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Critiques de Pierre Zaccone (12)
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Histoire des bagnes depuis leur création jusq..

Abandonné sur plusieurs tonnes de papier à recycler, perclus de vieillesse et ne résistant plus que par quelques coutures, un bon gros volume semblait là avoir accepté son triste sort.

Mais, c'était sans compter sur un petit matin de tri frileux qui nous sourit à tous les deux.

"L'Histoire des bagnes" de Pierre Zaccone m'est tombé sous la main.

Les deux volumes réunis en un seul.

La date d'édition a été mangée par les souris.

Merci à elles de n'avoir pas attaqué le texte qui est complet, un peu jauni ... mais pas tant.

Pierre Zaccone est revenu à Brest, la ville de sa jeunesse.

Vingt ans ont passé, le bagne a disparu.

Il se souvient , alors, avoir vu naguère "grouiller et sourdre tout une population de réprouvés".

Plus de sentinelles, plus de casaques rouges dans les corridors, plus d'argousins dans les cours, mais chacun de ses pas dans l'immense bâtiment évoque un drame ...

Pierre Zaccone se souvient, trente ans auparavant, avoir vu Joseph Bordelet marcher au supplice, railler le prêtre, cracher sur le crucifix et frapper du pied celui qui s'obstinait à le lui présenter.

Puis après avoir accompli ce sacrilège, gravir seul les dernières marches et se livrer résolument aux exécuteurs ...

Ce livre n'est pas une oeuvre d'imagination où l'auteur a inventé à plaisir et selon sa fantaisie.

C'est un livre documenté par les archives du Commissariat de la Marine.

C'est un livre plein de drames curieux et saisissants, de révélations inattendues et de détails pittoresques.

"C'est quelque chose comme l'histoire rouge du bagne, et l'on y trouvera tous les sinistres héros de ce monde de réprouvés parmi lesquels il ne faudra pas s'étonner de trouver de temps à autre un innocent !"

Puis, Pierre Zaccone, délaissant le bagne de Brest, va faire porter son étude sur celui de Rochefort, ceux de Belle-Ile-en-Mer et de Lorient, sur le bagne de Toulon, et, sans oublier les galères, sur ceux de Cayenne et de la Nouvelle-Calédonie.

Et clore son ouvrage sur un dictionnaire d'argot des bagnes de France ...

Paru en 1876, "l'Histoire des bagnes" est un livre passionnant.

Il explique précisément l'organisation des différents bagnes, en détaille les us et coutumes, et en raconte les anecdotes marquantes.

Ce livre est précieux car il est un témoignage direct, presque pris sur le vif.

Pierre Zaccone est un conteur talentueux qui sait allier le fait avec le pittoresque pour en extraire un légendaire captivant.

De plus, certaines des illustrations crayonnées de l'ouvrage sont magnifiques.

Il est des petits matins frileux de tri qui sont heureux ...

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La Recluse

Pierre Zaccone fait partie, à l'instar de Pierre Decourcelle, de ces romanciers quasi oubliés du XIXème siècle qui publièrent de très nombreux romans, alors "découpés" en feuilletons afin de garnir les gazettes et procurer aux jeunes filles et à leurs mamans bourgeoises des sensations fleurant bon l'anathème et la passion.



Toutefois, ne voyez pas dans cette introduction de mon propos quelque mépris car je suis une des rares lectrices à me rappeler leur existence et à me régaler à mon tour de cette prose romanesque où les amours contrariées et les aventures en mer ou sur terre foisonnent.



"La recluse" est en quelque sorte l'archétype de ce registre, on y retrouve toutes les caractéristiques stylistiques de l'époque - comprendre une langue savoureuse - ainsi qu'une trame bien faite pour faire palpiter les coeurs prudes : une jeune femme trompée par son amant, un nourrisson enlevé, une prisonnière, un bel amant chevaleresque, une amie fidèle, un couvent, plusieurs couvents même, des ennemis perfides prêts à tout pour parvenir à leurs fins et un dénouement en apothéose à la belle moralité.



Vous l'aurez compris, pour entreprendre cette lecture délicieusement datée, il faut vouloir jouer le jeu de son protocole, au risque d'en ressortir déçu.





