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Critiques de Roberto Ricci (86)
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Delta, Tome 1 : L'anse aux crânes

Je n'ai pas réussi à rentrer dans cette BD qui mèle les genres, est assez décousue et part dans tous les sens.

D'entrée de jeu, on a l'impression de prendre le récit en marche et je me suis vite perdue dans les tenants et aboutissants de cette histoire...

Bref, je n'ai que ce premier tome sous la main et je ne suis pas certaine d'avoir assez d'envie que pour en rechercher la suite.
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Le coeur de l'ombre

Un trait charbonneux expressionniste du plus bel effet, magnifié par des couleurs exubérantes.
Lien : http://www.bodoi.info/le-coe..
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Le coeur de l'ombre

Avec un touché de couverture rappelant le vieux cuir, Le cœur de l’ombre renoue brillamment avec la tradition des contes d’antan qui, le soir venu, aidaient les petits à grandir et les grands à se souvenir….
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Le coeur de l'ombre

Luc est un petit garçon peureux. Il a vraiment peur de tout mais ce n'est pas vraiment de sa faute. Il grandit entre une mère qui le couve parce que sa fille aînée a disparu dix ans auparavant, et une grand-mère foldingue qui le berce d'histoires atroces sur l'Uomo Nero, un croque-mitaine italien. Oui, mais voilà: l'Uomo Nero rend visite chaque nuit au petit Luc et le terrorise. Or, une nuit l'Uomo Nero emporte Luc avec lui dans le Royaume des Ombres.

Le Cœur de l'Ombre raconte le parcours initiatique de Luc qui doit affronter ses peurs. Pour cela, guidé par l'Uomo Nero, il doit affronter des moments sombres et inquiétants en voyageant dans un univers fantasmatique et extraordinaire à travers les mythologies du monde.

L'univers de la bande-dessinée est d'une richesse époustouflante tant par la mythologie complexe qui y est développées que par son dessin étrange. D'abord surprise et déstabilisée par les traits de Laura Iorio, j'ai fini par être séduite par l'alliance d'obscurité et de la clarté. Il y a de la vivacité dans les traits, une force qui entraîne le lecteur plus avant dans l'obscurité de la peur.

L'ambiance étrangement angoissante, à la Tim Burton, est finalement le reflet de nos peurs enfantines. Dans toute cette noirceur, les auteurs instillent de la légèreté avec le personnage de la grand-mère, personnage incarnant une forme de sagesse puisqu'elle semble avoir une longueur d'avance sur tous les autres personnages.

Un pur bijou!
Lien : https://betweenthebooks.jimd..
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Le coeur de l'ombre

J'ai opté pour la lecture de cette BD car le dessin m'intriguait. J'ai en effet beaucoup le style qui m'a fait pensé à l'incroyable noel de Mr Jack.

La BD est agréable à lire, très jolie.

En ce qui concerne l'histoire, je l'ai trouvé intéressante car elle parle à tout le monde à savoir la peur du monstre dans le placard lorsque les enfants vont au lit. Par contre, par moment, j'ai été un peu perdu dans la compréhension. J'ai trouvé que certains passages étaient un peu durs à suivre. C'est pourquoi je n'arrive pas à savoir si c'est une BD destinée aux adultes ou à un jeune public.

Mais dans l'ensemble cela reste une belle découverte
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Le coeur de l'ombre

Ce mélange entre Alice, Little Nemo ou encore Monsieur Jack reste néanmoins un voyage captivant, avec progressivement des petites morales très intéressantes.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Le coeur de l'ombre

