« Nos lieux de justice pénale, protégés à la fois par le gendarme et leur aplomb, n’ont pas besoin d’une Bible posée sur une table, comme aux Etats-Unis, ni d’un crucifix accroché au mur, comme en Italie, pour intimer silence et respect. L’ordonnancement théâtral du prétoire nous signifie d’avoir à bien nous tenir une fois franchie la double porte capitonnée pour prendre place dans la salle d’assises ou la chambre d’appel, où n’importe qui ne s’installe pas n’importe où, comme dans une église. »