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4.93/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Fleurier (Suisse) , le 11/071969
Biographie :

Les mémoires d’une carpe est mon premier roman. A l'aube de mes 40 ans, je ne sais pour quelle raison j'ai décidé d'adresser ce manuscrit écrit à l'âge de 18 ans et c'est avec beaucoup de joie que j'ai réçu des avis très positifs des maisons d'édition contactées. En Mars 2010, mon premier roman est donc sorti aux Editions PRAELEGO.

Quelques petites Informations me concernant :
J'ai vécu toutes mes plus belles années en Corse et à l'âge de 18 ans je suis parti sur la côte d'azur pour mes études universitaires. Mes diplomes en poche je pensais retrouver mon île mais c'était sans compter sur l'amour. En 1998 je me suis marié avec une Laurentine (St laurent du Var) et je suis papa de jumeaux. Après des études universitaire qui me destinaient à l'enseignement, je me suis essayé à l'hôtellerie et depuis 13 ans je suis directeur d'un hôtel sur la Côte.
Depuis la sortie de mon livre "Les mémoires d'une carpe", j'ai finalisé un nouveau roman, "Le fabuleux destin d'un cahier d'écolier" qui devrait sortir fin 2010-Début 2011.

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Book trailer (Bande-annonce) du roman intitulé : "Le Chevalier des 3 petits points au pays des tropes"


Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Je m'approchais alors de Michael comme une enfant qui ouvre la porte du salon pour découvrir à minuit tapante l'arbre de noël familial qui illumine de tous ses feux un parterre magique recouvert de jouets. Il me prit dans ses bras tendrement et m'embrassa. Avec une grande délicatesse il me bascula sur le lit. Mon copr tout entier s'en engourdit. Je fermais les yeux et me laissais emporter vers un monde que je ne connaissais pas, mais dont j'avais bien souvent rêvé. Lentement il défit mon petit chemisier rose et déposa aux creux de mes seins de tendres petits baisers. Je ne pouvais plus bouger, j'étais comme paralysée per ces lèvres humides et chaudes qui allumaient en moi un foyer inconnu jusqu'alors. Devenais-je une femme ? Je ne le sais pas encore aujourd'hui. Je préfère considérer que j'embarquais à bord d'un navire qui m'emmenait voguer vers des horizons dont j'avais souvent rêve les brûlantes plages de sables fins sans pouvoir imaginer ce que je découvrirais derrière les grands palmiers courbés.
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Robert Aveillan
- C'est une bonne situation ça scribe ?