Challenge ABC 2018 - 2019

Challenge XIXème siècle 2019

Challenge MULTI-DÉFIS 2019
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Éric le Mendiant

Un roman court, original dans l'oeuvre d'un feuilletonniste plutôt adepte du roman long à multiples trames et intrigues, Eric le Mendiant ravit par sa plume classique chargée de jolis mots bien choisis (paterne, ingambe...) et de phrases parfaitement tournées, et cependant déçoit précisément par sa brieveté. Ne parvenant pas à avoir la force brute d'une nouvelle, ni la profondeur de développement d'un vrai roman, ses personnages sont franchement survolés (en particulier le personnage éponyme, Eric le Mendiant, un antagoniste que j'ai adoré détesté mais qui apparaît vraiment trop peu) et même plutôt clichés. En effet, on échappe pas à un triangle amoureux hyper classique entre une jolie fille, son père bourru et un aristocrate transi d'amour. Si quelques éléments viennent casser le côté cliché du dernier, notamment une scène importante pour la deuxième partie de l'ouvrage, ça reste globalement cliché jusqu'à une fin attendue et sans grande surprise. L'intrigue est d'ailleurs faiblarde, sans grand relief, manquant d'approfondissement, et tout va si vite dans certains retournements que ça en devient peu crédibles. Très dommage, car par ailleurs l'auteur maîtrise bien le cadre de l'action, la Bretagne, où il vit alors, est à l'aise dans certaines scènes d'action (on retrouve les prémices du futur auteur de romans policiers), et offre des dialogues ciselés où l'on devine la vivacité des dialogues théâtraux mais sans l'emphase artificielle qu'ils ont parfois.



En somme, un roman écrit un peu à la va vite, qui aurait mérité plus de développement.



N'hésitez pas à découvrir ma chronique vidéo sur ma chaine youtube
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Le courrier de Lyon

Cette affaire passionnante aurait pu servir de support à un livre tout aussi passionnant. D'ailleurs, les deux premiers chapitres s'avéraient si prometteurs que je me jurais bien de me réconcilier avec P. Zaccone. Mais finalement non.



Une fois le crime découvert et l'instruction commencée, l'auteur cesse d'être romancier pour devenir chroniqueur de faits juridiques ou écrivain de rapports d'enquêtes.

Qu'il s'agisse d'un réquisitoire enflammé ou d'une défense passionnée, d'un journalisme détaillé, d'un roman palpitant sur l'affaire, tout m'eut mieux convenu que cette chronique anachronique qui consigne les faits dans le désordre, multiplie les noms, s'attarde sur des détails techniques et perd son lecteur après seulement quelques chapitres faute d'intérêt.



C'est navrant!
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La Balafrée - Le Secret de Clotilde (La Cellu..

Auteur de nombreux romans-feuilletons fort populaires en leur temps, Pierre Zaccone reste encore l'objet d'un culte fervent, sans doute moins pour ses talents de conteur, que pour s'être volontiers spécialisé dans des intrigues dressant le portrait des bas-fonds de la société, s'inscrivant ainsi dans la droite lignée d'Eugène Sue, sans toutefois partager les préoccupations politiques de ce dernier.

Pierre Zaccone n'était pas un militant, mais il était volontiers un journaliste soucieux de faire de ses romans de très bons reportages sans doute plus que de très bons récits. Cela fait de lui, encore aujourd'hui, un témoin privilégié de la société du Second Empire. Par ailleurs, ce graphomane infatigable a aussi publié nombre d'ouvrages d'anecdotes historiques, dont plusieurs sur l'histoire des bagnes et des prisons.

"La Cellule N°7" est un roman assez déconcertant, car Pierre Zaccone ne nous apparait guère ici comme un écrivain très rigoureux, et il s'égare facilement dans les intrigues qu'il construit.

L'action se passe principalement à Paris, entre 1860 et 1865. le jeune John Gardener y est accusé d'avoir assassiné sa fiancée Clotilde de Lucenay, une jeune aristocrate qui se préparait à s'enfuir avec lui, car sa famille désapprouve ce mariage. Alors qu'ils se dissimulent dans un hôtel rue de Rennes, John Gardener sort durant la journée pour faire quelques courses. Lorsqu'il revient quelques heures plus tard, il trouve Clotilde assassinée, d'un coup de pognard en pleine poitrine. Pris de panique, John s'enfuit en emportant un foulard gorgé de sang, mais il est reconnu à Laval et ramené à Paris. Cette tentative de fuite éperdue et le foulard ensanglanté que l'on trouve dans sa poche ne témoignent guère en sa faveur. Après un bref procès au cours duquel il clâme son innocence, John est condamné à mort pour assassinat, et il est immédiatement incarcéré au Dépôt de Mazas en attendant son exécution, et plus précisément dans la cellule n°7.

