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Critiques de Robert Domes (7)
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La brume en août

Il ne faut pas prendre les médicaments qui ont un goût de framboise ! Ceux qui les ont pris sont morts deux jours après. Moi, je les recrache.

Ernst Lossa essaie de prévenir ses amis de l'asile psychiatrique d'Isree, en Allemagne. Pourtant, le petit Ernest n'est pas fou ! Alors, que fait-il là ? Non seulement il est sain d'esprit, mais il est vigoureux, raisonné, toujours prêt à aider l'infirmier Max, à la morgue. C'est un garçon gentil, sensible, qui se préoccupe des autres pensionnaires. Bon d'accord, il chaparde tout ce qu'il trouve sous la main : une clef, un canif, un peigne... Voleur ! Bon d'accord, il invente des histoires, comme celle où il regarde par un trou de serrure le dortoir des filles et décrit ce qu'il voit , pour faire plaisir aux copains. C'est un déviant ! Ou celle où il raconte que son père est riche, vit en Amérique et qu'il viendra bientôt le chercher. Menteur !



En fait, Ernst a été diagnostiqué "déviant", "asocial", "psychopathe instinctif" par les experts allemands.



C'est en 1933, il avait 4 ans, qu'Ernst fut placé dans le foyer de Hochzoll, sa mère étant très malade, elle mourut deux mois plus tard, son père, commerçant ambulant, étant parti sur les routes. Car Ernst est un Yéniche, peuple vivant de petits boulots d'artisanat et de ventes aux portes à portes. Mais on le traitera toujours de Tzigane, terme très péjoratif employé par les allemands et encore aujourd'hui en Europe de l'Ouest.



Du foyer au Centre d'Education populaire national-socialiste, pour finir à l'asile psychiatrique, Ernst a été le jouet d'une machination politique bien présente sous le régime hitlérien.

Handicapés, fainéants, asociaux, gens de voyage, bref, tous ceux ne rentrant pas dans la norme pour la politique raciale instaurée par Hitler, ont subi internements, humiliations et assassinats. Plus de 200.000 personnes, hommes, femmes, enfants, furent taxées de "créatures ne méritant pas de vivre" et tuées. Plus de 350.000 furent stérilisés. De 1939 à 1945, 2.333 "patients" de Irsee décédèrent.

Bien sûr, il y eu le procès des médecins, à Nuremberg. Et le cas Lossa y fut traité... pour être vite balayé par des peines ridicules ne dépassant pas 5 ans. Beaucoup, beaucoup de médecins continuèrent leur "métier" sans avoir jamais été inquiétés.



Quelques personnes ont refusé de nier le passé et ont voulu dénoncer. Mais devant l'amoncellement de dossiers de cas d'enfants similaires, devant l'ampleur de la tâche, parler, raconter l'histoire de l'un d'entre eux permettait de mettre un visage, un regard sur toute cette horreur. Et c'est ce qu'a voulu faire Robert Domes. Cela lui a pris 5 ans pour effectuer ses recherches dans les archives des établissements où a vécu Ernst, pour interroger et parler avec toute personne l'ayant connu.

Les dates, les lieux, les situations, les noms, tout est véridique, mis à part le nom de certains anciens pensionnaires de Irsee.

C'est donc sa courte biographie (15 ans) qui est ici écrite sous forme de roman.



Je salue bas l'auteur qui a su donner une seconde vie au petit Ernst !



Mais quand même, que de temps faut-il attendre avant que les archives ne soient accessibles et que les langues ne se délient...

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La brume en août

Lu dans le cadre du challenge Multi-défi 2019

Robert Domes dont je découvre la plume nous offre une biographie bouleversante. On pourrait dire encore une énième découverte sur les horreurs de la Seconde Guerre Mondiale. J'ai l'impression que 80 ans après, j'en apprends encore et que ce n'est pas fini.

Robert Domes nous raconte l'histoire vraie et tragique d'Ernst Lossa, assassiné à 15 ans dans un hôpital psychiatrique en Allemagne. Pourquoi ? L'auteur nous raconte la courte vie de cette enfant, issu d'une famille Yeniche et sera placé de foyer en foyer car il ne rentre pas dans les critères d'Hitler. L'auteur choisit de rester doux, de rendre hommage au jeune Ernst et de lui donner toute son humanité. J'ai eu l'impression d'être dans la tête d'Ernst. Cela m'a fait bizarre au départ mais c'est parfaitement maîtrisé par Robert Domes cet effet de style. Je ne suis pas une grande friande des biographies car parfois les auteurs s'attardent sur des détails dont je ne vois pas l'intérêt. Ici, l'auteur choisit de garder tous ce petits détails pour montrer toute l'absurdité et l'horreur de ce drame. Ernst est une victime innocente du nazisme.

