Nationalité : France
Né(e) le : 02/1999
Mort(e) le : 08/2000
Né(e) le : 02/1999
Mort(e) le : 08/2000
Biographie :
A la fin de l'année 1998, le contrat liant TSR à la rédaction de la version française de la revue Dragon Magazine prend fin.
Après 46 numéros édités et un peu plus de 7 ans d'existence, l'équipe d'auteurs a acquis une certaine expérience et décidé de créer un nouveau magazine autour de l'imaginaire. Il devait s'intituler Imagine Magazine mais ce nom a été déposé début 1999 par un autre éditeur. Ce sera finalement Multimondes, revue bimestrielle dont le premier numéro va paraître en février 1999 et le huitième et dernier en août 2000.
Seulement 8 numéros car très vite l'équipe est recontactée par Wizards of the Coast (la société américaine qui a racheté TSR) pour recréer un Dragon Magazine à la française. Après moults rebondissements juridiques, le contrat avec les américains ne sera finalement pas signé.
Hexagonal va sortir un nouveau magazine orienté exclusivement jeux de rôles en octobre 2000 sous le nom de D20.
+ Voir plusA la fin de l'année 1998, le contrat liant TSR à la rédaction de la version française de la revue Dragon Magazine prend fin.
Après 46 numéros édités et un peu plus de 7 ans d'existence, l'équipe d'auteurs a acquis une certaine expérience et décidé de créer un nouveau magazine autour de l'imaginaire. Il devait s'intituler Imagine Magazine mais ce nom a été déposé début 1999 par un autre éditeur. Ce sera finalement Multimondes, revue bimestrielle dont le premier numéro va paraître en février 1999 et le huitième et dernier en août 2000.
Seulement 8 numéros car très vite l'équipe est recontactée par Wizards of the Coast (la société américaine qui a racheté TSR) pour recréer un Dragon Magazine à la française. Après moults rebondissements juridiques, le contrat avec les américains ne sera finalement pas signé.
Hexagonal va sortir un nouveau magazine orienté exclusivement jeux de rôles en octobre 2000 sous le nom de D20.
Source : multimondes.chez.com/Dragon.htm
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Citations et extraits (13)
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Terry Pratchett : Malheureusement, il y a beaucoup de gens comme ça dans ce pays - en général ils sont à la tête des journaux - qui utilisent avec délice des termes comme "frog", seulement parce qu'un camionneur français a renversé quelqu'un. Ils ne réalisent pas à quel point ils sont stupides. C'est une honte que la belle idée d'Union Européenne ait changé à un tel point que des pays entiers sont devenus de simples copies de l'Amérique. Mais c'est tellement mieux qu'une troisième guerre mondiale. [...]
Oh ! La prochaine fois on la fera aux États-Unis. Ils n'ont pas eu de guerre mondiale aux États-Unis ! Et on en a tellement eu en Europe. Ce serait intéressant une guerre mondiale au Wisconsin... certainement très amusant, avec Mickey et tout.
Oh ! La prochaine fois on la fera aux États-Unis. Ils n'ont pas eu de guerre mondiale aux États-Unis ! Et on en a tellement eu en Europe. Ce serait intéressant une guerre mondiale au Wisconsin... certainement très amusant, avec Mickey et tout.
Terry Pratchett : Je me souviens être allé à une rencontre où des écrivains confirmés enseignent à des apprentis écrivains ; et il y avait une très gentille dame anglaise de la classe moyenne qui avait une voix comme ça, vous voyez ? [il prend une voix de fausset un peu pincée]. Elle voulait écrire du fantastique, mais c’était très propre, une sorte de vision romantique. Il n’y avait aucune saleté, pas de merde. Je lui ai parlé du jeu de rôles grandeur nature. Elle était fascinée par ça ; alors je l’ai mise en contact avec des gens qui organisaient des grandeur nature. Et je l’ai revue environ six mois plus tard. Elle m’a dit que c’était magnifique ! [encore cette voix de fausset] J’ai passé toute la semaine à crapahuter. Elle avait tué, massacré… Et c’était une dame très comme il faut, avec des perles… Elle s’était éclatée à tuer des trolls, à courir dans les bois ; et ça avait énormément changé sa vie.
