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Critiques de Roberto Ricci (86)
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Le manuscrit interdit, tome 1

1951 l'anthropologue américain Egon Bauer décrypte un manuscrit mentionnant la présence de Jésus au Tibet pendant plus de 10 ans sous le nom de Yus Asaf; or en ces temps de conflit avec les chinois se trouver dans un monastère bouddhiste tibétain de met pas à l'abri le vieil homme. En effet un régiment de l'armée chinoise arrive au monastère et incendie les lieux tuant au passage tous les moines et laissant Egon Bauer pour mort parmi les décombres. L'arrivée de ces brutes n'étant pas un hasard.



De l'autre côté de l'océan Elen sans nouvelles de son père depuis un moment s'inquiète et en parle à son oncle Dash, réalisateur à Hollywood, et lui annonce son désir de se rendre sur place pour faire des recherches. Après moults débats il accepte qu'elle parte sur place à la condition d'être accompagnée par un détective privé aventurier du nom de Kevin McBride.



L'idée du scénariste d'annoncer la présence de Jésus au Tibet m'a paru assez bizarre mais sert au moins une intrigue passionnante et une enquête qui promet mystère et rebondissements. Ce premier tome annonce simplement la découverte du manuscrit et met en place une atmosphère de suspicion et de problème géo-politique. Pas spécialement fan de ce genre de récit j'ai toutefois été surprise du résultat, les dessins quant à eux sont extrêmement riches et réalistes.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Le manuscrit interdit, tome 1

Elen Bauer part au Tibet à la recherche de son père, Egon Bauer, professeur d'anthropologie, dont elle n'a plus de nouvelles. Le détective Kevin Mc Bride l'accompagne jusqu'au monastère où séjournait le professeur. Les Chinois ont mis le feu au monastère, Egon Bauer a-t-il survécu ? Il travaillait sur un manuscrit susceptible de révolutionner les Saintes Écritures... Le nouveau directeur du département d'anthropologie de l'Université de Los Angeles ne veut plus subventionner la thèse d'Egon Bauer, l'ancien directeur est soupçonné d'activités anti-américaines et est recherché par le FBI. Nous sommes à Hollywood dans les années 1950 en plein Maccarthysme.

Un graphisme comportant de grandes vignettes qui permettent de faire sauter aux yeux les scènes violentes. Des bulles très lisibles et un bon équilibre entre le texte et les illustrations. Les tons dominants se situent autour du brun et sont majoritairement pastels.
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Le manuscrit interdit, tome 1

Ce tome 1 d'une série qui en compte trois est, comme bien souvent, celui d'une mise en place.

Tibet 1951, massacre des moines d'un temple par les troupes de l'armée chinoise; le professeur Egon Bauer est abonné évanoui dans la lamaserie en flamme.

L'agent Zhang Ziyi est envoyé sur place par le gouvernement chinois afin d'enquêter sur le contenu des travaux du professeur. En effet il serait sur le point de mettre à jour une nouvelle interprétation des Saintes écritures.

États Unis, Kevin Mc Bride, détective, est chargé par le frère du professeur d'accompagner au Tibet Elen, la fille de ce dernier, afin de le retrouver.

Le dessin est d'une belle maitrise, les détails nombreux et précis et la mise en couleurs très travaillée.

Même s'il y a un air d'Indiana John's mais en moins bien et que le côté politique de l'histoire (relations chine /Tibet et l'Amérique du maccartisme) manque de développement, la suite est attendue avec impatience à la fermeture de ce T1
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Urban - Intégrale (1-2)

Urban est un thriller futuriste d’anticipation, concocté par Luc Brunschwig et Roberto Ricci ! Un récit intense de bout en bout qui s’offre le luxe de traiter de diverses thématiques sociétales passionnantes ! Un pur régal qui en plus s’offre le luxe d’être visuellement excellent. Du grand art de la BD !
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Dans un futur proche, Zachary, jeune homme un peu naïf, quitte la ferme familiale pour travailler dans un parc à thème high-tech dédié aux jeux et aux plaisirs, où « les masses laborieuses » sont envoyées se divertir deux semaines par an. Devenu « interceptor » de la ville de Monplaisir, il va découvrir les règles à part entière de ce « paradis » régi par l’argent et une intelligence artificielle nommée A.L.I.C.E…



Selon les albums, la place des protagonistes peut varier énormément d’un tome à l’autre mais aussi à l’intérieur même de ceux-ci. Zachary est un protagoniste assez attachant qui se rêve en justicier à l’instar de son héros Overtime. Mais bien qu’il soit le héros de cette aventure, il n’est pas forcément toujours très présent, ce qui est surprenant et perturbant. On voit apparaitre régulièrement un certain nombre de personnages « satellites » qui donnent de (fausses ?) pistes pour avancer dans l’intrigue. Dans cet univers où les personnages sont habillés comme s’ils participaient à une fête costumée, il est quelques fois difficile de distinguer le réel de l’imaginaire. C’est un monde un peu baroque où le jeu, le sexe et la violence règnent en maître et où les visiteurs deviennent des jouets entre les mains d’un lapin sous acide et d’une IA développée pour les plumer. Ce sont tous ces personnages secondaires qui concourent aussi à l’intérêt et à l’originalité de la série.



