Il pensait qu’à plus de quarante ans elle aurait envie de poser ses valises et d’arrêter de risquer sa vie aux quatre coins du globe.
Il aurait d’ailleurs mieux fait de fermer sa gueule et de ne pas lui faire part de son sentiment. Il se rappelle la dispute qu’ils ont eue lorsqu’il lui a demandé qui regardait ses reportages. Et si ça valait le coup de risquer sa peau en courant après l’interview d’un chef Taliban, de rebelles kurdes ou de djihadistes encerclés. Tout cela pour un auditoire qui attend impatiemment Hanouna. Les trucs qu’elle dénonce n’intéressent qu’un microcosme de bobos parisiens.