La panique se répandait parmi les défenseurs du camp: on disait tués les compagnons de Bohémond et de Saint-Gilles. Godefroi de Bouillon fut admirable : « Beaux seigneurs, si ces rumeurs sont vraies, si ces chiens déloyaux ont occis nos compagnons, il ne nous reste qu'à mourir comme eux, en bons chrétiens et en gens d'honneur. Ou si le Christ veut bien que nous le servions encore, vengeons le trépas de ces braves ! »