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Critiques de Raven Gregory (21)
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Wonderland, tome 1 : Retour au pays des mer..

Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Graph Zeppelin pour cet envoi.

Peu familière des comics, je suis néanmoins amatrice du format graphique tout comme du thème abordé à savoir une réécriture du conte de Lewis Carroll. C'est donc assez confiante et curieuse que j'ai débuté cette lecture.

Il s'agit d'une suite aux aventures de la fillette au pays des merveilles. Alice, devenue adulte, a eu deux enfants, mais sombré peu à peu dans la folie. Sa fille Caroll Ann (surnommée) Callie va engager son propre voyage au pays des merveilles et revivre en version assez horrifique les aventures passées de sa mère (le charpentier meurtrier, le chapelier lubrique, le chat de Cheshire monstrueux), l'univers est truffée de scènes macabres et pour le moins sanglantes.

Les secrets de la famille Liddle sont bien sombres tout comme le lien du monde réel avec celui des merveilles et une malédiction à base de rite sacrificiel est mis au jour au fur et à mesure que les personnages sombrent eux un à un dans la folie suintant de ce monde cauchemardesque.

Les illustrations sont très fines et les références pertinentes. L'intrigue et le choix de perspective sont très originaux. J'ai apprécié cette lecture même si je ne suis pas une fana d'horreur et encore moins de gore surtout en graphique. Je serais curieuse de lire la suite des aventures de la fille d'Alice et de percer le mystère de ce lien originel avec le Pays des Merveilles.

A lire pour les amateurs de l'univers et du genre horrifique gore, à réserver aux estomacs bien accrochés cependant.
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Grimm Fairy Tales, tome 40 : The Goose and ..

Les comics Grimm Fairy Tales prennent le pari d'allier monde contemporain et contes des frères Grimm pour un résultat qui sent fort la série Z et la BD à la chaîne. Qu'à cela ne tienne, entre deux (grosses) paires de seins, une de talons hauts et quelques mini-jupes courtes au possible, la morale des contes populaires allemands est bien là, foutant généralement des claques à des jeunes gens mal élevés. Des récits dans le récit (plutôt bien faits et résumant l'essentiel des contes) donnent un petit intérêt à cette série.



Dans ce numéro 40, la fille d'un des hommes les plus riches du monde va être confrontée à la morale implacable de la poule aux oeufs d'or... la CB de papa va être bloquée ! Oh My God ! Mais au lieu de faire amende honorable, la garce qui n'a pas vraiment envie de se plier à quelque règle que ce soit ni de suivre les conseils d'une vieille fable désuète, va piller son géniteur et s'enfuir en Australie... Cot Cot Codet...
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Wonderland Intégrale

Qui n'a jamais vu, ou eu l'histoire d'Alice au Pays de Merveilles racontée dans son enfance ?

Ce conte fabuleux narré aux heures du couché pour développer l'imaginaire du bambin afin qu'il rêve d'histoires épiques, douces et incroyables...

Et bien heureusement que le récit de Lewis Carroll va dans ce sens, car si vous vous basez sur l'interprétation de cette BD, soyez en sûr, les rêves seront plutôt de sacrés cauchemars façon univers monstrueux Lovecraftien !

Oui, ce comics est une œuvre fantasmagorique et horrifique, gore et macabre !



Ce livre rassemble la série des trois tomes "Retour au pays des merveilles", "Au-delà du pays des merveilles" et "Fuir le pays des merveilles".

Autant dire que le volume de cet album est bien conséquent avec pas moins de 540 pages environs.



Le récit de Raven Gregory se situe donc après la fameuse histoire d'Alice.

Cette dernière devrait normalement avoir tout pour être heureuse, mariée, deux enfants, une belle maison etc.… mais elle ne l'est pas.

Ayant survécu à une tentative de suicide quelques années auparavant, elle végète dans la maison, en l'état de presque catalepsie, avec pour seul réconfort un petit lapin domestique blanc...

Evidemment l'atmosphère familiale s'en est vue totalement dégradée, bien qu'un membre de la famille reste continuellement auprès d'Alice pour éviter la récidive...



Caroll, surnommée Calie, la fille, fait preuve de nonchalance et d'une certaine dépravation.

