Robert Martin

Le Grelot n° 295, déc. 1876 :
« Les artilleurs qui prennent... un nombre incalculable de canons non sur l’ennemi mais sur le zinc » (canons est imprimé en italique).

ibid., pseudo-lettre d’une lectrice (page « Le Petit Caporal ») :
« Mossieu le raidacteur,
Alfonse qui ne sai pas aicrire me charge de vous praisanter se compliman au sujet de votre nouvo journal et de vous envoyer notre photographie où il est représenté avec sa plus belle casquette (...) »

Ce qui frappe tout d'abord et ce qui donne à l'œuvre de Binet un cachet si original, c'est qu'il ne fut l'élève ni le disciple de personne. Sans doute, il n'eut pas la naïveté de faire de la psychologie en ignorant systématiquement ce qui s'était écrit avant lui ; il étudia beaucoup ses devanciers, au contraire : mais, d'une manière générale, ils ne le satisfirent pas. On sent très nettement à le lire, que c'est en cherchant chez ses prédécesseurs la solution des questions qui l'intéressaient, qu'il en découvrit l'insuffisance et qu'il conçut l'idée de substituer à la littérature psychologique des méthodes plus scientifiques.

[Chapitre : les argots.]

« Moi j’ai l’cœur gai, c’est pas ma faute.
J’rigol’quand j’vois les gens d’la haute
L’cou engoncé comme des bossus.

On doit rien suer sous leur capote !
Et quand on a sué, ça ch’lipote
J’voudrais pá’et’ leur pardessus »
(Jean Richepin, La Chanson des gueux, « Pas frileux »)

[Chapitre "le langage populaire"]
« Dame ! on vous a ses petits quarante-neuf ans... pas plus de cheveux que sur une bille de billard, une barbe de chiendent qu’on en ferait de la tisane, des fondations pas trop tassées, des pieds longs comme la Villette... avec ça maigre à prendre un bain dans un canon de fusil... Voilà le déballage ! Passez le prospectus ! »
(Gautruche, « fréquentation » de Germinie, in Germinie Lacerteux, p. 123).

Voilà, nous y sommes, je vis en permanence avec l’assurance que ce monde n’est pas le monde, qu’en dehors de ce que l’on peut voir, entendre, sentir, toucher, il existe autre chose.
Je suis un humain doté, comme beaucoup d’autres, de certaines capacités qui me permettent de ressentir différemment ce qui m’entoure. […]
Comment notre corps peut-il ressentir ce type de perceptions ? D’où viennent ces informations ? […]
Très tôt, j’ai accepté d’être le transmetteur de cette énergie/information, sans jamais essayer de comprendre ce qui se passe.
J’ai rencontré des personnes qui avaient des capacités de perception différentes. Elles peuvent, par exemple, recevoir des informations concernant le passé ou le futur.
Ce qui est important à mes yeux, c’est de rester lucide sur ce qui arrive, de rester bien ancré, d’être dans la matérialité tout en acceptant l’immatérialité. Ne jamais se croire important, rester humble.

Actif au cœur des affaires de grand banditisme et de terrorisme, j’ai servi la police en restant humble face aux capacités de perception qui me dépassent et que je n’explique pas. J’ai pratiqué au fil de ma carrière des soins énergétiques auprès de mes collègues et avec l’aval de mes supérieurs pour soulager et soigner au sein de « la grande maison » sans être jamais certain des résultats – mais je n’ai jamais douté de ce que je faisais.
Aujourd’hui est venue l’heure de témoigner, avec foi et sincérité.

« Fermé pour cause de décès provisoire »
(sur la porte d’un magasin ; ibid., n° 415, 1898, « mots pour rire »)

Ex : « Mince qu’ils vont ribouler des calots et faire une margoulette en tirelire, les aminches, quand je sortirai de ma profonde les trois mille balles que le roi vient de m’abouler ». (les Pieds-Nickelés s’en vont en guerre)

Ex. : « Ils furent superlativement surpris de ne pas entendre le moindre bruit dans le camp ennemi et le sommeil profond de tous ces Bulgares les egastrouilla d’une façon phénoménale ».

[Chapitre : le langage populaire]

sur une carte postale :
"pences à mois à dimanches Bonne à niversèr" (1908, Ado Kyrou)

Nous sommes des éclaireurs, comme un grand nombre de personnes dans le monde, qui accompagnons ceux qui ont peur, ceux qui ne savent plus où est la vérité, mais nous les rassurons et ils trouvent à travers nous la force qui peut leur permettre de vaincre leur peur.

Je ne crois pas qu'il faille absolument mesurer, quantifier et expliquer les soins pratiqués par l'imposition des mains pour prouver que cela existe. Ce qui dérange beaucoup les personnes incrédules, ce n'est pas tant le résultat mais le comment on arrive à ces résultats. Je crois sincèrement que cette question n'est pas importante, que seule compte le résultat, justement. En ce qui me concerne, je ne me pose plus la question, je fais et laisse faire ce qui doit être fait.

Les expressions "je ne le sens pas, je ne me sens pas bien, ce lieu ne me plaît pas, j'ai un mauvais pressentiment" ou l'inverse"je le sens bien, je suis bien, ce lieu me plaît ", etc., sont utilisés par un grand nombre de personnes, mais peu prennent le temps d'essayer de comprendre ces sensations. Comment notre corps peut-il ressentir ce type de perceptions ? D'où viennent ces informations ? Parfois, c'est un montage intellectuel que notre propre analyse de la situation qui nous fait avoir ce genre de pensée. Mais ce n'est pas toujours le cas pour une information précise, qui nous parvient sur telle personne ou telle situation. Souvent, une vague sensation ou un vague ressenti n'est que le fruit de notre propre cerveau, alors qu'une information reçue avec des détails précis vient d'ailleurs. Il est maintenant prouvé, grâce à différentes études et recherches récentes, qu'un champs d'informations existe autour de tout objet matériel ou de tout ce qui émane du monde minéral, végétal, ou animal.