Bande-annonce du livre de R. Overy sur la Bataille d'Angleterre
Quand les troupes allemandes, après 1940, eurent envahi la majeure partie de l'Europe, les nazis utilisèrent la cartographie pour étayer leur propagande et leur vision d'une Europe centrée sur l'Allemagne.
Le 23 mars, Hitler présenta au Reichstag une loi conférant exceptionnellement les pleins pouvoirs. Grâce à une cour bien menée auprès de l'Église cathollique, avec le soutien des députés du Zentrum, la loi fut adoptée. Hitler ainsi libéré des contraintes du système parlementaire, pouvait instaurer sa dictature.
Pour la première fois dans un conflit armé, les sous-marins parvinrent à saper presque complètement l'effort de guerre britannique. Ils opéraient en plein milieu de l'océan Atlantique, ravitaillés par des vaisseaux spéciaux, les "vaches laitières", qui transportaient des torpilles et de la nourriture.
Au début de l' année1939, Hitler n'avait aucune idée, pas même celui d'une guerre avec la Pologne.
L'agriculture faisait elle aussi l'objet d'une règlementation stricte. Le marché et les prix étaient contrôlés par l'État, qui encouragea la rationalisation et la professionnalisation du métier, au grand dam des paysans.
Cette vision d'une "motorisation de masse" devait se réaliser avec la Volkswagen, la "voiture du peuple". Dessiné par Ferdinand Porsche, un ingénieur autrichien, cette voiture devait être produite au rythme de 1.5 million par an dans le nouveau complexe de Wolfsburg.
Avant son offre de paix, Hitler avait déjà décidé que, si les Britanniques s'obstinaient, il faudrait envahir l'Angleterre. Le 16 juillet, il émit la directive de guerre 16 pour l'opération « Lion de mer » (Seelöwve), idée soumise pour la première fois le 21 mai par le commandant en chef de la marine allemande, l'amiral Erich Raeder, lors d'une conférence avec Hitler. La marine préparait des plans d'invasion d'urgence depuis novembre 1939 mais Hitler pensait alors que des pressions politiques, des attaques aériennes et un blocus maritime pouvaient encore pousser la Grande-Bretagne à la paix. Le 11 juillet, Raeder aborda de nouveau la question de l'invasion mais Hitler la jugeait comme le « dernier ressort ».
Mais le prix de cette libération fut la mort de 1350 Bulgares, ainsi que d'un demi million d'autres citoyens européens...
En fait, l'invasion avait déjà débuté.