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Citations de Richard Ossoma-Lesmois (61)


Richard Ossoma-Lesmois
50 millions de personnes étaient atteinte de la drépanocytose à travers le monde. Plus de la moitié en Afrique. Dans le continent noir, la mortalité restait élevé chez les moins de 16 ans. Les grands pays d'Amérique latine parvenaient à baisser considérablement la propagation de la maladie : le Chili, le Mexique, l'Argentine, le Brésil, le Cuba. Maladie des noirs, la drépanocytose intéressait moins les spécialistes de la communauté internationale.
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Richard Ossoma-Lesmois
La drépanocytose, c'est une véritable punition sociale. Entre douleurs chroniques, hospitalisations, marginalisation.
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On me donna la maladie ; mais on ne me ôta pas la vie. Mon corps réceptacle de douleurs. Mais mon âme dans tout ça, résiste à la maladie
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Richard Ossoma-Lesmois
Car la suppression de la
polygamie au Congo-Brazzaville connecte la diversité de la
société au-delà de la simple descendance bantoue. Il n’y a
pas plus africain que celui qui défend les valeurs de justice,
de respect mutuel, de valorisation de la femme à partir de la
cellule familiale. En l’espèce, réduire les inégalités existantes
entre les hommes et les femmes par rapport au mariage.
L’africanité ne se confond pas à la résistance aux mutations
comportementales vers l’ouverture aux nouvelles façons
plus souples de vivre en collectivité. L’africanité à partir de
la famille se meut, se transforme positivement par
l’importance de la place de la femme ; en fonction de la
plénitude individuelle et collective.
Stella Mensah Sassou Nguesso ne verse pas dans
l’imprécation morale.
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Richard Ossoma-Lesmois
Le dessein de la députée Mensah Sassou
Nguesso rappelle que le progrès ne vient jamais du ciel. On
ne refait pas le monde en répétant des cantiques saints ou
en pratiquant le jeûne. Pas plus qu’en en entonnant des
refrains réveillant les désirs d’améliorer le lendemain.
Encore moins, en dansant sur le podium des meetings ou
lors des rassemblements populaires et festifs.

Il n’est pas de
gourou précoce surgi de nulle part pour berner les femmes
ou de prophétesse apocalyptique qui alerte sur les
châtiments menaçant les contrevenants à sa loi. Les mains
de la députée auteure de la proposition de loi ont les yeux
qui voient les problèmes et les enlèvent. Ce qui ne manque
pas de secouer les esprits. À commencer indubitablement
par ses congénères féminins. Ils jurent de faire pleuvoir des
malheurs à sa loi. Aussi bien par le jeu classique des rejets
systématiques de toute réforme utile. Parce que, portée par
une femme donneuse de leçons. Cependant, Stella Mensah
Sassou Nguesso n’ignore pas combien l’histoire politique
congolaise renseigne que les donneurs de leçons finissent
toujours par se prendre un coup de râteau dans la figure
quand ils n’appliquent pas des leçons à eux-mêmes. De
même que le manque de bienveillance des hiérarques de la
vie politique et associative aux conceptions ringardes des
projets sociétaux. Irréductibles gardiens du temple bantou,
défenseurs du mythe de l’hégémonie masculine. Plus, les courants de l’opposition radicale au gouvernement.