Johnny le fils semble lui aussi perturbé sans trop savoir au début qu'elle pourrait être son "addiction"

Et enfin Lewis le mari a fini par se lasser et trompe ainsi Alice.



Vous allez me dire déjà "Bonjour le tableau !", mais voyez-vous, ceci n'en est que l'infime petite introduction...



Tout va très vite se précipiter, et bien sûr encore empirer, lors que Calie (la fille donc, et aussi la véritable héroïne de l'histoire. Vous aurez remarqué au passage que Calie est l'anagramme de Alice) sera happée par "Wonderland".

Un monde de folie, bien noir et lugubre, véritablement cauchemardesque, va se révéler, bien loin de l'univers enchanteur de la fable enfantine.

Le scénariste nous a concocté une incroyable fiction, mélangeant donc les genres littéraires, ponctuée de rebondissements infernaux et de secrets de famille bien tumultueux.

Cela en devient fascinant, à tel point que l'on ne quitte plus l'album avant de l'avoir fini, comme si l'auteur nous avait lui aussi lancé un maléfice envoutant nous obligeant à assister à l'ensemble du spectacle jusqu'à son dénouement.



Ajoutez à cela de nombreuses références, de petits caméos, de messages subliminaux, de détails interpellant (à l'image de l'anagramme de Alice), etc.…, que les auteurs ont parsemé à foison dans les planches qu'il nous en serait probablement impossible de tous les énumérer.

Irrémédiablement notre cerveau s'en rappellera inconsciemment à l'histoire de Lewis Caroll, mais aussi aux songes de HP. Lovecraft, aux frayeurs de S. King etc...

Bref du grand art dans le contrôle des détails. Cela promet des heures d'observation pour les lecteurs aguerris.



Côté dessin, c'est aussi d'une maîtrise ensorceleuse.

Les femmes dessinées sont toutes divines (ou presque...) répondant au cliché de l'idéal physique du commun des hommes (en bref elles ont des plastiques de rêves... (ou cauchemardesques selon le genre du lecteur ;-)))

Les personnages de Wonderland sont des plus inquiétants soit par leur monstruosité apparente, soit par leur perfection cachant les atrocités.

Vous aurez donc des frissons pour chaque rencontre des protagonistes de l'histoire originelle : Le chapelier, le chat du Cheshire, La reine de cœur, le lapin etc...

Les couleurs particulièrement chatoyantes et oniriques vous mettront étrangement mal à l'aise de par leurs saturations, contrastes, tonalités, et les dégradés presque parfaits.

Le trait des auteurs est fin, fluide, asservi, subjugué, rendant les expressions et les effets de surprise presque insoutenables.

La multitude des plans, des mises en scènes, et le rythme de leurs enchainements, associés au découpage chaotiquement structuré, contribuent sans aucuns doutes au sentiment d'angoisse et de désordre permanent.



Graph Zeppelin, comme à son habitude, nous gratifie aussi de superbes bonus en fin d'ouvrage avec des croquis, des exemples de story-board et/ou d'étapes de conception de la BD etc...



A la fermeture du pavé, on se demande finalement qui sont les plus fous : les récits, les auteurs qui les ont conçus, ou vous-même lecteur qui en êtes arrivé au bout.

Tout amateur de comics sanglant, dérangeant, pervers, psychopathe et autres, se doit de lire cette intégrale.

Par contre si la vue de sang ou les atmosphères effroyables ne sont pas votre tasse de thé, gardez-vous bien d'en parcourir les pages !


Lien : https://www.7bd.fr/2022/02/i..
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Wonderland, tome 1 : Retour au pays des mer..

L'intrigue se développe lentement autour de la fille d'Alice où l'on va suivre sa quête personnelle, mystique et psychanalytique. Il y a de bonnes idées bien exploitées dans l'histoire, on devine parfois la suite des événements sans que cela nuise à la lecture.J'ai bien aimé cette adaptation qui met en valeur le modernisme. C'est parfois assez sombre et sanglant, ce qui n'est pas pour me déplaire.



