AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Revue Opus délits (11)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Opus délits, n°30 : Ernest Pignon-Ernest

Offert par un ami en 2020- Relecture fin mars 2024



Un petit ouvrage résumant très bien la démarche artistique et humaine de ce peintre- dessinateur, Ernest- Pignon- Ernest, que j'ai découvert comme l'auteur, et grand nombre d'entre nous, par les variations de la silhouette du poète, Rimbaud, dans les rues de Paris !



Mes plus anciens (* je pense) souvenirs touchant l' " Art des rues"...



Un ami a eu la très heureuse idée de m'offrir ce petit opus au très joli format à l'italienne...dans une collection que j'avais déjà eu le plaisir de feuilleter pour d'autres street-artists: Jeff Aérosol, Jérôme Mesnager, C215, Miss.Tic, Speedy Graphito, etc.



Collection bien nommée " OpusDélits", collection internationale présentant les oeuvres d'artistes urbains: pochoiristes, graffeurs, Light-graffeurs, peintres, photographes...

Collection richement illustrée et , en plys, au prix très accessible...



Dans cet opus consacré à Pignon- Ernest, Jérôme Gulon nous raconte son parcours en dialoguant avec lui, à la seconde personne du singulier, tout en nous présentant plusieurs séries allant de 1966 à 2009..., complété par un interview " classique"...



Parmi celles-ci:

- La Commune (Paris, 1971)

- " Rimbaud dans Paris ( 1978)

-"Parcours Mahmoud Darwich à Ramallah" (2009),etc



Une oeuvre incroyable, qui n'a pas pris une ride, dégage la même force et même portée symbolique, universelle...



"Du peintre de douze ans au dessinateur de l'image de l'homme



Tout petit, la peinture t'a tendu ses pinceaux.À la maison peu de bouquins, tu peignais un peu naïvement les paysages de ton village.Tu ne pouvais prévoir que deux numéros de Paris- Match de 1954 t'ouvriraient grand les yeux devant le géant Picasso avec son portrait de Sylvette et l'explosion de Guernica.

Dès lors, tu ressentis l'absolue nécessité d'inscrire dans ton travail l'actualité, l'empreinte de l'histoire vive des Hommes, ce qui les touche au plus profond...

Dès 16 ans, tu quittes les chemins de l'école et intègres un cabinet d'architectes pour dessiner des perspectives agrémentées de quelques cyprès et décors marins . D'école d'ailleurs, tu n'en connaîtras d'autre que celle des maîtres.À 18 ans, tu découvres Le Gréco à Tolède (...)

À Florence , tu vas à la rencontre des peintres du Quattracento et pour payer ton séjour et quelques gelatti, sur la place Michelangelo, tu dessines des pietà à la craie.C'est le métier qui rentre, tu prends la mesure de l'espace et du lieu, tu t'exposes au regard du passant, l'ampleur du geste trouve l'échelle de la rue, le dessin se heurte aux aspérités du trottoir, la craie connaît l'ombre douce des soirs, la pluie et l'éblouissement du soleil."
Commenter  J’apprécie          271
Opus délits, n°57 : Don Matéo

Super découverte d'un artiste de street art lyonnais , de ceux qui font les rues plus belles et moins sombres. Tour à tour engagé, léger ou humoristique. L'art urbain est vraiment quelques choses de positif , de plaisant et que j'aime énormément. C'est tellement plaisant de découvrir au détour d'une rue, d'une impasse un trésor qui fera sourire ou qui interpellera , tellement mieux que la tristesse de nos murs gris. Don Mateo est un enfant des années 80 et il a les références qui vont avec et donc elles me parlent , j'ai adoré sa Zia (les mystérieuses cités d'or) ou encore son Sergent Garcia (Zorro) mais il me touche aussi avec des pochoirs plus engagés tel "l'art de se vider la tête" ou bien encore " se soumettre ou combattre" et d'autres plus légers " this is the street minimum"...



Il utilise plusieurs méthodes le pochoir essentiellement mais il ne s'interdit rien et n'hésite pas à faire du collage, il utilise très peu de couleurs mais ça n'enlève en rien la puissance de son oeuvre. Les supports sont variés murs, escaliers, tickets de métro... Il fait aussi beaucoup de portraits féminins ce qui est assez rare en street art. Il y a beaucoup de poésie et d'émotion, on ne peut pas rester indifférent et c'est ça qui fait la force de ce professeur d'art le jour .



Au contraire de la vie de tout les jours qui est très déprimant et anxiogène, son oeuvre est anti-dépression et redonne le sourire. Ce recueil de quelques unes de ses oeuvres m'a fait passer un très bon moment de poésie loin des problèmes du monde et des miens.



Superbe, ça vaut le détour et je vais guetter si une exposition se profile sur Paris.



VERDICT



Tout fan de street art, de poésie ne peut passer à coté . Courrez dans vos librairies et procurez vous le !!!


Lien : https://revezlivres.wordpres..
Commenter  J’apprécie          130
Opus délits, n°15 : Miss-Tic

Un chouette petit livre sur l'artiste Miss-Tic, pour en savoir un peu plus sur elle, son travail et son engagement.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
Commenter  J’apprécie          120
Opus délits, n°30 : Ernest Pignon-Ernest

Petit livre très soigné (collection opus délits) , de belles reproductions, des textes sensibles et justes , un entretien avec l’artiste très intéressant . Pour découvrir ce remarquable créateur qui est aussi un homme estimable ,ô combien !
Commenter  J’apprécie          41
Opus délits, n°28 : Jadikan

La petite maison Critères a eu l’idée opportune d’éditer une collection entièrement consacrée au street-art. Sous la signature Opus délits, elle présente les principaux acteurs de cette scène plus vraiment émergeante qui s’évertue aujourd’hui à concilier sa renommée exponentielle avec ses fondements libertaires.

