Même si je ne suis pas très axée nouvelles d'ordinaire, j'en lis avec plaisir dès que je peux, notamment à chaque parution de la revue Bordel, à laquelle contribue d'ailleurs Régis Clinquart, et dont on retrouve (avec plaisir!) quelques extraits dans ce recueil de nouvelles.
FIAT NOX, est, à l'origine, un poème de Leconte de Lisle, que voici:
L'universelle mort ressemble au flux marin
Tranquille ou furieux, n'ayant hâte ni trêve,
Qui s'enfle, gronde, roule et va de grève en grève,
Et sur les hauts rochers passe soir et matin.
Si la félicité de ce vain monde est brève,
Si le jour de l'angoisse est un siècle sans fin,
Quand notre pied trébuche à ce gouffre divin,
L'angoisse et le bonheur sont le rêve d'un rêve.
Ô coeur de l'homme, ô toi, misérable martyr,
Que dévore l'amour et que ronge la haine,
Toi qui veux être libre et qui baises ta chaîne !
Regarde ! Le flot monte et vient pour t'engloutir !
Ton enfer va s'éteindre, et la noire marée
Va le verser l'oubli de son ombre sacrée.
Ca pose le mec, non?...
On est clairement pas dans une comédie sentimentale.
Comme on dit "âmes-hyper-sensibles-s'abstenir"...
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