Prévue en 5 tomes, cette histoire originale signée Luc Brunschwig, se construit selon un rythme qui prend son temps pour bien poser les choses mais qui à force de flash-back et de sous-intrigues dépeint un monde assez intéressant. Tel un puzzle, tous les éléments se mettent progressivement en place pour donner à l’ensemble un rendu cohérent et structuré. L’intrigue n’en est pas pour autant résolue puisqu’il manque encore un certain nombre de fils avant que l’écheveau ne soit totalement démêlé.



D’après ce que j’ai pu en voir, La série Urban a failli être étouffée dans l’œuf après avoir connu un faux départ aux Humanoïdes Associés sous le nom d’Urbangames avec le dessinateur Jean-Christophe Raufflet. Néanmoins, un « Reboot » avec Roberto Ricci a permis de redévelopper le concept pour nous proposer cette version qui s’épanouit sur plusieurs



J’ai commencé à entendre parler de Luc Brunschwig par le biais du premier tome du « pouvoir des innocents » à sa sortie il y a 20 ans mais étant donné que je n’ai quasiment plus lu de BD pendant un certain temps, je n’avais pas eu l’occasion de découvrir Urban, à la sortie du 1er tome. Il y a +/- 1 an, j’ai pu enchainer la lecture des 4er tomes rapidement, ce qui m’a permis de ne pas attendre trop longtemps avant de lire la suite et de ne pas être trop frustré par les cliffhanger de fin d’album. Je regrette juste qu’il reste encore à attendre la sortie du 5ème pour connaitre le dénouement.



Pour cette œuvre de science-fiction, le scénariste a eu l’idée de faire de ce parc d’attraction grandeur nature, une ville ayant ses propres règles, son propre système de lois, un peu à l’image d’une petite nation. L’idée d’une ville dédiée au jeu n’est pas révolutionnaire, mais l’auteur va plus loin, en proposant une cité dirigée par un psychopathe avide s’arrogeant le droit de vie et de mort sur ses visiteurs sans que les instances dirigeantes du pays ne sourcillent vraiment.



C’est un certain nombre de dérives possibles dans une ville régie uniquement par l’argent et le profit qui sont pointés du doigt par Luc Brunschwig. Notamment les conditions inhumaines dont sont traités les touristes qui n’ont plus les moyens et qui deviennent soit esclaves soit SDF avec une durée de vie très limitée. Mais c’est aussi la sur-médiatisation et l’absence de vie privée qui sont esquissées ici, avec par exemple la poursuite des criminels, suivie en direct sur grand écran comme un jeu sur lequel les spectateurs peuvent dépenser leur argent en prenant des paris ou encore la multitude d’écrans et de caméras qui parsèment la ville. Le scénario reprend entre-autre un des thèmes récurrent en SF d’anticipation : utiliser le divertissement pour garder le peuple sous contrôle.



Je vous parle beaucoup du scénariste et de l’histoire mais il faut aussi rendre hommage au co-auteur, le dessinateur Roberto Ricci dont le coup de crayon généreux donne des cases pleines de détails, sublimées par des couleurs pastelles, tout en douceur. Son style est élégant et expressif au point de laisser transparaitre une impression assez effrayante de cette réalité qui se cache derrière le cadre festif et apparemment idyllique de Monplaisir. Les couleurs oscillent entre chaudes pour le faste carnavalesque et froides pour les « coulisses ». Les décors sont plutôt fouillés et montrent une certaine expertise de l’auteur pour l’architecture et les arrières plans. Le découpage des cases est plutôt classique même si certaines s’enchainent de manière quasi cinématographique.



Pour résumer, je dirais qu’Urban a su engranger de nombreux fans, au cours des années, de part toutes ses qualités qui en font une excellente série SF dont la conclusion est très attendue.


Lien : http://www.artefact-blog-bd...
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Ce tome présage que du bon pour la lecture des albums suivants. Dans cet univers, le monde tel que l'on connaît n'existe plus. Des catastrophes naturelles à répétition à détruits la terre et l'humanité à été dispersée à travers l'univers. Cette humanité n'a droit qu'à 15 jours de vacances par ans. Ces 15 jours de vacances, ils ont droit de les passer dans une ville appeler Monplaisir. Une cité gérait par un drôle d'homme lapin un peu fou et une femme robot qui ressemble à l'Alice de Disney. C'est un monde sans foi qui ne laisse passer aucune erreur. On ne sort pas indemne de cette lecture. Le scénariste déjoue à chaque fois nos pronostics.
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

(...)

