Comme une tache d'eau
sur le silence des montagnes
. . . se tisse,
éloquente chorégraphie,
de l'abstrait au flagrant
quand la voix s'épure et l'avive,
l'île vibrante et bleue,
inabordable et pure.
En son tréfonds
ces murmures qui l'octavient.
Se réécrit le pur silence
et
minérale exclamation, de mots roulés
quelque invention rapide et volatile,
fougueuse
et triste
et noire quelquefois
sans apprêts équarrie ou polie,
que précède
l'hymne
aux vocables soudés.
Chevauche
assourdi
l'oublieux.
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