Désireuse de briller, la baronne choisit d'aborder un sujet de prédilection: l'astronomie, étude peu commune qui la passionnait. Mais c'était encore un domaine où le chevalier excellait. Il semblait avoir tout lu et retenu, de Ptolémée à Copernic, et jusqu'à Galilée et Kepler. Le chevalier s'abstint cependant de préciser qu'il avait également de solides notions d'astrologie, pouvait tracer un zodiaque et l'interpréter. Il ne craignait pas tant de chatouiller l'orgueil de la baronne, que de susciter son intérêt et devoir causer légèrement d'un sujet sérieux. Pour Kantz, l'astrologie était tout sauf une distraction de salon destinée à tromper l'ennui et flatter la vanité de riches désœuvrés.
("Les Masques de Wielstadt")