Un scénario d’anticipation implacable qui jette magnifiquement les règles du jeu. Au terme de ce premier tome, plusieurs personnages se démarquent, dotés d’un certain charisme et de personnalités bien développées. Un personnage atypique vient compléter le tableau : Monplaisir. L’entité urbaine joue de son ambiguïté tantôt chaleureuse tantôt destructrice. Son apparence ludique cache un vivier de réseaux parallèles : petites frappes, tueurs professionnels, mafia… des acteurs incontournables à Monplaisir. Ses attractions s’adressent à toutes les milieux sociaux mais la majorité des touristes est issue des classes défavorisées. « Sois imaginatif, le choix est sans limite » leur matraque-t-on. Port du déguisement obligatoire, diffusion d’un flot continu d’informations sur les écrans géants disposés dans chaque rue et dans chaque pièce habitation. Impossible d’y échapper et surtout, canal unique de diffusion des programmes télévisés. L’immersion de l’individu est totale, Monplaisir le dévore corps et âme grâce à la présence d’A.L.I.C.E. et de Springy Fool. D’ailleurs, ce dernier est le seul personnage commun à Urban Games et Urban. Cette « créature médiatique » est à la fois organe du pouvoir et élément principal de la propagande politique. Son image omniprésente dans le paysage urbain étouffe tout libre-arbitre ou toute liberté de pensée des individus (on ne peut pas ne pas penser aux différentes déclinaisons de ce personnage dans d’autres univers, par exemples Diavaloo, l’animateur vedette de L’Incal, ou Ruby Rhod, le présentateur du Cinquième élément). Déguisé en grand lapin blanc (on sent que la montre à gousset n’est jamais loin), cet homme est secondé par A.L.I.C.E., l’intelligence artificielle qui contrôle les robots de Monplaisir. Deux personnages-phare de l’univers derrière lesquels s’effacent -pour le moment – Zach et Overtime dont on pressent cependant le potentiel (traits de caractères, origines, positionnement atypique dans l’univers…) pour le reste de la série. Ils donnent la touche d’humanité nécessaire à cet univers impersonnel, réelle machine à broyer des vies.

(...)
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Le scénario de Luc Brunschwig, une mécanique d’une grande précision, plante les bases de ce qui s’annonce être une grande série d’anticipation. Tout y est : hyper-industrialisation, omniprésence d’écrans et de caméras de surveillance, racolage permanent, télé réalité extrême, violente et mortifère, superficialité et déshumanisation des masses et consommation nauséabonde. Un album époustouflant qui apporte sa pierre d’originalité à la forteresse du genre.
Lien : http://www.bdencre.com/2011/..
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Bienvenue à Sin City ! Non, pas le Sin City d’AC/DC ou de Frank Miller, mais celui de Luc Brunschwig. Cette ville de tous les plaisirs qu’il visita déjà en 1999, accompagnée de Jean-Christophe Raufflet, mais qu’il dû malheureusement (pour lui et pour nous) quitter prématurément tout en gardant probablement à l’esprit ces quelques mots : « Un jour, quand les circonstances le permettront, j’y retournerai ! »



Et alors qu’on n’y croyait plus vraiment, plus de dix ans après le premier et unique tome d’une série passée aux oubliettes, voilà que l’auteur foule à nouveau les rues perverties de Monplaisir. Force est de constater qu’après toutes ces années, le lecteur n’est pas vraiment dépaysé, retrouvant vite ses repaires au sein d’un univers remodelé, mais toujours rythmé par des jeux de téléréalité et axé sur des plaisirs immédiats et futiles. S’il ne faut que quelques planches pour se laisser à nouveau happer par cet univers fascinant, il en faut encore moins pour comprendre que cette cité à l’apparence idyllique, cache à nouveau de bien sombres secrets.



Si cette ville gérée par A.L.I.C.E, l’ordinateur central, et animée par un étrange lapin blanc nommé Springy Fool, n’a pas vraiment changée, ce n’est pas le cas du héros principal de cette revisite d’ « Urban Games ». C’est en effet en suivant les pas de Zachary Buzz que l’on (re)découvre ce gigantesque parc d’attraction où les plus grands criminels sont poursuivis par la brigade des Urban Interceptor et où chaque arrestation télévisée fait évidemment l’objet de paris monstres. En choisissant un héros, certes adulte, mais issu de sa campagne, Luc Brunschwig parvient donc à aborder cette société futuriste à travers le regard d’un personnage naïf et particulièrement attachant. Et si, en tant que fan de comics, j’ai pris grand plaisir à retrouver le justicier Overtime, j’ai également été séduit par cette campagne publicitaire que l’on croise dans l’ascenseur (ben quoi ? :) ). Cette sympathique jeune femme démontre non seulement que les auteurs ont bon goût, mais est également parfaitement utilisée afin de montrer l’autre facette de ce havre de bonheur, dénonçant ainsi subtilement les méfaits de ce monde futuriste.