Il faut un temps d'adaptation assez rapide avant que le graphisme se transforme d'une énigme en régal pour les yeux. Les styles divergent souvent et démontrent le talent hors norme de l'auteur. Ces changements ne se font pas sans raison, ils sont explicites ou fusionnels avec le texte.



J'ai été bluffé par le dessin superbe, l'encrage est très fin et la mise en couleur informatique est tout simplement sublime. L'outil est maîtrisé et mis à forte contribution pour offrir des cases ultra-détaillées. En effet, les personnages sont ciselés, les bâtiments majestueux et très soignés, les plans larges somptueux, les plans serrés emplis de mouvements et d’expressivité…



A la fermeture de l’album j’avais un peu la sensation de m’éveiller après un long et doux rêve ou un cauchemar, c'est selon. C'est cela Wonderland.
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Alice à Wonderland : De l'autre côté du miroir

Aujourd'hui, je vous parle de «Alice à Wonderland» de Raven Gregory, Robert Gill et Jason Embury et c'est aux éditions Graph Zeppelin.

J'ai eu la chance de gagner ce très beau livre lors de la masse critique Graphique de Babelio.



Les auteurs revisitent de façon horrifique l'histoire d'Alice qui, cette fois, ne trouvera pas de merveilles lors de son voyage. Éloignez donc tout de suite ce livre de vos jeunes enfants car il ne leur est pas destiné. Petite parenthèse, j'ai compris au fur et à mesure de ma lecture qu'il s'agissait du préquel des autres tomes proposés par les auteurs avec des renvois réguliers à ceux-ci.

Comme vous pouvez le voir sur la couverture, Alice a bien grandi, non pas parce qu'elle a fait une consommation abusive de champignons mais parce qu'elle est devenue adulte. Elle a également une façon plutôt sexy de s'habiller (et encore ce n'est pas « totalement » flagrant sur la couverture) et pas forcément pratique pour faire ce qu'elle a à faire mais elle s'en accommode sans problème.

Les événements narrés ne sont pas toujours simples à comprendre et je me suis sentie parfois un peu perdue mais en même temps c'est totalement raccord avec cet univers empreint de folie et de bizarrerie.

Si le récit d'origine me semblait plutôt lent (commentaire totalement personnel), cette fois les scènes d'action sont nombreuses et sanglantes. Les personnages tels que le chapelier, le chat Cheshire et j'en passe sont bien présents mais beaucoup plus flippants et encore plus dérangés que dans le conte de base.

J'ai trouvé qu'il y avait une évolution du personnage d'Alice passant de la simple petite naïve à une véritable héroïne badass qui saura se battre comme un lion pour atteindre son objectif…. mais il faudra attendre la fin pour voir cela.

Les dessins, quant à eux, sont très beaux, sombres et colorées à la fois, véritable prouesse pour donner un nouveau souffle à cette oeuvre tellement connue.

Au final, c'est une version revisitée très réussie que je vous recommande.

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Wonderland, tome 1 : Retour au pays des mer..

Prends garde à toi, toi qui est perdu, car ici, tout n'est que plastique fondu et boucherie frénétique.

La jeune Alice est devenu une belle femme et une dépressive mère de famille. Hantée par son lourd passé dans le Wonderland, Alice Liddle ne fait que susciter l'angoisse et l'inquiétude de sa fille Carol Ann, une somptueuse goth.

Cette dernière va vite partager le secret, ou plutôt, la folie de sa mère.



Bienvenue dans une nouvelle vision du Wonderland. Nouvelle mais pas originale non plus car les auteurs de l'écurie Zenescope nous impose une nouvelle version cauchemardesque des aventures d'Alice au pays des Merveilles, cette fois vécu à travers un personnage inédit, sa fille Carol Ann.

Le ton est résolument badass et horrifique.

On assiste à un manège de scènes ensanglantés, de créatures hideuses et de caractères bien timbré... de la folie, il y en a, mais c'est une folie qui semble traitée à travers les yeux d'un scénariste de 12 ans d'âge mental. Tout le merveilleux parfois effrayant, parfois hypnotique , souvent poétique est ici recyclé et démoli dans une mauvaise ambiance plastique et ultra grossière.

