AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Alfaric


[Patrice Louinet en introduction]
La sympathie de Howard, et de Gordon, va aux laissés-pour-compte, aux opprimés, aux individus que la civilisation méprise, rejette, voire combat, ou qui eux-mêmes ne veulent rien avoir à faire avec celle-ci. Outre la galerie de personnages récurrents (assez savoureux, il faut bien le dire) qui forment sa garde rapprochée dans les premières nouvelles (Yar Ali Khan et Khoda Khan notamment), ses alliés et amis sont des Afghans, des Sikhs, des Arabes. Gordon ne travaille pas pour le compte des puissances européennes, mais plutôt compose avec elles, contraint et forcé. Pas de colonialisme chez Gordon, pas de racisme non plus. Les individus les plus méprisables de ses nouvelles y sont presque systématiquement les Européens, des hommes blancs aux ambitions coloniales et/ou rapaces affichées : Konaszevski, Hawkston, Pembroke, Ormond, Hunyadi, etc. Et quand ce n’est pas le cas, ainsi Willoughby, ils sont ridicules, des Européens tentant d’imposer de solutions européennes à des gens et des peuples qu’ils ne comprennent pas et dont ils sont incapables, ou non désireux d’appréhender le mode de vie.
Commenter  J’apprécie          10





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}