L’autre très bonne surprise de cette nouvelle version est le graphisme de Roberto Ricci. D’une manière ou d’une autre, il parvient à plonger ce monde fait de néons, de paillettes et de couleurs dans une ambiance oppressante et à distiller la noirceur qui anime les coulisses de cet univers enjôleur. Le travail qu’il réalise au niveau de l’architecture et des décors renforce encore l’attrait de ce « redesign ». Usant d’un dessin précis et détaillé, le dessinateur profite également de ce monde costumé pour truffer ses planches de nombreuses références. De Dark Vador à Wonder Woman, en passant par les Schtroumfs (encore eux !), il a l’embarras du choix parmi les milliers de déguisements mis gratuitement à la disposition des visiteurs de Monplaisir. Moi, je choisirais celui de Casimir !



Retrouvez cet album dans le Top du mois et dans le Top de l’année de mon blog !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Urban est peut-être la deuxième tentative de Luc Brunschwig pour développer cette histoire d'anticipation où la surveillance est constante, mais le pari est réussi. Avec son complice, ils créent un monde inédit, fascinant autant que repoussant, captivant en tout cas. Graphiquement et scénaristiquement de grande qualité.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Il ne s’agit pas d’être laxistes Zach. Mais d’être plus dissuasifs que répressifs.

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Ce tome est le premier d’une pentalogie. Sa première édition date de 2011. Il a été réalisé par Luc Brunschwig pour le scénario, et par Roberto Ricci pour les dessins et les couleurs. Il compte quarante-huit pages de bande dessinée en couleurs. La série a bénéficié d’une réédition en intégrale en 2023, mais d’un format plus petit.



20 décembre 2058, des libellules volètent dans un rayon de lumière et Zachary Buzz se réveille, ou plutôt se lève. Il s’agit d’un solide gaillard : le jeune homme répond à une voix désincarnée constatant qu’il n’a pas dormi. Il répond à haute voix qu’il n’a pas pu, pas réussi. Alors qu’il se lève et s’étire, la voix désincarnée lui demande s’il regrette son choix. Zach répond à voix haute que non, c’est juste qu’il n’a connu que la ferme de ses parents. Ce qui va venir est autre chose, ce n’était carrément pas prévu au programme de son père ou de sa mère. Ça lui fait peur, autant que ça l’excite. Il s’apprête à montrer dans le wagon qui s’est arrêté, quand une autre voix l’interpelle : sa petite sœur Julia arrive en trombe sur un hoverboard, furieuse. Elle lui balance une figurine à l’effigie d’Overtime, un personnage de dessin animé, pour qu’il n’oublie jamais à cause de qui il a quitté la demeure familiale. Zachary prend place sur une banquette du train, tenant la figurine entre ses mains. Celle-ci lui parle comme s’il s’agissait d’un adulte assis à ses côtés, pour le détromper : sa sœur se trompe, il n’a pas besoin de cette poupée pour se rappeler à cause de qui il s’en va aujourd’hui. Alors que la destination se rapproche, une animatrice avec un décolleté ahurissant se met à parler sur les écrans : elle adresse son bonjour à ceux qui viendraient de les rejoindre à bord du tub à destination de Monplaisir.



Un humanoïde avec une tête de lapin interrompt la jeune femme. Springy Fool présente Monplaisir. Plus qu’un complexe de loisirs… Une cité tentaculaire vouée à toutes les formes de plaisir. Sur 300.000 hectares, un choix sans limites et deux niveaux d’accès. Pour ses 18 millions de visiteurs quotidiens ! Le dernier endroit où ça rigole dans la galaxie !!! Le train entre en gare, et sur le quai, Zachary Buzz est accueilli par Membertou, son coach. Celui-ci lui demande de ne pas l’appeler monsieur : il est son coach et il le sera pendant les six prochains mois. Il avait oublié à quel point Zachary est grand, et dense aussi. Dense, un mot barbare qui colle parfaitement avec son élève. Ce n’est pas un problème : la plupart des recrues ont grandi en apesanteur, leurs squelettes en sont fragilisés et leurs muscles bien moins toniques que ceux de Zach. Rien ne vaut un élevage au bon air des campagnes. Le coach le remercie d’avoir postulé à l’académie de police. Les cours commencent dans moins de 24 heures. Ça laisse un peu de temps à Zach pour prendre ses marques. Dans le même temps, les écrans diffusent un message à l’attention des vacanciers : ils sont invités à se diriger vers la costumerie. Ils pourront y échanger leurs vêtements civils contre l’un des 400.000 déguisements que leur hôte Springy Fool met gratuitement à leur disposition.