Une légende urbaine court sur cette cellule n°7, qui serait "la cellule des innocents". le hasard ferait que la plupart des condamnés enfermés dans cette cellule auraient bénéficié d'une grâce de dernière minute avant de passer à la guillotine. John Gardener s'accroche à cette perspective, mais la grâce ne viendra pas. Quelque chose de bien mieux se présente : il est délivré par un mystérieux individu. Ensemble, les deux hommes s'enfuient en Amérique. Et voilà pour la courte première partie du récit.

Nous retrouvons ensuite cinq ans plus tard les mêmes personnages, mais dans des situations radicalement différentes, gravitant autour d'un salon mondain tenu par Lucien de Senneterre, fréquenté exclusivement par des diplomates et des gens de la haute société. En habile tireur à la ligne, Pierre Zaccone consacre bien 250 pages à présenter de nouveaux personnages, qui ne sont en fait que ceux de la première partie du roman qui se sont forgés de nouvelles identités, que le lecteur est amené à reconnaître au fur et à mesure qu'il avance dans sa lecture.

Tout le monde est bien là, même Clotilde de Lucenay qui, finalement, n'est pas morte - on ne sait pas par quel miracle, et Pierre Zaccone semble avoir tout bonnement oublié d'expliquer cette fantaisie. Désormais connue sous le nom de Madame Murder (?), Clotilde cherche en fait son assassin - qui n'est donc de ce fait pas vraiment son assassin - et finit par le trouver en la personne du Prince Liprani, un diplomate venu d'Inde, et qui lui fait une cour très appuyée, principalement pour qu'elle ne le reconnaisse pas comme son assassin, vu que lui la reconnait parfaitement (étrange stratégie par ailleurs).

C'est l'une des particularités grandement insolites des personnages de ce roman : ils se reconnaissent parfois et parfois pas, simplement parce qu'ils ont changé de nom, et éventuellement de garde-robe...

Clotilde a engagé un redoutable limier qui est lui-même un as du déguisement, et qui porte pas moins de trois noms différents durant tout le roman, sans qu'à aucun moment cette multiplicité des identités ait la moindre raison d'être, vu qu'il est un inconnu pour tous les gens qui l'approchent. Il s'agit pourtant de l'homme qui a délivré John Gardiner de la cellule n°7. Son travail, grassement payé par Clotilde de Lucenay/Mme Murder, qui ne reconnait pas toujours d'ailleurs son propre détective quand elle le croise, consiste à réunir des preuves sur la culpabilité effective du Prince Liprani dans la tentative de meurtre de Clotilde de Lucenay.

Car selon ses propres propos, le Prince Liprani possède un frère jumeau "maléfique", prénommé Léo, devenu voyou et chef de bande, et qui suit à la trace son frère diplomate afin de faire des mauvais coups en jouant de sa ressemblance filiale. Mais ce Léo existe-il bel et bien, ou n'est-ce que le prince Liprani qui mène une double vie en jouant les deux frères à tour de rôle ?...

350 pages ne seront pas de trop pour démêler cette intrigue abracadabrante, car de plus, Léo est en ménage avec "La Balafrée", une ancienne prostituée qui l'assiste dans ses basses oeuvres, et qui se trouve être Héloïse, l'ancienne femme de chambre de Clotilde de Lucenay, qu'elle ne reconnaîtra cependant pas quand elle la croisera sous sa nouvelle identité de Madame Murder (et vice versa). Le détective, principalement nommé Buvard, se servira de cette femme pour arriver à ses fins, allant même jusqu'à faire enlever Léona, la fille que la Balafrée a eu avec Léo. A moins qu'elle ne soit en fait la fille du Prince Liprani ?...

Tout l'intérêt de ce roman repose sur ce chassé-croisé labyrinthique, qui en dépit de ses nombreuses invraisemblances, augmentées des erreurs factuelles - volontaires ou non - de l'écrivain, parvient à retenir agréablement l'attention du lecteur, moins passionné toutefois d'apprendre qui est le véritable assassin que de savoir comment Pierre Zaccone va se sortir de cet improbable imbroglio, qu'il tisse tout seul et dans lequel il se prend lui-même les pattes.