Vous semblez surpris ? Plantons le décor, si vous permettez. Il a crée le Jardin d'Eden, un bel arbre avec des fruits appétissants à portée de main. Il dit "pas touche" alors qu'il n'y a rien de pire pour attiser la curiosité, ce qu'Il sait bien puisqu'Il a créé l'homme et la femme (à Son image aussi pour les défauts ?). Et la touche finale : le serpent qu'Il laisse se balader en liberté. Se produit ce qu'on sait. Et on accuse le serpent, voire Ève. Mouais. Pourquoi l'arbre n'est pas un buisson plein d'épines dans un coin isolé ? Pourquoi le fameux fruit est là, à portée de main ? OK, c'était un test. Paraît que l'homme a échoué. M'est avis que le jardin d'Eden et tout ça, à la longue, cela devait être monotone, et qu'Il voulait un peu d'animation. Enfin, moi, ce que j'en dis...
Terry Pratchett : Nous n'aimons pas les politiciens, nous haïssons les politiciens. D'un autre côté, on n'est pas en guerre. Et combien de temps cela prendrait pour que la Grande-Bretagne se retrouve en guerre contre la France ? Environ trente secondes, je pense. Un gros titre dans les journaux suffirait à déclencher ça. Mais, à cause de ces satanés politiciens, il y a très peu de chances que nous soyons en guerre. Alors, on peut râler, se lamenter, grogner, mais pendant ce temps, les enfants visitent d'autres pays, et ils vont tous manger chez MacDonald, regarder les mêmes films... Je suis peut-être vieux jeu, mais c'est quand même mieux que s'entre-tuer. Et tout ça, c'est grâce à la politique.
Ces digressions apparaissent toutefois dérisoires dès lors que l'on songe à la menace, autrement plus redoutable, que représentent les moustiques femelles (à la fois garous et vampires !) pour l'espèce humaine. Comme tous les vampires, les femelles moustiques sont théoriquement immortelles, mais craignent la lumière. Elles se manifestent à la nuit tombée et disparaissent mystérieusement une fois les lampes allumées.
Stevenson rompit le premier le silence.
"Messieurs, je dîne ce soir avec M. Wells, et vous voudrez bien m'excuser..."
Dehors, il dédaigna l'offre d'un fiacre et s'enfonça dans le brouillard. Sa main dans sa poche testait le tranchant d'un scalpel. Le Dr Stevenson avait sa propre exploration à mener ce soir ; une exploration aux confins du vice qui infestait l'Angleterre... ou, peut-être, aux confins de la folie.
"Messieurs, je dîne ce soir avec M. Wells, et vous voudrez bien m'excuser..."
Dehors, il dédaigna l'offre d'un fiacre et s'enfonça dans le brouillard. Sa main dans sa poche testait le tranchant d'un scalpel. Le Dr Stevenson avait sa propre exploration à mener ce soir ; une exploration aux confins du vice qui infestait l'Angleterre... ou, peut-être, aux confins de la folie.
Mon dernier patient était une épée qui refusait obstinément de sortir de son fourreau, par pudeur. L'entité qui la possédait avait l'impression de se dévoiler totalement lorsque la lame qui l'abritait se retrouvait nue. Ce n'est qu'après une longue série de séances que nous avons pu remonter à son moi profond pour comprendre et vaincre sa peur de la nudité.
Terry Pratchett : Si on sait comment fonctionne une ville du Moyen-âge, on peut imaginer comment elle fonctionnerait avec des trolls, des vampires, des golems, des dragons. Si on regarde attentivement la réalité, on peut parfois y trouver la saveur de la fantasy.
Terry Pratchett : L’auteur anglais G.K. Chesterton disait qu’il n’y a rien de magique dans la magie. Un sorcier fait Kazoum et une lumière apparaît. Il n’y a rien de magique là-dedans : c’est un sorcier ! Les sorciers font ce genre de choses.
L'histoire humaine fut marquée par un sursaut magique entre la fin du Moyen-Âge et les débuts de la Renaissance. Pendant ces trois siècles, lamais les archimages ne s'impliquèrent autant en personne sur Terre. Dante, Giotto, mais aussi Léonard de Vinci et Nostradamus, maître des Kabalistoiles, se succédèrent en très peu de temps. Il y a une coïncidence frappante entre la disparition de la magie et la présence de Léonard, qui fournit d'un seul coup aux hommes l'intégralité des connaissances technologiques des cinq siècles à venir. On peut s'interroger aussi sur la présence presque synchrone de Nostradamus qui laissa aux Terriens des indications pour gérer leur futur.
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