À l’évidence, la couverture annonce une série de science-fiction, vraisemblablement se déroulant dans un milieu urbain à en croire le titre. Le texte de la quatrième de couverture en dit un peu plus, un parc de loisir géré par une intelligence artificielle dénommée A.L.I.C.E., et il explicite que le terme Urban renvoie aux Urban Interceptors, les policiers de Monplaisir, unité que Zachary Buzz va intégrer en temps qu’élève. Le récit se déroule en deux temps, tout d’abord l’arrivée de Buzz dans cette ville le 20 décembre 2058, puis dans un second temps un assassinat et l’enquête qui s’en suit le 24 juin 2059, c’est-à-dire juste vers la fin de la période six mois passés avec le coach. Le lecteur est amené à suivre Zachary à ces deux moments, puis un autre jeune policier, Isham El Ghellab, qui a grandi dans l’espace, et qui doit mener à bien sa première mission, à savoir arrêter l’assassin qui a été repéré et dont la localisation au sein de Monplaisir est connue. Il croise également Ahn Loon Bangé, enquêteur, le temps de trois pages, la jeune femme Ishrat hôtesse à tout faire dans l’immeuble où loge Buzz, un enfant Niels Colton, également fan du dessin animé des Overtime, les justiciers du temps, et Antiochus Ebrahimi, l’assassin. Le titre de ce premier tome Les règles du jeu, et le début d’une série induisent que les auteurs commencent par présenter l’environnement dans lequel se déroule la série.



Au départ, le lecteur ressent comme une forme de dissonance visuelle : d’un côté, il voit des dessins descriptifs détaillés, de l’autre il éprouve parfois l’impression d’une forme d’imprécision dans certains endroits d’une case ou d’une autre. L’horizon d’attente du lecteur peut comprendre une exigence de représentation consistante des environnements dans une histoire de science-fiction. Sur ce plan-là, il est comblé, l’artiste s’investissant pour donner à voir les environnements dans lesquels évoluent les personnages. Le train sur monorail est visiblement d’un modèle futuriste, avec un profil spécifique. L’arrivée vers Monplaisir montre des bâtiments faisant penser à une nature industrielle, avec des poutrelles métalliques présentes régulièrement. L’architecture intérieure de la gare évoque plutôt la fin du dix-neuvième siècle. Certains buildings rappellent ceux de New York, début du vingtième siècle. Quelques pages plus loin, le lecteur apprécie la présence d’une statue d’une déesse à six bras évoquant Kali sur la façade d’un immeuble à la hauteur du quatrième étage. Par contraste, la salle d’entraînement des élèves policiers ressort comme étant froide et aseptisée, avec des dimensions peu communes.



Dans le même temps, le lecteur ressent comme un flou dans certains arrière-plans. Il lui faut un peu de temps pour comprendre d’où provient cette impression. L’artiste fait un usage sophistiqué de la mise en couleurs : à la fois une teinte dominante apportant une unité à chaque séquence, des jeux sur les nuances pour faire ressortir le relief et la texture de forme délimitée par un trait de contour, quelques effets spéciaux pour la décharge de 1.800 volts administrée à un voleur à la tire, pour le halo de chaque écran (et ils pullulent dans la ville et dans les appartements), pour les éclairages artificiels, etc. Parfois la couleur vient en appui des traits de contour ou de texture, s’adaptant à leur imprécision pour évoquer l’arrière-plan, sans réellement le représenter, en s’en tenant à l’impression générale qu’il peut produire sur un passant qui n’y prête pas attention. Pour autant, la densité d’informations visuelles s’avère très élevée à chaque page, montrant la ville et les locaux, en donnant pour son argent au lecteur venu pour le dépaysement concret du monde futur. Rapidement, il fait l’expérience du plaisir que prend le dessinateur à intégrer des éléments fouillés dans ses cases. L’exemple le plus flagrant réside dans les clins d’œil au travers des déguisements mis à disposition des visiteurs : Goldorak, Mickey, Pinhead, Bender Tordeur Rodriguez, Darth Vader, Wonder Woman, Homer Simpson, un schtroumpf, une tortue ninja, un Rubick’s cube, etc.



