Richard Cannavo

Tout d'abord, je remercie bien sur Babelio et son opération Masse Critique ainsi que les éditions La grande ourse pour l'envoi de ce roman.



Je ne sais pas bien comment commencer cette critique car je suis déçue. Pas déçue au point d'écrire que des choses négatives bien au contraire, juste déçue car je suis passée a coté complètement et je n'ai jamais réussi a rentrer entièrement dans ce roman.



Je vais commencer par ce que j'ai apprécié : les chapitres sont très courts et alternent, une fois c'est Mathilde et son point de vue puis ensuite c'est Lorenzo le narrateur. L'auteur offre donc au lecteur, deux points de vue, pour une même situation.

Je parlais des personnages et ils sont important car l'auteur les travaille a merveille, les sentiments sont parfaitement justes et bien exprimés le tout avec beaucoup de pudeur.

L'écriture est très agréable et fluide.



Je pense que ce qui m'a le moins plu c'est sans doute le manque d'action, comme je disais plus haut l'auteur dissèque les sentiments, et approfondi ennoiement sur le ressenti et le vécut de nos deux personnages. C'est donc un très bon roman pour les amateurs du genre et j'aime beaucoup mais il manque un tout petit peu d'action a mon gout.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..

Qui ne connaît pas au moins une chanson de Charles Trenet ? Faites le test, quelque soit l’âge de la personne ! Elle pourra vous fredonner au moins un titre et certainement plusieurs !



La mer, Je chante, Route nationale 7, Y a d’la joie, Boum !, Le soleil et la lune, Que reste t-il de nos amour… Et si par hasard, les personnes disent ne pas connaître, il suffira de les fredonner pour qu’elles s’exclament : ah, oui, je connais !



Charles Trenet, un chanteur qui a su traverser les âges avec talent et laisser de nombreuses chansons en héritage, des chansons que nous fredonnons avec plaisir et qui mettent du baume au cœur.



Cette biographie de Charles Trenet, malgré quelques longueurs et répétitions est très agréable à lire. L’auteur ne se contente pas de faire la biographie du chanteur, il nous parle aussi de toute une époque, un voyage exceptionnel à travers le temps. Environ 80 ans de l’histoire de France et de l’Europe, les artistes oubliés qui sont sortis de l’oubli le temps de la lecture, toute la discographie de Trenet, qui avait un véritable talent !



Même si vous n’aimez pas particulièrement Charles Trenet, c’est vraiment un livre intéressant, agrémenté de quelques photos, de manuscrits de Charles Trenet et de dessins de Cabu.



À lire confortablement installé(e) avec des coussins pour soutenir les bras (650 pages, c’est lourd!) en écoutant une compilation des titres de Monsieur Trenet, avec un thé Yunnan et des madeleines (au chocolat pour les amateurs).

Livre qu'une exposante d'un vide grenier m'a offert tant disait-elle : vous ressemblez à Montand , le visage , la gestuelle , l'accent . Cette ressemblance me flatte , je la connais et en joue volontiers .

Nous connaissons tous le chanteur ,l' acteur ,l' homme engagé..... nous connaissons sa surface , cet ouvrage nous en dit plus sur l'homme Montand .

Si vous aviez de l'estime pour Yvo Livi , vous en aurez une dose supplémentaire à la lecture de cette biographie .

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et les Editions de La Grande Ourse.



J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, les cinquante premières m'ont demandées quelques efforts pour m'imprégner de l'histoire. Et puis, une fois dedans, je l'ai avalé.

On se laisse transporté par l'histoire de ces êtres sentimentalement blessés, déboussolés, des écorchés vifs. On les suis dans leurs errances, puis dans leur quête respective du bonheur, ce désir de retrouver goût à la vie.



Loin des clichés et des romans pleins de bons sentiments à l'eau de rose, c'est un très beau roman, plein de pudeur, que je conseille vivement.

Un remarquable travail à l'occasion d'une première partie d'ouvrage qui couvre l'enfance et l'ascension du "Fou chantant" , en choisissant d'intégrer cette perspective dans un contexte historique et sociologique dans le portrait d'une France des années folles et du Front Populaire mais aussi celui d'une vie provinciale.