Ces canaux de l’expression démocratique et de l’animation de la
vie publique encore envoûtés par le péché originel lié au
nom patronymique de la députée auteure de la proposition
de loi d’abrogation de la polygamie. Ils se referment à
donner un feu d’artifice à l’approche de la parlementaire. Ils
refusent de déboucher le filtre relationnel dans les canaux
d’expression pourtant indispensables à irriguer la
conscience des Congolais sur les améliorations apportées au
droit de la famille. Afin d’éviter le risque plein pot de pugilat
du fait de l’échec du processus législatif à propos de la
réforme Mensah Sassou Nguesso.
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Richard Ossoma-Lesmois
Faire de l'expérience de la souffrance de la maladie un témoignage de vie. Drépa partageait quelques chose d'extraordinaire aux gens qui l'entouraient. Drépa, pionnière dans la sensibilisation autour de la maladie. Drépa, actrice de terrain et référente auprès des pouvoirs publics dans la contribution à élaborer des programmes collectifs de santé primaire et secondaire.
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Richard Ossoma-Lesmois
Au Cameroun, 4000 bébés naissaient drepanocitaires. Le pays pleurait près de mille décès par an. La diaspora camerounaise d'Europe, des États-Unis et du Canada cultivait la solidarité et l'action associative pour soulager les populations des villes et des compagnes. Sauver des vies, distribuer des traitements antalgiques importaient bien plus qu'une idéologie panafricaniste ringarde prétextant du droit des peuples à déterminer eux-mêmes leurs programmes de santé.
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la réforme proposée ne brise pas le
verre pour ériger une égalité à tous les niveaux de la vie entre
les hommes et les femmes. La proposition de loi
d’abrogation de la polygamie amorce une réduction des
inégalités de droits entre les hommes et les femmes par
rapport au mariage. Par le fait, une réflexion profonde à
soigner les mentalités pour l’instauration d’une société
moderne. Pour que le Congo change, il faut que le Congolais
change. C’est-à-dire, les hommes, les femmes, les jeunes, les
vieux, fiers de leur étendard bantou, essence intrinsèque de
leur existence, doivent s’approprier les applications d’une
société qui aille de l’avant. Ils ne doivent pas rechigner de
perdre une part de leur âme pour se muter vers un nouveau
type de société où les femmes s’accomplissent par leur travail, leur opinion ou leur choix de vie. Cela n’est pas
comparable à une aliénation de l’existence. Parce que les
femmes portent la nation. Disposant des compétences
diverses aussi bien dans la cellule familiale que
l’administration des instances de la société, les femmes
attendrissent la République, génèrent perpétuellement la
paix. Un atout majeur pour le Congo-Brazzaville.
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Les femmes sont les plus exposées quand un pays connaît des troubles liés aux guerres civiles et affrontements des milices armées appartement aux groupes politiques, tribaux, religieux. La femme africaine, qu’elle soit berbère, kabyle, peule, bambara, mandingue, bantoue, zoulou, reste victime de sa culture. Cette culture simplificatrice ne la prend pas suffisamment en compte dans son épanouissement personnel. Cette culture méconnaît le rôle moteur des femmes dans le développement des sociétés contemporaines africaines.

Antoinette Sassou Nguesso ne se contente pas de regarder du haut d'estrade les femmes subir des violences. Surtout, en ces temps des luttes pour la conquête des libertés, de l'émergence économique et la consolidation de la démocratie en Afrique et au Congo-Brazzaville.
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Richard Ossoma-Lesmois
Il est vrai que les enfants appartenant aux familles aisées n'avaient pas des lacunes à communiquer au sujet de la drépanocytose. Ils bénéficiaient d'un suivi médical permanent, leur calendrier vaccinal toujours à jour, la surveillance de la baisse de la quantité d'hémoglobine dans la sang. Cependant, ils souffraient tout autant de la drépanocytose. La stigmatisation sociale à leur endroit ne diminuait pas. Porteurs du maudit levain, ils traînaient la maladie toute leur vie.
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Richard Ossoma-Lesmois
La recherche au sujet des traitements avançait en Afrique. Cependant on notait une réticences des États africains à favoriser les essais cliniques, les thérapies géniques, le dépistage néonatal, le travail des centre de recherche pour la drépanocytose. Néanmoins, les associations et d'autres acteurs de terrain multipliaient des plaidoyers sur les différentes pistes de travail. Parmi la victoire des associations, la reconnaissance par les Etats africains de la drépanocytose parmi les priorités de santé.
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Vivre avec une maladie incurable était quelque chose d'effroyable à supporter au quotidien. De plus le fait pour les gens du voisinage d'être au courant d'un rendez-vous chez un psychiatre était stigmatisant.
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Richard Ossoma-Lesmois
Africaniste, Antoine Ndinga me le démontrait à la
naissance de leur première fille. Au lieu de lui donner un
prénom inspiré d’une vedette de la chanson ou la mode
française, un membre de la famille royale britannique ou
encore une célérité américaine comme cela était courant
chez nombre d’africains qui séjournaient longtemps
dans les capitales occidentales, Antoine choisissait de
nommer sa fille : Mwabé. Je ne sais pas si cela plaisait à
sa femme, Henriette. En réponse à ses choix pour le
moins curieux, Antoine nous opposait
systématiquement l’aliénation par l’adhésion aux
prénoms étrangers. Il étayait son argumentation par
l’exemple des asiatiques, chinois et japonais, ou des
ressortissants indo-pakistanais, vivant eux aussi dans les
villes occidentales.
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Richard Ossoma-Lesmois
Antoine me parlait beaucoup d’Henriette, sa jeune
épouse. La transcription de ses pensées à des milliers de
kilomètres en langue locale du Congo m’alertait
qu’Antoine vouait à sa femme une affection peu commune. La suite des événements confortait ma
certitude.
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Richard Ossoma-Lesmois
J’ai fait la connaissance d’Antoine Ndinga Oba un
jour du mois de juillet 1970 lors du Festival du film
d’expression française à Dinard du 14 au 11 juillet.
L’événement intervient en bouquet final des
célébrations de la fête nationale française en province.
C’est à cette occasion qu’Antoine et moi participions à
ce rendez-vous culturel. Assis côte-à-côte, nous
prenions place dans un autocar qui nous amenait de
Dinard à Saint-Malo, une petite ville touristique
française du littoral Atlantique. Alors que mon voisin
écrivait une carte postale, un coup d’œil très furtif me
fait découvrir le destinataire de la carte : « Henriette,
Mwasi na ngaï ». L’interprétation française de
l’expression : « Henriette, mon amour ». J’étais étonné
de constater que mon voisin savait parler lingala, la
langue courante aussi bien à Brazzaville qu’à Kinshasa.
C’est à partir de ce moment que commençaient notre
relation. Je découvrais mon voisin de place comme un
personnage ouvert et un mari affectueux.
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Richard Ossoma-Lesmois
Evocation de Antoine Ndinga Oba par Son Excellence Rodolphe Adada, Ministre des Affaires étrangères et de la Francophonie.