La narration visuelle transporte le lecteur dans cette cité futuriste avec ces visiteurs costumés, ces écrans partout, une véritable omniprésence, un personnage faisant même observer que seule l’intelligence artificielle A.L.I.C.E. peut les éteindre. Dans le même temps, elle emmène le lecteur grâce à son dynamisme : la première course-poursuite pour attraper le voleur à la tire, le combat entre deux élèves policiers, et le seconde course-poursuite entre l’assassin Antiochus Ebrahimi, et le policier Isham El Ghellab, des prises de vue rendant bien compte des déplacements, des coups portés, des acrobaties. Le lecteur se retrouve impliqué aux côtés du gentil Zachary Buzz, peut-être un peu naïf, dans la découverte progressive et partielle de cette cité. Le lecteur cherche à déterminer quel est le fil directeur principal de l’intrigue. Il se dit que cela doit être l’intégration de Buzz dans les Urban Interceptors, débouchant sûrement sur une enquête complexe.



Dans le même temps, le lecteur relève les différents thèmes abordés par le scénariste au travers du prisme déformant et souvent révélateur de la science-fiction. Cela commence avec les explications du coach sur le métier de policier à Monplaisir : Depuis que la police existe, les policiers se sont toujours plaints d’être constamment noyés sous un monceau d’obstacles idiots… Des centaines de délits sans intérêt qu’ils doivent traiter au jour le jour et qui les empêchent de se consacrer aux affaires réellement importantes. Mais à Monplaisir, rien de tel. En se chargeant de la broutille, A.L.I.C.E. leur permet de se concentrer enfin sur le vrai travail de policier : les meurtres, les viols, les enlèvements… Ici, être flic n’est pas un boulot ingrat, Zach. Le lecteur relève également l’omniprésence des écrans aux programmes imposés, une critique sur les programmes de masse issus de grands groupes homogénéisés, les visiteurs déguisés en costumes, c’est-à-dire une forme de société ayant dérivé vers le parc d’attraction, la société du spectacle ayant atteint son dernier stade de développement, le personnage de dessin animé comme modèle de Buzz déjà adulte, entre infantilisme et absence de modèle dans la vie réelle. La seconde course-poursuite entre un voleur et un policier est diffusée en direct sur tous les écrans, comme un spectacle, le voleur pouvant profiter en temps réel de l’évolution de la progression du policier, les visiteurs étant encouragés à parier sur l’issue de cet affrontement, etc.



Un premier tome très accrocheur qui trouve le bon dosage entre ce qui est montré et révélé, et ce qui reste caché, à découvrir par la suite. Une narration visuelle savamment dosé entre ce qui est montré dans le détail pour donner corps à ce monde futuriste, et ce qui est suggéré pour éviter de se prendre les pieds dans le tapis avec des éléments qui pourraient exiger une trop grande suspension consentie d’incrédulité, ou se contredire. Une mise à profit de la science-fiction comme reflet déformé ou exagéré, prospectif de la société d’aujourd’hui, et une solide intrigue pleine de mystères. Une belle réussite.
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Le scénariste Luc Brunschwig a décidé de montrer un parc décadent, où sous des apparences de kermesse permanente, le bonheur est complètement asphyxié. Sans parler de la justice spectacle érigée en politique marketing. Roberto Ricci est le dessinateur adéquat pour donner du corps à ce tissu ultra urbain, même si l’on regrettera un léger manque de constance dans la qualité du trait. Amateurs de science-fiction désabusée (voire dépressive), Urban est pour vous.
Lien : http://www.actuabd.com/Urban..
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

de la SF incroyable, pêchue, originale, vraie, dynamique...

Pour résumer, Urban est incontournable pur les amateurs du genre. Le scénario est béton, novateur, complexe (mais pas trop), bien distillé et maîtrisé à la perfection. Le tout est servi par un dessin précis, envolé, haut en couleur et incroyablement précis. Le tout élève cette série au niveau de chef d'oeuvre digne de l'âge d'or de la SF au milieu de Franck Herbert, Philip K. Dick, Van Vogt et les autres...
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Un gros coup de coup de coeur pour cette BD. La cité de Monplaisir ressemble au monde de John DEEFOOL, détective de classe B, mais notre héros lui est atypique, il arrive de la campagne, pur et est confronté à une cité des plaisirs où tout est jeu ... d'argent. Le dessin met en scène avec habileté les écrans omniprésents. On est très vite impliqué et accroché dans le superbe scénario de Luc BRUNSCHWIG.
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Cet univers est aussi riche que glauque. Tout est sale, chaque cm² suinte la médiocrité et les rêves brisés.



La trame narrative est magnifiquement servie par un dessin fouillé, où chaque planche s'apparente à un "où est Charlie" puisant avec force dans notre pop culture (enfants des années 80/90, vous boufferez de la nostalgie à chaque case).



Une enquête au plus prêt des canons du genre noir, pervertis et moqués par le cadre dans laquelle elle se déroule : un parc d'attraction ultime sans limite ni tabou.



