Laissez un homme dans la solitude du désert et les sources du silence se répandront en lui. Du silence émanant des vastes étendues d'armoise, du couguar qui ronronne comme un essaim d'abeilles sous le soleil de midi, du silence jailli des rivières taries au fond des canyons. De tout cela l'homme s'imprègne, et quand il ouvre la bouche, de retour en ville, il l'expire.