Si chacun faisait l’effort de comprendre que, sous les reproches qu’il croit adresser à l’autre ou bien sous les injures dont l’autre l’agonit de tout son cœur, c’est la même rengaine qui se donne à entendre, peut-être se disputerait-on moins ? Si l’on était capable de se dire que ce n’est pas parce que l’autre a des défauts qu’on ne l’aime plus, mais que c’est parce qu’on ne l’aime plus que ses défauts nous semblent insurmontables, en finirait-on plus vite ?