Plongez dans la laideur et l'égoïsme d'un tourisme institutionnalisé comme ultime garant de paix sociale, celui qui fait fi de l'exploitation humaine et qui sacralise le divertissement comme récompense suprême d'une humanité épuisée.



Et au milieu, l'histoire d'un "flic" un peu niais et un peu grotesque, qui pense être du côté du rêve pour mieux se dégoûter du cauchemar.



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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

La maquette est élégante comme toujours chez Futuropolis et le format large permet d'apprécier la qualité des dessins et du découpage. C'est confortable. La ligne graphique des couvertures, si elle est cohérente avec l'atmosphère de la série, n'est pourtant selon moi pas très efficace pour donner envie...



Dans un futur proche le réchauffement climatique à submergé une grande partie des terres habitées, provoquant un exode sur les planètes et satellites du système solaire. Dans ce monde dystopique où l'écart entre riches et pauvres a atteint le stade du XIX° siècle, la cité de Monplaisir fait figure de respiration pour une population aux aboies: pendant deux semaines par an ils peuvent s'adonner à tous les plaisirs au sein d'une cité hyper-connectée et gérée par une intelligence artificielle. Un paradis...?



Si certaines séries sont plus visibles pour le marketing qui les entoure, on peut dire que les auteurs d'Urban ne vont eux pas vers la facilité et que les choix scénaristiques ne souffrent d'aucun compromis. Il s'agit d'une BD qui nécessite de s'immerger, de prendre le temps et surtout, de tout lire à la file, tant Luc Brunschwig a construit son intrigue de façon très progressive, lentement, séparant chaque album quand aux protagonistes centraux ou via des flashbacks. Tel un puzzle en cinq tomes, les différents éléments convergent progressivement vers la conclusion, de façon tout a fait cohérente et maîtrisée. A ce titre cette BD force le respect pour la rigueur du travail d'écriture. Pour résumer, Urban s'appréciera idéalement en format intégrale.



Ainsi l'entrée en matière est compliquée. L'on suit un colosse un peu simplet parti contre l'avis de sa famille pour devenir policier à Monplaisir et discutant avec un personnage qui semble imaginaire... Dès l'entrée en matière, une galerie de personnages hauts en couleurs nous immergent dans un monde de carnaval permanent où tout le monde est déguisé et où il est compliqué de démêler la réalité de la fiction (imaginaire, virtuel?) dans un contexte futuriste sur lequel le lecteur n'a que très peu d'informations. Ce brouillage est calculé mais il faudra avancer dans la série pour s'en apercevoir. Des personnages nouveaux surviennent sans que l'on sache s'ils sont importants ou périphériques et même le personnage principal, Buzz, est assez peu présent dans les albums. Le découpage lui-même joue de cela avec des irruptions brutales de scènes au milieu d'autres, non reliées directement... Je ne veux pas donner une l'image d'une série ardue car Urban est vraiment une bonne BD, mais il me paraît important d'être prévenu pour apprécier celle-ci à sa juste valeur.



Heureusement les dessins, de très grande qualité et très lisibles (notamment la mise en couleur un peu floutée et jouant sur un éclairage électronique permanent), permettent de faciliter la lecture durant les premières pages. Le jeu discret du repérage des héros de l'imaginaire collectif (Batman par-ci, Zoro par là...) présents dans Monplaisir est également savoureux et incite à se plonger dans les cases larges de Ricci. L'artiste propose un design SF élégant, coloré, et une réalité crue: dans ce paradis des plaisirs le sexe et la violence sont bien présents, permettant des scènes d'action efficaces bien que peu nombreuses. Ce qui est le plus perturbant c'est de ne pas avoir de personnage à suivre (hormis Buzz) mais cela nous pousse à chercher d'autres focales, d'autres personnages, à échafauder des théories, ce qui est probablement recherché et est fort agréable, comme dans un bon polar (Brunschwig est auteur de l'Esprit de Warren, un polar sombre réputé à sa sortie en 1996). L'intrigue suit autant Springy Fool, le grand architecte transmuté en lapin d'Alice que ce couple de mineurs de Titan, un gamin et sa nounou que cette prostituée tatouée... L'illustrateur prend grand plaisir et précision à nous les présenter et nous les attacher si bien que l'on ne sait jamais qui est le réel centre de cette histoire.



A mesure que l'on avance dans l'intrigue la réalité se durcit, le rideau de la féerie se déchire pour laisser transparaître une réalité dystopique bien noire... Car le message de Brunschwig est simple: que se passera t'il dans quelques années dans un monde libéralisé où les États auront abandonné leur devoir de protection des population à des sociétés connectées qui pourront se comporter en démiurges autoritaires? Un monde où Disney allié à Google aura gagné, contrôlant nos vies d'endettés accro aux loisirs? J'avais retrouvé une idée proche d'Urban dans l'excellente série américaine Tokyo Ghost (en version trash...) comme dans l chef d’œuvre de Pixar Wall-E.