Robert Domes ne cache rien, dévoile tous les dessous aberrantes de cette affaire. J'ai eu mal au coeur du destin tragique de cette enfant ballotté dans chaque foyer, non écouté par les professionnels de santé et jugé par ses racines. Un mode de fonctionnement des foyers qui vont de pire en pire. Comment Ernst s'est-il retrouvé dans un hôpital psychiatrique ? Pourquoi ?

On en ressort pas indemne d'une lecture pareille. La stigmatisation d'Ernst nous rappellera certains traits de notre société actuelle. le lecteur peut transposer cette histoire avec nos bambins qui sont mis à l'écart de l'éducation nationale car ils ne rentrent pas dans les critères voulus. Ils sortent des sentiers battus. C'était horrible de lire ce que certains professionnels de santé ont pu faire en toute impunité.

Une lecture difficile pour moi. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. J'ai eu du mal à être face à l'horreur.

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La brume en août

Je viens à peine de tourner la dernière page de ce livre de Robert Domes et il m'est difficile de masquer mon émotion. Je l'ai attaqué lorsque je l'ai reçu (j'en profite pour remercier Astrid et la maison d'édition pour cet envoi très rapide) mais j'ai dû le mettre en pause pour mieux le reprendre ensuite. Cette période est compliqué pour moi et ce bouquin était trop dur à lire. Mais heureusement, j'ai pu me replonger rapidement dans l'histoire d'Ernst et je peux vous garantir que ce jeune garçon restera très longtemps gravé dans ma mémoire ...



Allemagne, 1933. Ernst Lossa vient d'une famille de Tziganes. Les services sociaux l'arrachent à sa famille et le placent dans un orphelinat. Là, le jeune enfant se débat entre les promesses de revoir ses parents et la difficile adaptation à son nouvel environnement. Quoi qu'il fasse, il est jugé comme un enfant à problèmes car ce qui plane sur lui, c'est le regard des adultes qui le jugent " issu d'une race inférieure ". Il sera transféré plusieurs fois d'institution en institution, jusqu'à être interné dans un hôpital psychiatrique. Commence alors son court voyage vers la mort. Cet enfant, parfaitement sain de corps et d'esprit, gentil, résilient, ne pourra jamais comprendre cette grande faute qu'on lui reproche.



Quand j'ai attaqué ma lecture, je pensais qu'on allait me proposer encore une histoire se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale et mettant en scène les atrocités nazies. Un peu bêtement, je dirai que j'en ai l'habitude puisque je lis beaucoup de livres sur ce sujet. Mais là, tout est très différent. On ne m'a pas raconté la vie dans les camps. On m'a raconté la vie d'un petit garçon arraché à ses parents de façon totalement arbitraire par un régime totalitaire qui avait décidé qu'être tzigane, c'était mal !



J'ai été terrifiée par tant de violence, la façon dont le petit garçon est enlevé à sa famille m'a paru tellement dénuée de sentiments. Puis ensuite il est balloté de centre en centre, d'orphelinat en institution ... Pour finir dans ce terrible hôpital psychiatrique (la description des électrochocs m'a mené au bord du vomissement ...) alors qu'il n'a aucun souci d'ordre mental. Le problème de Ernst est qu'il ne peut pas se retenir de voler tout ce qui lui passe sous la main. Aux yeux du régime nazi, ça en fait un asocial qu'il faut placer en institution pour le bien de la société ... Au fil des pages, je me suis attachée à Ernst et j'ai été révoltée par les traitements qu'on a lui infligé.



La fin m'a complétement bouleversée, j'ai ressenti une boule dans la gorge face à tant d'injustice. J'ai été épatée de la clairvoyance avec laquelle Ernst a su exposer son destin à Max, l'infirmier devenu au fil du temps son ami. C'était d'une tristesse sans nom. J'ai apprécié la post face de l'auteur qui nous permet de mieux comprendre le contexte dans lequel il a rédigé son récit. Bravo aussi pour le glossaire final qui regroupe toutes les expressions allemandes, c'est bien utile pour les lecteurs qui ne parlent pas cette langue.



Un livre très difficile à lire mais essentiel pour ne pas oublier ...
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La brume en août

Le style et l’écriture s’apparentent à un roman jeunesse - qui n’en est pas un ; l’auteur explique d’ailleurs que le choix de ce style est délibéré puisque les mots sont ceux de son personnage. Des phrases courtes et simples qui collent à la narration du jeune Ernst que l’on rencontre à l’âge de quatre ans, entouré de ses sœurs, son père et sa mère enceinte de son petit frère. Les temps sont difficiles pour ces marchands ambulants qui vivent dans une roulotte et peinent à se nourrir, fréquemment rejetés par les villageois qu’ils inquiètent et épiés par le régime. Tout bascule lorsque les enfants sont arrachés au foyer, séparés et placés dans des centres d’accueil. Commence alors pour Ernst, enfant sensible et insoumis, une terrible descente aux enfers dont il ne rechapera pas.