Très bonne idée également que de rythmer le récit , du verbatim des témoignages de proches et de nous faire aborder l'oeuvre de Trenet à travers le regard de ses contemporains mais aussi à l'aune de la production artistique de l'époque , nous permettant ainsi de mieux mesurer son caractère novateur et précurseur.

La seconde partie de ce travail biographique qui s'étends des années 60 aux années 90 date à laquelle a été écrite le livre , n'est cependant pas à la hauteur de la première. Le minutieux et foisonnant travail sur les archives se concentre cette fois sur d'interminables comptes -rendus Presses des tours de chant, livrés in extenso et qui participe au tour délibérément hagiographique de l'entreprise. On apprends pour cette période peu de choses sur Trenet et notamment ses zones d'ombre, l'auteur préférant en la matière s'acharner de manière un peu acariâtre et hors sujet sur l'avènement des yé-yés , comme si la médiocrité du paysage de la chanson française avait attendu Sylvie Vartan et Richard Anthony.et comme si l'on pouvait établir en l'espèce une quelconque filiation . il aurait été plus intéressant de porter l'analyse sur ces artistes les Montant , Brassens, Aznavour Bécaud qui ont réellement succédé à Trenet et montrer comment ils en étaient l'évidente continuité.

Ah l'amour, ce sentiment si fort quelquefois inattendu, qui peut nous faire perdre la tête...

Lorsque Mathilde rencontre Lorenzo à un dîner, elle est tout de suite séduite par cet homme qui a l'air ailleurs, perdu dans ses pensées. Lui ne la remarque pas immédiatement mais un geste de la part de la jeune femme va suffir à les faire entrer en contact. C'est le début de 7 ans de relation. Lorenzo est pourtant un homme marié, a deux enfants et semble avoir beaucoup d'affection pour sa famille, mais manifestement pas assez pour lui être fidèle, naviguant entre ses deux vies tel un poisson dans l'eau. Pour Mathilde, chaque instant passé sans Lorenzo est un supplice, tant elle s'épanouit dans cette relation. Mais voilà qu'un jour, elle rencontre quelqu'un, provoquant une prise de conscience chez Lorenzo...

Le titre de ce roman traduit parfaitement l'état d'esprit dans lequel se trouvent les personnages, qui ont traversé plusieurs phases, ensemble ou individuellement. Il y a eu le temps des étreintes, des serrements d'amour, puis l'état d'errance, d'errement dans lequel ils vont tout à tour se trouver, à défaut d'avoir pu se faire de véritables serments d'amour.

J'ai aimé suivre le cheminement des protagonistes, connaître leur douleur, leur envie d'être heureux. Cependant je dois dire que le dernier quart du livre m'a refroidie. L'auteur a vraiment rendu la vie dure à ses personnages, rendant la lecture pesante et peu encline à l'espoir, la détresse, la maladie et la mort devenant omniprésentes. C'est donc mon regret. C'est dommage parce que l'angle de départ était vraiment intéressant et que l'écriture de l'auteur va au fond des choses, se pose en véritable réflexion sur la nature des sentiments et sur la vie en général.

Merci à Babelio et aux Editions La Grande Ourse pour l'envoi de ce roman dans le cadre de Masse Critique !

Bien connu des lecteurs du Nouvel Obs, et, surtout, de son supplément Télé-Obs trop tôt disparu, Richard Cannavo débusque toutes les failles - et aussi les richesses - de nos sociétés malades. Une plume limpide et belle servie par des qualités d'observation rares, des portraits toujours justes allant de Brassens à Coluche, de Dalida à "l'ami Brassens", de Geneviève de Gaulle à Jean-Loup Dabadie, une connaissance insatiable du monde social, artistique et médiatique et, surtout, un humanisme à fleur de peau innervant chaque page : les mots nous manquent pour dire tout le bien que nous pensons de ce livre-monde. Eclairant l'histoire moderne et pétries de poésie, ces chroniques se lisent sans discontinuer. Lumineuse et forte, cette planète des larmes est une merveille de finesse touchant droit au coeur.




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