire pourtant classique, avec une fin classique qui serai remise en cause aujourd’hui ( trop sexiste peut-être) Enfin ce roman est vraiment sublime, lisez-le est faites vous en un avis!
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Fille de rois

En ce mois de janvier 1641, partie de la région de Quimperlé, la jeune Jeanne de Plonay, comtesse de Blois et de Poher, treize ans, surnommée Jeanne la Pâle à cause de son teint de porcelaine blanche, se rend à Rennes. Elle désire rencontrer les Messieurs du Parlement afin de plaider sa cause dans une affaire de spoliation d’héritage que c’est approprié un sien parent.



Elle est accompagnée de huit personnes : son cousin Hervé de La Ville-Rouault, le sire de Kerbullic son oncle maternel, le majordome Anthelme Bullic plus deux serviteurs, Hugon Bohec et Yves Kemener. Dans le fiacre qui l’emmène, siègent Anne de Plonay, une parente, et Reine Bohec la première de ses suivantes, et la petit Aloyse Kemener, sœur du serviteur.



Sa requête n’ayant pu aboutir, Jeanne de Poher décide d’en référer plus haut auprès du cardinal Mazarin mais avant de rejoindre la capitale, elle se rend à Blois où siègent quelques membres de la famille royale.



En cours de route, cet équipage s’installe pour une nuitée dans une auberge. Mais celle-ci est attaquée par des brigands de grands chemins, et Hervé de La Ville-Rouault, dix-neuf ans, et ses compagnons ainsi que l’aubergiste et ses valets, se montrent intrépides, refoulant les assauts. Une bataille bientôt couronnée de succès. Surtout pour Hervé qui est amoureux de sa jeune cousine.



Puis il aura encore l’occasion de démontrer son courage lorsque des loups affamés par la rigueur de l’hiver attaquent eux aussi le convoi. Non sans mal encore une fois, il réussira à mettre en fuite les canidés.



Arrivée à Blois, Jeanne de Poher est reçue comme il est dû à son rang, mais la jeune Anne Marie Louise d’Orléans, duchesse de Montpensier, fille de Gaston d’Orléans et cousine germaine du futur Louis XIV, lui bat froid car toutes deux possèdent le titre de comtesse de Blois. Pourtant Jeanne de Poher n’usurpe pas son titre puisqu’elle est la petite fille d’Oliver de Bois, duc de Penthièvre. Une mise au point nécessaire qui attire les bonnes grâces de celle qui deviendra la Grande Mademoiselle. Les deux adolescentes sont à peu près du même âge et bientôt elles deviendront amies.



Tandis que Jeanne de Poher reste à Blois en compagnie de sa jeune compagne mademoiselle de Montpensier, Hervé de La Ville-Rouault se rend à Paris où il est présenté au cardinal de Richelieu, par l’entremise de son oncle Geoffroy de Kerbullic et d’un ancien compagnon d’armes de celui-ci attaché au service du prélat ministre.



Il est affecté au service du maréchal de La Meilleraie puis à celui de Louis de Bourbon, duc d’Enghien, un général de vingt-deux ans. Il se distingue lors de la bataille de Rocroy contre les Espagnols.







Ce roman se déroule de 1641 jusqu’en 1652, à la fin de cette période qui vit la révolte des Princes, déclenchée par la haine de Condé et quelques autres envers Mazarin et contre la royauté en général depuis Henri IV et Louis XIII. La fameuse Fronde ou Guerre des Lorrains qui ébranla le pouvoir royal.



Un épisode trouble au cours duquel Hervé de La Ville-Rouault saura se mettre en valeur, tandis que La Grande Mademoiselle participera activement à cette révolte, contre le jeune futur Louis XIV né en 1638.



Trempant sa plume dans l’encrier d’Alexandre Dumas, Pierre Maël, pseudonyme collectif de Charles Causse (1862-1904) et Charles Vincent (1851-1920), fait revivre cette période agitée avec verve.



Fille de rois est tout autant un roman historique, qu’un roman sentimental, malgré le jeune âge des deux principaux protagonistes. Surtout Jeanne de Poher qui n’a que treize ans au début du récit mais dont l’émoi amoureux s’intensifie au fur et à mesure de la déclinaison de cette intrigue, un élan amoureux qui toutefois reste chaste (y’en a qui ont eu peur, l’époque actuelle fustigeant les amours enfantines).



Malgré leur jeune âge, treize ans et un peu plus, Jeanne de Poher et Anne Marie Louise d’Orléans sont déjà matures. Jeanne la Pâle est déterminée, courageuse, et Anne Marie Louise est déjà rebelle, indépendante et dotée d’un fort caractère. Ce qui les a divisé au départ et a forgé leur amitié par la suite. Deux figures féminines loin des clichés de soumission de l’époque. Mais les autres protagonistes eux aussi possèdent un caractère trempé.



Les romans d’aventures, historiques et sentimentaux de Pierre Maël étaient destinés à la jeunesse et furent souvent associés comme livres d’étrennes et prix scolaires. Ils connurent le succès jusque dans les années 1950 et si leurs auteurs, tous deux d’origine bretonne, étaient catholiques fervents et légitimistes, n’en font pas étalage dans leurs écrits. A noter que Charles Causse est le père de Jean d’Agraives, lui-même auteur fort reconnu


Lien : https://leslecturesdelonclep..
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