La plus grande qualité de ce roman est d'être un exercice de style narratif basé sur rien ou presque : un meurtre qui n'en est pas un, et dont on n'apprendra jamais ni comment la victime a survécu, ni même pourquoi le crime a eu lieu; l'assassin une fois identifié confessant qu'il n'avait ni le vol ni le viol pour mobile. Mais alors pourquoi, bon sang, pourquoi ?

Sans jamais être ouvertement humoristique - sinon dans le choix souvent incongru des différents patronymes des personnages, "La Cellule N°7" n'est pourtant pas un roman qu'il faut lire au premier degré. Pierre Zaccone semble s'être beaucoup amusé à l'écrire, sans doute aussi à l'improviser au fil des jours, et son roman ressemble davantage à une expérimentation feuilletonnesque qu'à un roman-feuilleton dans les règles de l'art. Néanmoins, à certains détails qu'on pouvait déjà juger risibles à l'époque, comme le fait que régulièrement, face à certains rebondissements, différents personnages répètent : "Oh, mais ce genre de situation n'arrive vraiment que dans les romans !", on sent pointer une ironie quelque peu goguenarde, que Pierre Zaccone sait exactement tempérer de manière à ce qu'elle reste équivoque, voire imperceptible pour les lecteurs les plus primaires.

À côté de cela, si ce roman rate sa démonstration, intentionnellement ou non, et frustrera fatalement les amateurs d'intrigues alambiquées mais parfaitement logiques, l'amateur d'ambiances désuètes y trouvera une honorable pitance, car Pierre Zaccone n'est pas un narrateur qui se contente de déplacer ses personnages d'une maison à une autre : la plupart des scènes sont en extérieur, et donnent au lecteur le sentiment de faire une promenade vitaminée dans le Paris du Second Empire, en journée comme en nuit, dans les parcs et jardins, dans les rues et les coupe-gorges, dans les estaminets mal-famés, dans des trains et les calèches, et même dans quelques petites villes de banlieue parisienne ou de province.

Pierre Zaccone aime l'action et le déplacement, même si l'inspiration n'est pas toujours au rendez-vous ou que des personnages-clés se croisent en des endroits insoupçonnés sans grand souci de réalisme. Quelques passages sont néanmoins de très grande qualité : l'enlèvement de la petite Léona, la surveillance de Tibart, les retrouvailles douloureuses de Clotilde et John dans une maison censée être inhabitée, sans compter la confrontation finale entre Clotilde et son "assassin". Tout cela est de l'excellent travail littéraire par un vieux routier du genre, capable d'être grandiose quand il se donne du mal pour l'être, même si l'influence d'Eugène Sue est écrasante, et, à la vérité, déjà quelque peu datée en 1874.

"La Cellule n°7" est donc une indéniable curiosité dans un genre pourtant très éculé, dont il démontre à la fois la désuétude absolue et le charme persistant. Cela donne en tout cas envie de s'investir davantage dans l'oeuvre de Pierre Zaccone, ne serait-ce que pour y découvrir des choses pires ou meilleures, car, et c'est loin d'être banal, par les qualités remarquables et par les défauts affligeants de ce roman, il faut admettre que Pierre Zaccone échappe au jugement du lecteur, à qui il semble avoir fait une jolie farce, comme pour mieux lui dire : "Tu ne sais pas encore de quoi je suis capable quand je suis sérieux"... Et le lecteur de se dire : il faut que je lise autre chose de lui pour être sûr. Et voilà comment on faisait des best-sellers en série au XIXème siècle...
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La dame d'Auteuil

[Roman audio, lu par René Depasse pour litteratureaudio.com]

Pour une fois, des personnages un peu crédibles et suffisamment développés pour susciter quelques émotions chez le lecteur. Également, une histoire qui tient la route et qu'on a plaisir à suivre.



Le texte est bien écrit, malgré quelques passages maladroits où les motivations des personnages sont moins crédibles mais l'ensemble est bon.

La lecture par René Depasse est très bonne et agréable. Même les dialogues sont parfaitement rendus, ce qui fait qu'on sait toujours qui parle. Bref, une assez bonne lecture.

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Une vengeance anglaise

Encore un texte inepte du point de vue du fond. Les personnages trop peu développés s'agitent autour d'une intrigue dont finalement tout n'est pas vraiment dévoilé, au point que le lecteur se demande un peu ce qu'il fait là...