- Vous savez, moi je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres. Des gens qui m'ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée. Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ça n'est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j'ai pu : et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie, je ne suis qu'amour. Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd'hui me disent « mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? », et bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c'est ce goût de l'amour!
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- Vous savez, en essayant de se comprendre soit même, on comprend mieux autrui, en essayant de comprendre autrui on apprend à mieux se connaître. A chacun sa methode !
- Ne voyez pas en cela une critique bien au contraire je partage votre sentiment sur la condition humaine. Si vous me permettez cette image facile, je pense que l'Homme construit chaque jour son cercueil. S'il le pouvait, il irait même jusqu'à fixer le couvercle au-dessus de sa tête avec les clous qu'il a lui-même forgés.
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Pour beaucoup je sais, ce livre n'a aucun sens. J'ai aujourd'hui vingt-trois ans, et voilà que ma plume a décidé d'entraîner ma main dans un voyage intérieur, peuplé de peurs, d'angoisses et d'amour. Je ne suis pas ici pour vous faire voyager, en vous romançant la vie de l'aventurier que vous auriez aimé être ou encore vous raconter la jolie histoire d'amour que vous ne connaîtrez peut-être jamais. Ce livre n'est pas un roman, il est davantage une longue lettre que je m'adresse. Si un jour, vous lisez ces pages, ce sera certainement parce que vous avez ouvert un courrier qui ne vous était pas adressé ou peut être parce que vous avez découvert dans la corbeille à papier, cette lettre que je n'aurais pas voulu comprendre. Ne croyez pas que je sois égoïste, j'aimerais partager avec vous cette longue lettre, mais il faut tout d'abord que chacun de ces mots viennent lentement effacer les maux qui noircissent le grand livre de ma jeune existence.
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Je ne sais pas combien de temps je restais ainsi endormi, cependant, quelques heures plus tard, je fus extrait de cette léthargie ambiante par un fort rayon de soleil qui vint s'écraser sur les persiennes encore fermées du salon-salle à manger. Encore tout engourdi, je ne compris pas vraiment en cet instant précis ce qui se passait et où je me trouvais à présent. A un moment même, je l'avoue, je crus me retrouver au paradis ; Oui, le paradis !! Notre paradis, celui des cahiers d'écoliers qui par je ne sais quel miracle ne finissent pas leur existence sous les flammes d'enfer d'une décharge publique. En effet, ce rayon de soleil qui transperçait ainsi les persiennes, dessinait devant moi, un large ballet de lignes parallèles et éclatantes, religieusement enserrées dans l'opacité de deux rectangles parfaits, qui en cet instant précis se transformaient pour moi, en un grand cahier d'ombres et de lumières qui faisait briller de milles feux chacune de ses lignes. Ayant partagé un temps, mon étagère dans la boutique d'Hassan avec une vieille bible récupérée, je ne sais où, javais eu le loisir de discuter avec elle et j'avais appris que les êtres humains, du moins les meilleurs d'entre eux pouvaient espérer se retrouver un jour au paradis. Un certain Saint Pierre serait là pour les accueillir. Serait-ce, mon St Pierre qui se dressait là, devant moi aujourdhui ? Et bien non !! Car à la minute même où jétais prêt à embrasser cette nouvelle destinée, mon beau cahier d'or et dombres disparu entre les deux mains de Maman qui vinrent ouvrir les persiennes pour effacer ainsi dun geste, la folle sensation mystique qui m'avait envahi. D'un trait, je retrouvais alors la conscience de ce monde dans lequel au hasard d'une rencontre mercantile j'avais investi cet appartement hier. Lentement, tout l'appartement se réveillait. J'entendis sur ma droite adossé au mur, les sept coups dun carillon en étain sur lequel il avait été finement gravé une fidèle reproduction de la basilique de « Notre Dame de Santa Cruz » située à une dizaine de kilomètres à vol doiseau de notre appartement. Plus loin, dans une pièce voisine, j'entendis la petite voix de Josy, puis celle de Jules et enfin celle de Papa. Chacun semblait vaquer à ses occupations. Dans la cuisine raisonnait le bruit sourd de petites cuillères à café que l'on dépose dans des tasses et des bols encore vides...
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Quoi ? Tu as honte d'être pied noir ?

-Non, je rejette juste l'image qui m'a été imposée depuis des générations et des générations et que je trimballe depuis. Nous sommes restés englués dans cette identité de colons armés qui ont débarqué un jour, sur cette terre avec leurs belles bottes de cuir noir lustrées. Baptisés dés notre premier pas posé sur cette terre, nous n'avons jamais su nous se détacher de cette première image que nous avions laissé à ces hommes chez qui nous venions nous installer. Nous sommes restés pour eux, cette image de bottes en cuir noir qui vient fouler une terre qui ne leur appartient pas. Ce n'est pas étonnant alors qu'aujourdhui, ils nous rejettent tous en bloc en nous considérant tous comme des étrangers. Des pieds noirs, des envahisseurs d'un autre temps qui malgré les années passées n'ont pas su effacer l'image stéréotypée de ces bottes qui leurs collent à la peau pour les assimiler à tout jamais à un colonialisme exacerbé. Oui, je comprends les arabes, je comprends leur volonté d'émancipation pour retrouver une identité culturelle et politique et non, je ne peux accepter que cela soit fait dans la terreur, le meurtre et les actes de barbaries.

-Je crois rêver, non cauchemarder !! Comment peux-tu me lancer de telles inepties à la gueule en me regardant dans les yeux.