Je ne suis pas non plus un gros prude rigide, je ne crache sur les comics gore ou sexy, quand à Alice au pays des merveilles, j'ai adoré son traitement cauchemardesque dans son adaptation vidéoludique Alice madness return par exemple.

Mais là, cette adaptation, cette pseudo version trash, elle est tout simplement à vomir. Ce n'est pas le gore qui est dérengeant, c'est juste que c'est du mauvais gout. C'est traité avec suffisamment de puérilité pour qu'on ai envie de tarter les personnages et de gueuler à l'oreille du scénariste : " Pourquoi tu craches ta haine mon petit ? "

Rien à redire cependant le dessin , c'est une ambiance bien feutrée, bien sombre, c'est un dessin propice à l'atmosphère disons avec des personnages féminins très bien mises à valeur. Disons que le dessin sert la puérilité de cette version qui semble conçues pour des petits ados en manque de sensation "fortes"...



Un mauvais traitement qui pourra sans doute ravir les amateurs d'ambiance hardcore et sexy , cela dit, je ne suis pas un expert mais je pense qu'il existe de comics du même gabarit en mille fois mieux... Autrement passez votre chemin devant ce traitement raté de l'oeuvre de Lewis Caroll.
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Wonderland, tome 1 : Retour au pays des mer..

Je crois bien que c'est la première fois que j'apprécie et que je déteste autant une lecture en même temps.



L'ouvrage est follement dérangeant, assez barge et un peu déplacé à quelques moments.



Comme la couverture l'indique, ce comics présente un remake d'Alice au pays des merveilles à la sauce moderne. Moderne et meurtrier. Car dans cet album, il y a du sang à gogo et des gros seins. Je crois que la série ne se résume qu'à cela pour moi.





Je pensais prendre une claque et être surpris, au final je suis déçu mais aussi totalement fan des illustrations. Voilà pourquoi je reste perplexe.



Je ne pense pas me lancer dans la lecture du second volume mais ce fut une étrange découverte que d'autres apprécieront sûrement j'en suis sur !
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Alice à Wonderland : De l'autre côté du miroir

J’étais très content d'avoir remporté ce livre pour la Masse Critique, puisque c'était mon livre préféré parmi les propositions.

Malheureusement, je suis en peu déçu après lecture finalement.

J'ai relu au préalable les deux histoires d'Alice de Lewis Caroll pour me remettre en tête l'univers en question.

Ce que je savais pas, par contre, c’est que cette intégrale, était en fait une préquelle d'une série se déroulant dans le même univers racontant les aventures des descendants d'Alice. Série qui intègre un plus grand lore mélangeant Wonderland, Oz, l'univers Lovecraftien etc.



Ce qui est intéressant dans cette version c'est qu'on essaye d'approfondir un peu plus l'histoire personnelle des personnages secondaires.

Le scénario se déroule à notre époque.

Attention, malgré le titre cette histoire reprend des elements des deux recits originaux d'Alice.

L'auteur a également essayé de rendre cette version plus « glauque » pour bien faire passer l'idée de la folie de Wonderland, ce qui était déjà le cas dans pas mal des réécritures de l’œuvre originale. Néanmoins c'est dommage que le coté « glauque » se soit limité a une augmentation de la violence.

Les images sont assez originales. Je note une forte inspiration du jeu vidéo Alice Madness Returns. Notamment pour l'image fait du chat de Cheshire et le Jabberwock. (Jabberwock qui joue ici un rôle à part entière, là où dans tout autre version réalisée d'Alice, il reste à peine mentionné.)



Le point qui par contre ne passe pas, est celui des tenues hyper-sexy.

Tout personnage féminin est dessiné hypersexualisé sans aucune raison.

(Déjà qu'elle grandi des années durant son sommeil, et se réveille avec une tenue de même couleur a sa taille mais changé qui n'as plus rien a voir avec la robe qu'elle portait enfant. Ce qui n'a aucun sens.)

Chez Alice on voit même un rapport selon son pouvoir. Plus elle gagne en force, moins elle semble porter de vêtements.

Et comme j'ai déjà noté, c'est limité aux personnages féminins, étant donné que lors du déshabillage d'un homme, il restera en boxer-short peu élégant. Avant de se retrouver soudainement derrière un paravent pour changer sa tenue !