Ce roman relate un pan de l’histoire allemande tragique et glaçante au cours de laquelle le régime nazi a multiplié les pratiques abusives et inhumaines. A travers les yeux de Ernst, on découvre les orphelinats, les centres de redressement et les hôpitaux psychiatriques où les infirmiers et les médecins maltraitaient et assassinaient, sans vergogne, au nom d’une politique épurative légale.

Ce texte est très dur car on le sait très documenté et réel. Ernst a vécu le calvaire dans ces centres, refusant de se laisser broyer par un système qu’il trouvait injuste. Arrivé petit, il a du lutter contre les abus des autres pensionnaires et les mauvais traitements des adultes. Jugé asocial, de part ses origines que l’on croyait tziganes et son comportement rétif, il a rapidement été transféré dans des foyers toujours plus stricts et éprouvants, pour finalement finir, sans argument valable, dans un hôpital psychiatrique où il a lâchement été assassiné à 14 ans (comme de nombreux autres patients).

« Pendant la récréation, Ernst se tient à l’écart des autres. Il se faufile dans la classe, s’assied près du merle qui piaille avec mélancolie. Il lui murmure de faire comme lui, de fermer les yeux, car alors les barreaux disparaissent, on voit dehors, comme s’il n’y avait plus de cage. »

Un livre qui chamboule et prend aux tripes. Un très bel hommage à ces enfants, ces gens pas ordinaires, ces âmes fragiles qui ont souffert de leurs différences, dans un monde cruel et déshumanisé. Une réalité qui fait froid dans le dos et rappelle ce dont l’homme peut se rendre coupable. A lire.




Lien : http://aufildeslivresblogetc..
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La brume en août

C’est une lecture à la fois sensible et terrifiante que nous offre Robert Domes. Basé sur l’histoire vraie d’Ernst Lossa, s’étalant sur une dizaine d’années et reprenant les événements majeurs de sa triste et bien trop courte vie, le récit ne contient aucun pathos mais n’est pas dénué d’affect pour autant.



Ernst a eu le malheur de vivre au mauvais endroit au mauvais moment. Son histoire m’a beaucoup touchée dans le sens où elle m’a révoltée profondément et aussi parce que je me suis attachée à cet enfant au fil de ma lecture.



À l’âge de 4 ans, en 1933, il sera retiré de sa famille yéniche qui vivait principalement en roulotte et ambulait en Allemagne (à ce moment-là, ils avaient élus domicile dans un appartement insalubre à Augsbourg afin d’obtenir un lieu de naissance pour le dernier né, Christian). Considérés comme des tziganes, ils seront sans cesse apparentés à des asociaux, traqués par les nazis au même titre que les handicapés et les juifs. Ernst sera placé dans un foyer pour enfants. Ses petites sœurs et son frère nouveau-né se retrouveront en pouponnière. Sa mère mourra quelques semaines plus tard de la tuberculose, à l’âge de 23 ans. Christian succombera également quelques mois plus tard. Ses sœurs, elles, survivront à la guerre.



C’est au foyer qu’Ernst commencera à voler, afin de satisfaire par obligation un autre enfant qui l’a pris pour bouc-émissaire. Dès lors, cette envie irrépressible ne le quittera plus, malgré les remontrances, les punitions et les menaces des responsables du foyer. Son statut de tzigane n’arrangeant rien à l’affaire. Il changera d’institution à plusieurs reprises à cause de ce comportement, cette soif de liberté qu’eux-mêmes lui ont volé. N’est-ce pas le pire vol qui soit ? Priver un enfant de sa famille et de son amour.



Ernst restera toujours lui-même, ne cédera aucunement aux sirènes de l’avilissement. Plus grand, il sera également tout à fait conscient du monde obscur qui l’entoure, et ce fut extrêmement gênant pour les directeurs et les médecins de l’asile psychiatrique dans lequel il a été transféré à l’âge de 13 ans, en 1942. Ernst savait ce qui se tramait, les assassinats commis, il connaissait les moyens et ceux qui les mettaient en place. Et en plus il était tzigane, comme on lui répétait sans cesse.