Qui, mieux qu’Antoine Ndinga Oba, homme de
lettres et grand pédagogue, pouvait comprendre vos
attentes et les réaliser ? Antoine était en terrain de
connaissance. La lutte contre l’apartheid a été menée sur
tous les fronts et tous les horizons. Antoine Ndinga
Oba, présent dans toutes les batailles à vos côtés tout au
long de cette magnifique épopée.

C’est également pendant son mandat qu’a été créé le
Fonds africa. Une collecte d’argent destinée à soutenir la
lutte des peuples opprimés d’Afrique australe. Ce Fonds
africa rencontre une forte adhésion des Congolais,consacre l’un des grands succès de la diplomatie de
notre pays à cette époque.
C’est encore avec Antoine aux commandes que la
diplomatie congolaise écrit l’une de ses plus belles
pages. Le Congo est auréolé par la tenue, à Brazzaville,
des négociations quadripartites qui ouvrent les
perspectives de paix en Afrique australe avec le retrait
des troupes cubaines et sud-africaines de l’Angola,
l’indépendance de la Namibie et la fin de l’apartheid en
Afrique du sud.
Il n’est pas exagéré de dire que le sort de l’Afrique
australe a été scellé à cette occasion. Notre pays est, par
la suite, et pour la première fois, élu membre non
permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Le
Congo accède ainsi à la plus haute instance de décision
de la politique internationale.
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Richard Ossoma-Lesmois
La première dimension, celle que tout le monde
garde à l’esprit, à travers les multiples actions
accomplies de son vivant par Antoine, est celle du
défricheur. En effet, Antoine Ndinga Oba s’est attelé à déblayer, à
défricher les terres encore ingrates de notre système
éducatif. Ses passages successifs à l’Institut des Sciences
de l’éducation de Brazzaville dont il forge le concept ;
ensuite, à l’École normale supérieure, portent la
signature d’une volonté d’agir sur des structures
névralgiques dont dépend plus tard, le sort d’une
refondation du système éducatif national.
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Richard Ossoma-Lesmois
Antoine a été le digne héritier et le
continuateur intellectuel d’une tradition prestigieuse de
chroniqueurs talentueux de la vie sociale de nos terroirs,
des rives de l’Ogooué à celle du Kouyou et de l’Alima
qu’étaient, à n’en pas douter, Lheyet-Gaboka et
Mambéké-Boucher ; le ministre Létembet-Ambily. Des
personnages publics d’importance qui nous ont ouvert
le chemin de l’écriture, valoriser nos traditions autour de
Patrice Lhony à lire la revue Liaison.
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Richard Ossoma-Lesmois
Brazzaville, 26 mai 2005
Discours du ministre de l’enseignement supérieur,
Henri Ossébi
Le monde de l’éducation est aujourd’hui en deuil.
Malgré la douleur profonde qui l’étreint, la communauté
est fière d’évoquer, ici, par ma voix, le nom d’Antoine
Ndinga Oba. Pour lui rendre un hommage mérité ;
féliciter l’œuvre réalisée et l’héritage spirituel légué à la
postérité par celui qui fut et demeure, à jamais, l’une des
figures emblématiques de cette communauté.
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Richard Ossoma-Lesmois
Oraison funèbre de monsieur Koïshio Matsuura, Directeur de l'Unesco.
C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le
décès de Son Excellence Monsieur Antoine Ndinga
Oba, ambassadeur, délégué permanent de la République
du Congo auprès de l’Unesco.
Au cours de ces dernières années, j’ai pu apprécier
l’étendue de l’expérience, du savoir et de la sagesse de
cet éminent universitaire et linguiste, fervent défenseur
du rayonnement culturel de l’Afrique et des idéaux de
l’Unesco.
Ses interventions au Conseil exécutif où il avait été
élu par la Conférence générale à la 32ème session en 2003
pour représenter le Congo, avaient donné l’image d’un
homme de dialogue, de culture et de paix, unanimement
apprécié. Au cours de son mandat de président du
groupe africain de l’Unesco, il avait su être un éloquent
porte-parole des intérêts du continent et de la priorité
que l’Organisation se doit d’accorder à l’Afrique dans
ses différents domaines de compétences.
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