Le texte est bien écrit, par contre, comme toujours. J'ai aimé la manière dont la narration change de personnage suivi pour son récit.

Mais globalement, l'ensemble est assez inintéressant.
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Histoire des sociétés secrètes, politiques et r..

Quatre beaux volumes sur les sociétés secrètes, bien entendu la franc-maçonnerie y tient un rôle important, c’est d’ailleurs pour ce sujet que je les aie achetés (à petit prix). Les tableaux présentés ici sont superbes aussi. En ce qui concerne ma lecture de ces quatre livres, j’ai plutôt apprécié le ton mais les informations données sont un peu trop vagues et ne présentent rien d’inédit de nos jours. Toutefois, pour l’époque, c’était sûrement une grande source de savoir, il faut aussi savoir se remettre dans le contexte pour apprécier les données écrites.

Les livres sont plutôt tournés vers l’occultisme, dans le sens de ce qui est cachés, mais peu d’informations farfelues, c’est plutôt bien documenté avec de belles descriptions de ce qui se déroule dans l’ombre. Globalement ça m’a plu mais je reste quand même avec peu d’intérêt sur ces livres, les quatre tomes ne présentent rien de très nouveau pour notre époque et c’est vraiment le petit prix auxquels je les aie trouvés qui m’a fait craquer, je ne m’attendais pas à plus d’informations concrètes que ce que je sais déjà, ce sont des beaux objets qui garniront ma collection.

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Éric le Mendiant

[Livre audio, lu par René Depasse, pour litteratureaudio.com]

J'ai à faire pour ce roman court, presque une longue nouvelle, la même critique que pour "Un clan breton" du même auteur : la fin est inepte et abrupte.



Néanmoins, le texte est beau et bien écrit. Quelques bons mots sur la campagne bretonne emportent le lecteur dans le paysage et la lecture par René Depasse est bonne.
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L'inconnu de Belleville

En 1875, un drame survient dans la forêt des Ardennes. Resté inexpliqué pendant longtemps, ce crime continue de terroriser la population. Quelques années plus tard, une énigme qui occupe la Sûreté parisienne semble avoir des liens avec le drame. Cyprien Leduc, archiviste paléographe, mène l'enquête.

Un roman feuilleton du XIXe, exhumé par les (excellents) Moutons électriques. Son auteur, Pierre Zaccone, fut surnommé en son temps « l'empereur du feuilleton ». Ce précurseur du genre policier, moins connu que Emile Gaboriau ou Gaston Leroux, a pourtant tout pour plaire : des personnages décrits de façon réaliste (il s'inspirait de Balzac), une intrigue "insoluble" à première vue et des chapitres qui alternent les points de vue. Le résultat est plaisant et dépaysant ! C'est aussi une bonne occasion de découvrir l'est parisien tel qu'il était il y a cent ans


Lien : https://collectifpolar.com/
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Un clan breton

[Livre audio, lu par Ar Men]

Moui... Récit court et un peu vain qui se termine comme s'effondre un soufflé trop cuit. Je l'ai trouvé sans grand intérêt, si ce n'est le contexte historique dans lequel se situe l'histoire. Et encore puisqu'aucune référence ne nous permet de le dater avec précision...



La lecture d'Ar Men est de bonne qualité, malgré son défaut de prononciation. Les effets musicaux en fond sont discrets et plutôt judicieux dans la mesure où ils n'empiètent pas sur le récit.
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La lanterne rouge

Je commence par le point négatif : beaucoup de coquilles, vraiment beaucoup!

Après c'est une réédition d'une œuvre qui a très bien marché au 19ème mais qui est tombée dans l'oubli et qu'ils sont allé déterrée donc un document précieux et peut être pas numérisé. Les débuts du roman judiciaire et il est merveilleux!

L'histoire se déroule dans le Paris du 19ème, dans les milieux aisés. On commence fort avec une tête coupée puis on enchaine sans préambule sur une intrigue complexe plusieurs années après. Diverses vengeances, un personnage principal très sympathique, un méchant charismatique, élégant et toute une galerie de personnages étonnants et étranges. Il faut du temps pour comprendre où l'on va et la fin est fabuleuse on ne sait si l'apprécier ou non. Vraiment une très bonne œuvre.
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