En soi, tout ça n'aurait pas fais tâche si l'histoire avait un but érotique. Mais puisque ce n'est pas le cas je trouve ça juste déplacé. (On aurait pu également soumettre les hommes au même régime vestimentaire hyper-sexy que les femmes, tant qu'a faire.)



Donc pour résumer, …

L'histoire est assez originale mais manque un peu de cohérence a certains endroit.

Le coté vestimentaire me semble un peu déplacé. Mais au vu de l'univers dont il est issu (Grimm Fairy Tales), ça semble être le règle là. Donc à celleux qui ont déjà lu des BD venant d'une de leurs séries, ça pourrait très certainement plaire.
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Alice à Wonderland : De l'autre côté du miroir

Clairement présentée comme une version alternative d'Alice de Lewis Carroll, cette série est davantage axée sur une version très adulte des aventures de la célèbre jeune héroïne. Il ne s'agit plus ici de émerveiller devant les trouvailles linguistiques de l'écrivain, devant la folie des personnages ou l'innocence de la gamine qui traverse ce monde en espérant se réveiller.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Alice à Wonderland : De l'autre côté du miroir

Qui n'aime pas l'histoire d'Alice, un plaisir de lecture que cela soit en version originale ou en version française.

Merci dans tous les cas au masse critique pour m'avoir permis de découvrir cette version d'Alice.

Malheureusement, pas trop d'emballement après cette lecture, beaucoup de violence, une accentuation un peu trop prégnante presque à l'overdose.

Cependant, nous avons quand même un roman graphique intéressant qui nous montre une Alice plus âgée, qui doit affronter la société.



L'exploitation du thème aurais pu être plus approfondie et avec une mise en scène contenant plus de suggestion de la violence aurais été plus sympas.

Mais malgré tout, cela reste une lecture intéressante.
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Alice à Wonderland : De l'autre côté du miroir

Je viens de terminer cette bd et... pffff.

Ca aurait pu être foutrement bien. Mais ce n'est pas suffisamment abouti sur certains points.

Au lieu de jouer avec finesse sur le côté malsain de Wonderland et d'amener le lecteur à s'empêtrer dans une ambiance totalement folle, de jouer avec un univers qui se veut glauque et imprégné de démence, l'auteur ne sait que surenchérir platement dans la violence. Et c'est dommage!

Un petit cllin d'oeil à Alice Madness Return, dans le pelage du chat et la forme du jabberwock, qui ne vaut pas vraiment la peine d'être mentionné, mais je le note tout de même.

Par contre... Alice hyper sexualisée (ainsi que tous les perso féminin qui comptent), dans une version porno ou érotique, je n'aurais rien eu contre. (et encore, j'aurai réclamé des persos masculins soumis au même régime d'hyper sexualisation) Mais là? Qu'est-ce que ça apporte, sérieusement?

N'est-ce pas une stratégie carrément paresseuse pour attirer un lectorat masculin? Absurde.
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Wonderland Intégrale

Graphiquement, c'est tout à fait en osmose avec le ton du scénario, cela fonctionne plutôt bien. On est bien dans une histoire qui singe Alice au pays des merveille et il faut en accepter les codes !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Wonderland Intégrale

On peut parfois mesurer la force d’une œuvre au nombre de ses adaptations et réinterprétations. C’est le cas d’Alice In Wonderland/Alice au Pays des merveilles de Lewis Carroll et de ses avatars à foison — versions animées, filmées, jeux vidéo… — que neuf vies de chat (du Cheshire) ne suffiraient pas à recenser.



