Multimondes n°6

Cela faisait presque un an et demi que je n'avais pas critiqué un numéro de la revue bimestrielle "Multimondes". Ce numéro 6 est daté de décembre 1999-janvier 2000. Période très spéciale et particulière puisqu'une grande partie de l'humanité (celle qui ne savait pas compter) croyait alors entrer dans le troisième millénaire ! Cela eut bien lieu mais un an plus tard, le 1er janvier 2001.
Étonnamment, il n'y est fait aucune allusion dans cette revue spécialisée dans l'imaginaire. Non, on en est même loin avec le dossier principal puisqu'il s'agit du Concile des Mages. Kézako ? Depuis le premier numéro, la revue a mis en place un jeu-concours : les plus grands mages de l'histoire sont enfermés et seul un humain peut venir les délivrer. Au cours des six numéros de la revue des énigmes servent à sélectionner l'heureux vainqueur dont le nom sera divulgué dans le numéro 7. Continuant sur leur lancée et puisant dans les mythologies et les cycles de fantasy, les rédacteurs de la revue ont étoffé le background de ce Concile des Mages pour en faire un dossier.

Cinq articles qui n'ont rien à voir avec le thème du dossier complètent la revue.
On débute par le plus inintéressant à mon avis avec un texte écrit par Fabrice Colin sur un monde de fantasy et une guerre éternelle menée par des humains montés sur des dragons. le challenge de Fabrice Colin était de ne s'inspirer que d'illustrations tirées de l'ouvrage "Principes classiques de l'art de dresser les dragons". le résultat n'est pas formidable, tout comme l'article suivant sur la xénoarchéologie.
Les auteurs étaient plus inspirés pour la suite avec une enquête policière dans un monde cyberpunk autour des tatouages ; une nouvelle "à la Lovecraft" se déroulant à San Francisco dans les années 20 comprenant détective privé, enquête, disparitions inquiétantes et goules ; et enfin, une petite nouvelle futuriste dystopique basée sur les univers de Blade Runner et Total Recall.

Il y en avait donc pour tous les goûts dans ce sixième numéro d'une revue qui allait bientôt disparaître.