« Le mot en T ne vient apparemment à l’esprit des gens que quand ils ont quelque chose à reprocher. Quand quelqu’un vole : Tzigane. Quand quelqu’un roule quelqu’un d’autre : Tzigane. Quand quelqu’un ment : Tzigane. Quand quelqu’un a des poux : Tzigane. »



Ce parcours chaotique est retranscrit avec fidélité par l’auteur même s’il est romancé. La longueur du texte est parfaite, juste ce qu’il faut pour prendre connaissance des faits et rendre vivant cet enfant qui faisait partie des nombreux enfants oubliés de la Seconde Guerre mondiale. De plus, Robert Domes reprend dans un glossaire en fin de roman les principales expressions, mots et événements marquants de cette époque afin que rien ne nous échappe. Il résume aussi en une frise chronologique les points marquants de la vie de la famille Lossa et du régime hitlérien. Enfin, dans une postface, l’auteur prend le temps de nous parler de ses recherches, de ce qu’il en a retiré, de nous informer concrètement sur le destin tragique de cette famille et d’Ernst en particulier. Ce roman est donc complet et aborde le sujet sous différents supports. Il suit le plus fidèlement possible la réalité de la vie d’Ernst.



« Voici les enfants oubliés. Personne ne vient jamais les voir, aucun père, mère, oncle ou tante n’apporte de gâteau ou de veste de laine tricotée à la main. On les a déposés ici et on les a perdus. Comme on les a oubliés, ils disparaissent, maigrissent de plus en plus, deviennent de plus en plus transparents. Et arrive un matin où leur lit est vide, alors on y met un nouvel enfant. »



La brume en août nous dépeint surtout la folie de ces hommes obnubilés par cette envie de race supérieure, par ce besoin de nettoyer la Terre, comme une sorte de dépollution absolument nécessaire. Il nous place au cœur d’un effrayant quotidien dans lequel des Hommes se permettent de décider qui doit vivre et qui doit mourir et dans quelles souffrances. C’est abominable, et malgré le fait que j’ai déjà lu plusieurs ouvrages concernant cette époque pas si lointaine, je ne peux toujours pas penser que tout cela a bel et bien existé, même si évidemment c’est le cas. Mais c’est tellement… Je n’aurai pas de mot assez fort pour décrire ce que je ressens. Et ici, à travers un enfant innocent, c’est d’autant plus affreux, mais en même temps, c’est un bel hommage, une bonne façon de rendre vivant ces enfants qui ont eu le malheur de connaître toutes ces abominations. Et c’est aussi un véritable devoir de mémoire. On ne doit jamais oublier ce qui c’est passé, c’est le moins que l’on puisse faire aujourd’hui.



Ma chronique complète et imagée sur mon blog.
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La brume en août

En lisant se livre, j'étais comme sous tension, tout le temps. C'est que le propos est grave, celui du traitement des gens "différents" durant la période du nazisme. Présentement, dans cet ouvrage, c'est un jeune enfant qui fait les frais de cette classification, alors que ses parents sont des marchands ambulants, des Yéniches. Retiré de la garde de ses parents à l'âge de trois ans, il est placé en orphelinat, d'institution en institution, il échoue dans un hôpital psychiatrique. C'est une livre qui nous tient aux tripes et le regard de cette enfant sur la couverture nous hante durant des jours. Écrit sous forme de roman pour rendre ce témoignage plus vivant, c'est une histoire poignante, pratiquement à désespérer de la condition humaine, mais témoignage oh combien important, pour ne pas oublier.
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La brume en août

Ce roman jeunesse retrace le funeste destin du jeune Ernst Lossa et nous permet d’aborder un aspect méconnu de la Seconde Guerre Mondiale. En effet, l’euthanasie en grand nombre d’enfants handicapés ou marginaux fait partie des actes abominables perpétrés à cette période par les nazis.



Dans les années 1980, le nouveau directeur de la clinique de Kaufbeuren découvre le dossier médical de l’enfant Ernst Lossa. Son histoire attire son attention et il remet ensuite ces documents à Robert Domes. Ce dernier va effectuer une enquête approfondie pendant plusieurs années afin de restituer dans ce livre, de manière romancée, l’enfance de ce garçon sain de corps et d’esprit, jusqu’à son tragique assassinat à l’âge de quatorze ans dans un hôpital psychiatrique.



Tout débute en 1933. Ernst Lossa a quatre ans et sa mère souffre de tuberculose. Du jour au lendemain, il est arraché brutalement à sa famille, d’origine tzigane, par les services sociaux et se retrouve ballotté d’orphelinat en maison de correction. Considéré comme asocial et accusé d’être inéducable, il sera l’une des victimes des nazis quelques années plus tard.



Le récit de ce gamin attachant est bien évidemment bouleversant et révoltant. Du point de vue d’Ernst, l’auteur nous restitue avec justesse l’environnement difficile dans lequel il va grandir. Une lecture essentielle qui met en avant un épisode sombre et terrifiant de l’Histoire allemande pendant le Troisième Reich.



Pour ne pas oublier la barbarie des hommes, Robert Domes rend un bel hommage à Ernst Lossa et à tous les enfants innocents, victimes d’euthanasie durant la guerre. Un portrait poignant et une lecture indispensable.
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