Cette fois, qu’avons-nous entre les mains ? Wonderland, impressionnante brique de près de 550 pages rassemblant la série de trois comics nés de l’imagination du scénariste Raven Gregory (et parus initialement en 2008-09 dans la collection Grimm Fairy Tales, de l’éditeur US Zenesope). (...) Raven Gregory ne s’est pas limité au seul univers de Lewis Carroll : son ambition a été de croiser les personnages de l’auteur britannique et le monde d’épouvante d’H.P. Lovecraft. Habité de silhouettes réinventées par le dessinateur Daniel Leister (le Chapelier, le Chat, la Reine de cœur, etc. sont tous là, habillés d’une chatoyante palette numérique — certains aiment le rendu très lisse, d’autres pas), Wonderland devient une dimension infernale menaçant de nous envahir, à moins que des initiés consentent à pratiquer des sacrifices ponctuels pour maintenir fermée la porte entre les mondes. L’hybridation fonctionne et on n’a jamais envie de lâcher le bouquin, les yeux pris dans les fils d’une intrigue qui privilégie grandement les personnages féminins. (...) Bien sûr, inutile de vous risquer dans ce pays des merveilles si les contes revus et corrigés façon comics pour adultes ne sont pas votre tasse de thé : Wonderland est résolument noir, pervers et sanglant, les filles y sont super sexy et les monstres cauchemardesques. Mais si, en librairie, la couverture vous fait de l’œil, l’air de vous dire « read me », n’hésitez pas, résister serait… pure folie.

Ma chronique complète est sur Khimaira !
Lien : http://www.khimairaworld.com..
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Wonderland, tome 1 : Retour au pays des mer..

Que dire de Wonderland : retour au pays des merveilles ? Tout d’abord, qu’il incarne la folie, la vraie, celle qu’on redoute, celle digne de cauchemars bordés de monstres, d’aucun échappatoire, de cruauté.



Tandis que le monde imaginaire est à l’origine doté de merveilles, il est cette fois-ci, façon Raven Gregory, doté de faits et personnages horrifiques. Si tu es fan de gore, d’horreur, tu ne peux qu’être transporté, comme Callie malgré elle, dans cet univers !



Les graphismes sont superbes, conviennent véritablement à l’ambiance voulue. De même, de nombreuses références et des hommages sont réalisés, notamment à travers des noms de certains personnages, ce qui est un bonus qui démontre la volonté des personnes ayant produit ce comics de faire plaisir ainsi que leur ouverture à l’histoire d’origine.
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Wonderland, tome 1 : Retour au pays des mer..

J'ai absolument adoré l'univers déjantée et un peu trash de ce comics. On est bien loin de l'adaptation Disney et cet ouvrage n'est pas à mettre entre les mains des plus jeunes indéniablement . Callie se révèle une héroïne à la hauteur de ce monde des merveilles pas si merveilleux. Les couleurs et les graphismes sont assez géniaux et donne une énergie supplémentaire à cette histoire.
Lien : http://www.unbrindelecture.c..
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Wonderland, tome 2 : Au-delà du Pays des Merv..

A tort ou à raison, on s’éloigne de plus en plus de l’œuvre originale de Lewis Caroll, même si les références perdurent de même le fan service. Un album de transition réussit.
Lien : http://www.bdencre.com/2019/..
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Wonderland, tome 2 : Au-delà du Pays des Merv..

À la fin du premier volume, Calie prenait la douloureuse décision d’envoyer son petit frère, Johnny, au Pays des Merveilles. Pour échapper à l’emprise de son ’grand-père’, elle fit également ses bagages et s’enfuit avec Brandon, fuite pendant laquelle elle découvrit qu’elle était enceinte.



On la retrouve ainsi avec une nouvelle identité à travailler anonymement pour vivre loin des malheurs qu’elle a vécus. Malheureusement pour elle, on ne quitte jamais vraiment le Pays des Merveilles. Ses souvenirs l’obsèdent, sa culpabilité la brûle de l’intérieur et elle sent au fond de son être que ce n’est pas terminé. Brandon est, lui, inquiet de la tournure des choses, il voit celle qu’il aime sombrer peu à peu dans la folie et il la sait torturée par des souvenirs irréels.



De son côté, Johnny a survécu au Pays des Merveilles et il semble même avoir une certaine emprise sur ses habitants. Il est assez fort pour intervenir dans la réalité et cela fait toute la force de ce deuxième tome. Le Pays des Merveilles vient directement à Calie en faisant des ravages sur son passage ! On voit se dérouler le plan de Johnny, il semblerait qu’il n’y ait pas de failles et on voit une Calie impuissante sur ce qui l’entoure. Cela fait mal au coeur et on va même jusqu’à se demander pourquoi son petit frère prend autant de temps pour s’établir. Mais tout a toujours une raison, ainsi on en apprend plus sur l’existence du Pays des Merveilles et de son lien avec les Liddle. On sent une vraie réflexion quant à l’histoire qu’on nous narre et c’est plaisant, car cela mène quelque part.