J'ai découvert à travers cette série un excellent dessinateur et retrouvé un auteur que je n'avais plus lu depuis ses débuts. Le plus gros défaut d'Urban est qu'il faudra attendre encore un an avant de connaître la conclusion...
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Nous faisons la connaissance de Zachary Buzz dit Zach et qui viens de quitter sa famille rurale pour rejoindre une académie de police rattachée à Monplaisir, un parc d’attractions dans lequel toutes les formes de plaisir peuvent être assouvies... Mais Monplaisir, c'est aussi une société entièrement contrôlée, dirigée et sous surveillance caméra grâce au système automatisé, l'intelligence artificielle A.L.I.C.E.

Faut dire que la prostitution est omniprésente, l'univers du jeu est à la puissance maximale et des machines à sous sont à chaque coin de rue, tout est propice au vice et à la luxure. C'est aussi le terrain idéal pour la chasse aux criminels et où les courses poursuites sont diffusées sur grands écrans disposés un peu partout. Ainsi, toute la ville peut suivre les moindres fait et gestes de ses habitants mais surtout de cette traque sous forme de jeu télévisé et en direct s'il vous plaît !!

Zach est accueilli au départ par un coach pour devenir élève à l'académie de police afin de devenir "Urban Interceptor". Y arrivera t-il ? Ne va t-il pas se sentir un peu trop observé ?

Ne va t-il pas se sentir différent dans ce monde d'apparence magnifique mais qui semble si cruel ?!... Les jeux sont fait, rien ne va plus.
Lien : http://alamagie-des-yeux-dol..
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

EXTRAIT "Très belle année pour Luc Brunschwig, qui après ses deux séries dérivées du pouvoir des innocents, voit enfin se concrétiser un scénario vieux d'une dizaine d'année et qui a usé (et pas qu'au sens figuré parfois) plusieurs dessinateurs avant d'en arriver à cet album là.

De ce nouvel univers, on ne connaît pour l'instant que Monplaisir, une ville totalement consacrée à la satisfaction des plaisirs. Jouir sans entrave, en somme..."
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

En 2058, Zach Buzz est un jeune homme qui s'apprête à se rendre à Monplaisir, une cité tentaculaire destiné au bonheur de tous ses visiteurs et répondre à tous leurs fantasmes. Mais Zach n'est pas un simple touriste, il s'y rend pour devenir policier. Mais Zach va vite se rendre compte que la cité de Monplaisir cache de nombreux mystères…

Malgré un style graphique qui ne me plait guère, l'univers crée autour de cette cité du plaisir est plutôt intéressant. Un monde qui flirte avec la dystopie où Zach découvre que tout le monde n'est pas heureux dans cette cité. Même son rôle de policier n'est pas ce qu'il imaginait.

L'idée est originale et il plane pas mal de mystères et surtout un monde qui est bien plus sombre que ce que le nom de la ville pourrait laisser imaginer : notamment avec ce jeu autour de l'arrestation d'un meurtrier par un jeune policier qui tourne au voyeurisme sordide !

Bref, le récit est plutôt prenant et prometteur, à voir si l'histoire prenne un peu d'épaisseur et si on avance un peu plus dans l'intrigue.

Petit point amusant dans cette cité de Monplaisir où les visiteurs doivent passer un déguisement à leur arrivée. L'occasion d'observer en arrière plan de nombreuses vignettes, des personnages connus : Tintin et Milou, Dark Vador et Leia, un légionnaire… je vous laisse chercher les autres.
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Urban, tome 1 : Les règles du jeu

Bien longtemps que je n'étais pas allé faire un tour à la médiathèque...

Cette série de BD me fait de l'oeil et je me laisse tenter sans a priori si ce n'est que le scénariste Luc Brunschwig me dit quelque chose.



Plongée dans un monde futuriste ultra-technologique, dans une méga-city, parc de loisirs, qui porte bien son nom :"monplaisir". Nous suivons l'arrivée d'un jeune homme de la campagne, récente recrue pour devenir un flic. Le personnage principal, un peu naif et perdu, est attachant et nous découvrons avec lui les règles de fonctionnement assez spéciales de cette ville: une espèce de Las Vegas sous amphétamine. Sans vouloir divulgacher, nous allons comprendre que le métier de policier de cette cité est évidemment connecté avec le spectacle. Evolution de l'histoire qui n'est pas sans nous rappeler "running man".



Dessin et Scénario tiennent la route, et nous finissons le récit assez rapidement en l'ayant appréciée. Bien maitrisé et suffisamment dense, on ne s'ennuie pas même si on ne passe quand même pas à côté de quelques clichés de ce genre de dystopie... Rien de génant, néanmoins.

Continuons !
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