Ainsi on croise C215, Ernest Pignon Ernest, Invader, YZ maniant les pochoirs et les bombes, explicitant leur travail, narrant leur histoire et brossant leurs raisons. Dommage qu’il manque encore à l’appel le célèbre et secret Banksy, jamais à l’aise à l’idée de publiquement se confier.



Voici donc Jadikal, activiste de la lumière, nouveau-né dans cette communauté dont il se démarque d’emblée par son approche tridimensionnelle et préparée. Il est un light-painter ; ses pinceaux sont des torches, sa toile un hangar, son œil un papier numérique où fricotent ensemble le temps de pose et la nuit. Il assemble et dirige une chorégraphie lumineuse où les lieux les plus sordides s’animent, se révèlent, soulignant leurs traits et masquant leurs coins sombres, à la fois décors et sujets, tandis que les habillent des lettres, des elfes et des nuages de fumée rayonnante.

Jadikal se définit comme militant de l’imaginaire. Il explore de nouvelles pistes pour ses tableaux persistants et développe un langage propre composé de néons, de flambeaux, du mobilier de la ville et de son appareil. Il se rapproprie des espaces déjà conquis par ses cousins graffeurs et les inscrit dans le temps, la durée, mettant en avant ce qui a touché son regard et cachant dans l’ombre les masses indistinctes.



Cette analyse, c’est en substance celle du jeune critique en charge de l’ouvrage, Frédéric-Charles Baitinger, prénom pompeux mais jugement certain. Elle précède une courte interview moins instructive que sympathique, méritoire en ce sens qu’elle nous rapproche de ce jeune économiste décidant un jour de tout plaquer pour se consacrer à son art.

C’est aussi ça que j’aime au Salon du livre : flâner dans les allées, chiner dans les étals et repartir avec de jolies découvertes.



3,5/5
Commenter  J’apprécie          40
Opus délits, n°62 : Akiza

Akiza, la poupée de Montmartre est une œuvre de Yoshii et Robinson que l'on peut trouver, entre-autre, sur les murs des pentes de Montmartre.

On retrouve dans cet opus l'histoire d'Akiza, notamment ses débuts et l'esprit d'Akiza.

Le street art, éphémère se voit ici expliqué mais rien ne vaut que se l'approprier dans les faits par le regard, la photo ou sa composition.

Je garderai un excellent souvenir que la découverte de cet ouvrage et sa dédicace par Robinson avec une Akiza recouvrant les pages 2 et 3. Un moment rare.







Commenter  J’apprécie          20
Opus délits, n°4 : CFT

Histoire d’un art traditionnel, rajeuni par des tricoteuses pas conventionnelles, intemporalité générationnelle.

Des petites aiguilles coutumières, de la laine au sein des grandes artères.

La collection Opus Délits est un joyeux bazar, c’est l’encyclopédie du street art !
Commenter  J’apprécie          20
Opus délits, n°15 : Miss-Tic

La collection Opus Délits est une belle vitrine pour le Street Art en Europe. Ce numéro 15, consacré à Miss Tic, est vraiment superbe. J’ai passé un très bon moment avec ce petit livre, idéal pour découvrir ou redécouvrir le travail de cette artiste.
Commenter  J’apprécie          10
Opus délits, n°3 : Ben

Ecrire sur les murs, ce qui se murmure, s’exprimer sans fioriture.

Des mots à profusion, pour évacuer ses désillusions, laisser jaillir son inspiration.

Ouvrir grand ses yeux, étiqueté le lieu.

Toujours écrire, encore réécrire, l’auteur respire, nous n’avons plus qu’à lire.

La collection Opus Délits est un joyeux bazar, c’est l’encyclopédie du street art !
Commenter  J’apprécie          10
Opus délits, n°36 : Mark Jenkins

Le format carré se prête bien à la vocation d’Opus Délits. Les photos et les textes sont mis en valeur. Biographie, étude de l’œuvre, interview, on fait le tour d’un artiste en deux coups de cuillère à pot et on en retient l’essentiel tout en prenant plaisir à regarder les images. Ces petits livres donnent envie d’être collectionné.



Les textes de Frédéric-Charles Baitinger frisent l’ampoulé mais nous éclairent sur le travail de Mark Jenkins. La référence à Roland Barthes, qui distingue texte de plaisir et texte de jouissance, m’a beaucoup interpellée.



Mark Jenkins a commencé par placer dans la rue des installations poétique, ludique, transparentes - ses séries Tape men et Storker s’intègrent en douceur dans le paysage urbain. Son troisième travail - Embed bodies - est plus frappant, déstabilisant. Les êtres sont avalés, dévorés par la ville. D’un réalisme qui va jusqu’à amener les pompiers à intervenir pour sauver un mannequin de la noyade, comme en témoigne une photo ! J’adorerai voir ces œuvres en situation. Certaines doivent vraiment faire un drôle d’effet. Le travail photographique de Mark Jenkins est tout aussi intéressant. Ses images rendent compte avec habileté de la place prise par ses personnages au milieu des êtres de chair et d’os.
Commenter  J’apprécie          10
Opus délits, n°2 : VLP

Germination aux beaux arts, bourgeonnement dans un hangar, floraison au milieu des boulevards.

Extirper l’individualité de la silhouette, pour interroger cette société qui vous maltraite.

VLP instaure une grammaire essentielle, interpellations concernant les choses essentielles. Si t’as envie, t’es en vie.

La collection Opus Délits est un joyeux bazar, c’est l’encyclopédie du street art !
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Revue Opus délits (44)Voir plus


{* *}