Graphiquement, c’est toujours un vrai plaisir pour les yeux et le papier glacé est de qualité rendant de très belles couleurs. Ici, on n’échappe pas aux scènes particulièrement crues et sanglantes, et on peut s’émerveiller face à la puissance de certaines mises en scène. Le Chat de Cheshire est par exemple très intéressant, ce dernier possède différentes formes, mais son esprit est toujours malfaisant et puissant. On regrettera cependant que la présence du bébé ne change absolument rien au physique de Calie, c’est invisible alors que notre héroïne est en principe à son troisième mois de grossesse. Ce n’est pas spécialement un problème, mais c’est dommage, car ça montre un certain parti-pris vis-à-vis du public.



Autrement, Wonderland confirme ce que nous pensions dans le premier volet. L’histoire est minutieusement réfléchie et ce tome déroule l’intrigue avec habileté. Nous sommes dans une continuité qui fait qu’on avale les pages avec la même intensité d’excitation et de curiosité. Il va être dur d’attendre le troisième volume (et avant-dernier tome), mais surtout de ne pas lui sauter dessus à sa sortie !
Lien : http://onirik.net/Wonderland..
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Wonderland, tome 1 : Retour au pays des mer..

Alice est revenue saine et sauve du Pays des merveilles tel qu’on a pu le connaître dans la version de Walt Disney ou la lire chez Lewis Carroll. Les années ont passé, elle a vieilli, s’est mariée et a eu deux enfants… Une vie parfaite jusqu’au jour où elle décide de mettre fin à ses jours. Alice est sauvée par sa fille, Carroll Ann, dite Calie, mais elle n’arrive plus à sortir d’une torpeur étrange et sans solution pour les médecins. Elle n’a des réactions que lorsqu’elle est en contact avec le lapin blanc que son mari lui a offert.



Maintenant adolescente, Calie se rebelle un peu face à cette famille dysfonctionnelle. Cette mère dont l’état la fait culpabiliser et ce petit frère avec un comportement un peu étrange font qu’elle fuit la réalité. Malheureusement, Calie va un jour retrouver Alice en train de faire une crise et elle va suivre le lapin blanc dans un Pays des Merveilles un peu moins enchanteur que dans nos souvenirs.



Ce premier tome de Wonderland est une mise en bouche absolument succulente. On retrouve de nombreux éléments (et d’indices disséminés tout au long de l’ouvrage) des œuvres qu’on connaît déjà avec un tournant tragique et gore. Le style graphique met les personnages en valeur, les figures féminines sont bien souvent attirantes, mais l’aspect sexy est vite remplacé par l’horreur des situations. Du côté des hommes, nous avons différentes physionomies et psychologies, mais, encore une fois, on découvre bien souvent des esprits tordus et déments. Attention, chacune des couvertures des 4 tomes de Wonderland est réalisée par des illustrations ayant des styles vraiment différents, ce n’est donc pas représentatif de celui utilisé tout au long de la série.



Au niveau de l’histoire, nous avons un aspect beaucoup plus sombre et adulte qui ressort. Il faut un bon chapitre pour mettre les choses en place et commencer à être vraiment emporté par l’histoire. Mais une fois que c’est parti, on ne peut plus s’arrêter tant on est absorbé par la narration. Des enjeux complexes sont tissés et on les comprend peu à peu avec délice. Il y a un titillement de notre enfance, car les personnages du Pays des Merveilles sont mis en scène, mais à la sauce sanglante et sans retenue.



Si la violence vous rebute ainsi que les scènes de meurtres explicites, cet ouvrage n’est pas fait pour vous. On voit de nombreuses entrailles (humaines ou animales), membres découpés et corps ouverts.