-Oui, je te regarde dans les yeux ! Et je suis fier de penser et d'être ce que je suis aujourd'hui. Je n'aurai jamais sur mes mains le sang de mes frères. Tu me reproches de ne pas m'engager, de ne pas choisir mon camp mais comment pourrai-je choisir ? Je suis un peu de tout cela ! Jamais personne ne pourra me convaincre que nous trouverons notre salut dans cette guerre fratricide ...
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Combien il est difficile de ne pouvoir parler ! Combien je vous comprends, vous qui rêviez d'être muet pour ne plus supporter le sourire amusé des gens. Personne ne peut savoir ce que l'on ressent quand on vous regarde l'air amusé, vous débattre contre cette gorge, cette langue qui se noue dans votre bouche et vous empêche de parler. Dans ce monde hypocrite et moqueur, j'étais comme perdue. Je ne pouvais supporter les contacts et je m'en suis entièrement remise à toi, l'être que j'aimais par-dessus tout. Toi l'être à qui j'avais donné mon corps en gage d'un amour que je pensais éternel...
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18 Août 1988, c'est à l'heure où je débute la rédaction de cet ouvrage que je me rends compte combien il est difficile d'écrire. Depuis nombre d'années je pensais qu'il me suffirait d'un stylo, d'une feuille blanche et d'un bon sujet, pour noircir, cent, deux cent, qui sait, trois cent pages. L'écriture est bien autre chose, elle est duel, eternel combat entre ce que je suis et ce que je voudrais être. Elle est à la fois essence, hypocrisie et illusion du non être...
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Tout commença, un beau matin de Juillet. Avant dêtre ce que je suis aujourdhui, je fus un cahier d'écolier jeté dans une besace, entre deux, trois BD Marvell, une madeleine émiettée, des coquillages et une petite fiole de verre remplie de sable. Jaurais pu rester là et vous ne seriez pas en train de me lire. Pourtant sous le brouhaha des moteurs qui nous arrachaient du quai, une main vint m'extraire de cette besace pour me faire atterrir sur les jambes tremblantes d'un jeune adolescent assis sur le pont dun navire. Au fur et à mesure que nous nous arrachions de ce quai, la brise qui glissait sur moi telle une caresse se transformait en un vent violent qui faisait claquer ma couverture. C'est alors qu'une main tremblante vint interrompre ce va et vient forcé, pour la plaquer et ouvrir mes blanches pages au désir d'écriture de mon jeune auteur.
Ces premières lignes, je vous les ai données dés ma première page et même si elles vous ont déconcertées, elles sont à elles seules l'essence de ce que je suis aujourdhui. Autrement dit, l'histoire de mon auteur, un jeune adolescent qui je ne sais pourquoi, s'est senti ce matin là, obligé de coucher sur le papier tout l'amour qu'il portait au pays qui s'arrachait lentement à lui.
Il était 7h30, quand les premières bulles d'encre vinrent maculer ma page blanche. J'ai d'abord pensé que je n'étais qu'un brouillon, le brouillon d'une lettre qui serait adressée. Un courrier sans prétention, semblable à mille autres sur lequel j'apprendrai à un inconnu que le soleil brille, que les oiseaux chantent. Pourtant très vite, je compris quil n'en était rien, sous les doigts étrangement crispés de mon auteur, la bille du stylo marquait chacune de mes lignes avec une telle intensité que je m'en sentais incisé. Il s'agissait ici, d'autre chose ! D'un sentiment bien plus profond et la larme qui vint s'écraser et se mêler à l'encre encore fraîchement déposée ne fit que me confirmer que dés maintenant je serais et je resterais peut-être pour lui, l'empreinte de son histoire. Il fallait qu'il écrive cette lettre que je vous ai proposée dés ma première page. En faisant d'Oran une femme, il espérait certainement pouvoir directement s'adresser à sa ville. La personnifier, c'était s'assurer un dialogue avec elle, et pourquoi pas des réponses à toutes les questions qu'il se posait...
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...Ils sont entrés dans la chambre. Sally s'est réveillée en sursaut, m'a regardé effrayée, mais c'était déjà trop tard. Un des hommes l'empoigna, la jeta à terre. Deux autres me ceinturèrent sur le lit. J'entendais Sally crier, mais alors que je me débattais, je reçus un grand coup de barre de fer sur le dos, qui me laissa là, cloué sur les draps. Je ne pouvais plus bouger, la douleur était atroce, mais ce que j'entendais l'était bien plus encore...
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