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Invité : Raphaël Pitti - Médecin humanitaire & responsable formation de l'ONG Mehad-France
40.000 morts : bilan effroyable en Turquie et en Syrie
Séismes en Turquie et Syrie : une catastrophe humanitaire
Il faut supprimer en nous tout ce que nous n'aimons pas chez les autres : égoïsme, violence, rejet, haine, intolérance, tout ce qui pousse les êtres humains à une confrontation constante, mère de toutes les souffrances. Dans les pays où la violence et la faim sont imposées au peuple, ou chez nous, au pied de nos immeubles, il faut toujours se méfier de cet article "les" dont se servent tant de criminels pour enfermer "les" juifs, "les" Roms, "les" musulmans, "les" migrants, "les" SDF dans un corset définitif d'étrangers, inconnus et lointains, oubliant les liens qui nous unissent en humanité.
A qui sommes-nous étrangers, si ce n'est à l'autre que l'on ne veut pas rencontrer? Il y a tellement plus de joie à aller à la rencontre de l'autre et à lui faire découvrir des choses qu'il ne peut pas voir.
Détaché de tout, en ayant la foi, l'amour, en vivant le présent sans me préoccuper de demain, je suis dans la confiance. Que m'importe ma vie, je me suis débarrassé de la mort, je n'ai plus peur de rien. Je suis partout chez moi. Je suis libre.
Quand on tue un médecin, un infirmier ou n'importe quelle personne qui soigne, c'est l'esprit même de l'humanité que l'on veut détruire.
Maman ne sera jamais douce et tendre avec ses enfants. J'ai compris depuis que beaucoup de personnes ne peuvent donner que la tendresse qu'elles ont reçue.
Dénoncer la violence est aussi une forme d'urgence. Comment se taire devant l'horreur ? Comment lutter contre la banalisation du mal ? Comment éviter de s'habi-
tuer à la multiplicité des conflits et des troubles dans le
monde, et au Moyen-Orient en particulier ? Force est
de constater que ces guerres sont de plus en plus vite
oubliées. L'homme s'habitue à l'atrocité ou du moins il
s'est habitué à ne pas la voir. Je témoignerai parce que
je ne suis pas aveugle.
Je prie depuis l’enfance et, dans ces moments de prière, de relation avec Dieu, s’installent en moi la confiance, la sérénité, la paix et la joie ; s’éloignent les mauvaises pensées. Il m’arrive alors de répéter comme un mantra : « tu aimeras Dieu, de toute ton âme, de tout ton cœur, de toutes tes forces. » Rien ne peut me détourner de ces instants... Cette discipline m’aide à rester debout, à aller de l’avant.
En médecine comme ailleurs, la relation humaine est une priorité. Soigner, c'est d'abord une rencontre avec l'autre. Prendre le temps de s'asseoir, de saisir la main du patient ou de passer la sienne sur son front. Rassurer par sa présence, comme le fait un guide de haute montagne qui emmène des débutants affronter une paroi difficile et qui dit : " Pas d'inquiétude à avoir, j'assure."
Mais l’urgence ne concerne que les pays occidentaux développés (...). En cela aussi, la vie n’a pas le même prix selon où l’on se trouve.