Wonderland n’est clairement pas à mettre entre toutes les mains, mais on ne peut pas passer à côté si le gore ne nous dérange pas. Calie est un personnage qu’on n’apprécie pas forcément dans un premier temps, mais elle évolue rapidement et doit grandir face aux révélations et aux chocs qu’elle subit.



Cette relecture d’Alice au Pays des Merveilles est excitante et la suite est plus que bienvenue. L’autre point positif, c’est que nous avons là une série courte (4 tomes prévus) ainsi, on n’aura pas le temps de se perdre dans les broutilles maintenant que tout est mis en place.
Lien : http://onirik.net/Wonderland..
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Wonderland, tome 1 : Retour au pays des mer..

Waaw! C'était bien sympa cette suite! Car au fond, il s'agit plus d'une suite que d'une réécriture...



J'ai bien aimé les références faites tout du long de ce comic et j'ai adoré tous les repérer (bon, "tous" est peut-être un peu exagéré, je suis sûre que j'en ai loupé plein... du coup merci pour les pages à la fin ^^ )



De voir que le monde des merveilles et devenu si sombre, si hard.... si gore! Sans vouloir passer pour une psychopathe, j'ai aimé ce qui est advenu du monde merveilleux d'Alice. Aimé car vraiment rien à voir avec ce qu'il était... et de connaitre la raison pour laquelle il est devenu comme ça... Je trouve ça appréciable que tout pourrait se tenir et qu'il pourrait réellement s'agir d'une suite du style "officielle".



Le style d'écriture est sympa et le rendu final avec les images bien dessinées, bien détaillées, font que c'est très facile et vraiment agréable à lire.



Je lirai la suite avec grand plaisir; je veux vraiment savoir ce qu'il va se passer, en espérant que ce qui arrive à Callie ne fasse pas qu'on tourne en rond. Impatiente de savoir ce qui arrive à Johnny aussi, qui est un personnage qui m'a beaucoup touchée.



Bref, il sort quand le tome 2??? :D
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Wonderland, tome 1 : Retour au pays des mer..

Merci à Babelio et les éditions Graph Zeppelin pour la réception de cet album dans le cadre d'une masse critique.



J'ai relu cette année Alice au pays des merveilles et suis friande des réécritures, adaptations et autres sur ce thème. Je me suis donc laissée tenter.



Au premier abord en feuilletant, la moindre des choses qu'on peut remarquer c'est qu'on plonge ici dans un univers très sombre et très sanglant!

Dès le début, Alice tente de mettre fin à ses jours et est sauvée in extremis par sa fille. On découvre que la famille Liddle est vraiment très spéciale et loin d'être un modèle! La folie est omniprésente et prend différentes formes.

On apprend à connaître les vilains petits secrets de cette famille avant que Calie, la fille d'Alice ne tombe elle aussi dans le trou du lapin blanc. On retrouve le parcours de sa mère mais là où Alice a connu une aventure pleine de magie et de folie plutôt dans le genre manifestations fantastiques, Calie tombe dans un monde d'horreur où tout le monde est perverti et assoiffé de sang! Âme sensible s'abstenir! Car l'intelligence et la ruse ne suffiront pas ici à sortir de ce mauvais rêve!



J'ai aimé cependant les explications données à la fin et cette ouverture sur une suite. Ça donne un petit côté prophétie et la promesse d'une suite pleine d'aventures.



Au niveau de la présentation et des dessins, ils sont vraiment d'une grande qualité avec beaucoup de détails. L'histoire est divisée par chapitre avec de belles pages de présentation. En plus des planches de dessins, nous sont présentés le journal d'Alice lorsqu'elle était jeune et les blogs de ses enfants. Chacun nous livre une partie de ses pensées, de ses peurs. Le petit plus: une double page à la fin ou l'auteur nous indique les petits clin d'oeil et petites subtilités qui ont été glissées dans le livre: références à l'oeuvre de Lewis Caroll, clin d'oeil aux personnes ayant participé à la conception ( dessinateur...).



Bref, les références à l'histoire originale y sont mais on plonge ici dans un univers plutôt trash: sang, sexe, drogue, crime, mort, démence, suicide,... Bien loin des fantaisies et de l'onirique de Lewis Caroll.
Lien : https://lizzoneimaginativeet..
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