Une pierre précieuse dans la masse de pacotilles qui peuplent l'univers de la BD



J'avoue, j'ai lu pas mal de Bandes dessinées, de romans graphiques .. il y a les BD commerciales (pour lesquelles on peut trouver du plaisir, mais dont on peut se passer facilement) .. il y a les "classiques" qui font un peu l'unanimité, mais pas forcément ... il y a les BD qu'on apprécie particulièrement, parce que le dessin et/ ou l'histoire nous touche .. .... et puis il y a "Le Coeur de l'Ombre" .. une de ces pépites sur lesquelles on tombe parfois, rarement, et qui, dès la première lecture, restent gravées ... Le Bonheur du lecteur, oui avec un grand B .. une histoire magique, un dessin fabuleux, des petits détails savoureux et drôles, autant graphiquement qu'au niveau de l'histoire, pas de fausse note, pas de truc sorti de nulle part qui tombe comme un cheveu sur la soupe, émouvant mais pas larmoyant .. des années de travail et un "accouchement" dans la "douleur" ... mais quel bébé !! Et quel cadeau pour nous lecteurs !!! Pour moi, c'est la quintessence même de la Bande dessinée ... on en sort - avec tristesse et difficulté, on voudrait bien continuer le voyage avec les personnages - on en sort émerveillé, étourdi, grandi, ému, et l'impression d'avoir pris une claque .. et de n'avoir rien lu d'aussi fort jusque là ... Voilà .. une pépite qui prend une place avec mes gros coups de coeur .. comme L'Autre Monde de Magnin ou Mens Magna de Sorel .. Continuez de nous faire rêver, de nous emmener comme ça .. plus rien n'existe autour quand on lit un album comme ça .. et pour moi c'est le but de toute lecture, bande dessinée ou livre ... Alors Merci Merci Merci 1000 fois pour ce merveilleux cadeau .......
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Le coeur de l'ombre

C’est grâce à un concours organisé par Laura Iorio que j’ai appris l’existence de cette bande dessinée. La couverture de l’ouvrage annonçait un univers sombre et mystérieux et le titre m’intriguait. Je me suis donc penchée sur cet ouvrage.



Luc est un petit garçon qui a peur de tout. Sa sœur a disparu quand il était petit et depuis, ses parents le surprotègent. Quand il dit que l’Uomo Nero (croque-mitaine italien) vient le voir la nuit, ses parents ne le croient pas, pensant qu’il s’agit de paranoïa enfantine. Une nuit, l’Uomo Nero et Luc se cogne la tête. Le jour suivant, le petit garçon aperçoit le croque-mitaine la journée. Il se réfugie sous sa couette le soir même, ce qui va l’entraîner dans le plus incroyable des voyages.



Cette bande dessinée emmène le lecteur à la découverte du monde et des différentes cultures et traditions de différents peuples. Les voyages sont autant physiques que spirituels. On passe par le royaume des ombres, le Tibet, le Mexique, l’Australie et l’Allemagne durant la quête de Luc et de l’Uomo Nero. Le folklore a une place importante dans la narration.



Les graphismes de cette bande dessinée sont tout à fait atypiques : les traits sont parfois droits et réguliers et parfois, le crayon s’emballe (comme pour les cheveux du protagoniste :p ). Parfois les dessins sont typés de la bande dessinée, parfois il s’agit de coloriage pur. Les textes sont dans des bulles mais les onomatopées ressemblent à des lettres découpées dans des magazines et collées pour former le bruit. Les royaume des ombres est un paysage entièrement en nuance de gris. Seul Luc est en couleur dans ce pays noir et blanc. Bref, cette bande dessinée utilise des traitements inhabituels et originaux du graphisme !



Les personnages sont multiples dans cet ouvrage. Je n’ai pas particulièrement aimé le protagoniste : il a peur de tout, est assez exaspérant et je n’aime pas trop sa tête (avis purement subjectif :p). Par contre, j’ai adoré le personnage d’El Cucuy, petit bonhomme (également croque-mitaine) au grand yeux noir et à la bouche cousue. J’ai aussi beaucoup aimé le Bunyip, mélange improbable entre un canard et un ours qui parle. La fin de la bande dessinée est surprenante mais peut-être un peu moralisatrice à mon goût.



Je recommande cette bande dessinée qui vous fera découvrir un univers graphique décalé et surprenant et qui vous emmènera faire le tour du monde pour découvrir le folklore et les traditions de plusieurs nations en compagnie de croque-mitaines pas si cauchemardesques. ;)
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Le coeur de l'ombre

Il y a tout dans le cœur de l’ombre : le rêve, le fantastique, le comique, l’invention poétique. Onirisme et merveilleux côtoient ainsi obscurité, sombre et noirceur dans ce scénario suspendu dans le temps.
Lien : http://www.avoir-alire.com/l..
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Le coeur de l'ombre

Luc, âgé de 10 ans, est un petit garçon très peureux. Il a peur de ses camarades de classe, des microbes, des insectes, de César, le boxer des voisins, des scorpions, du noir, de son ombre... Mais, par dessus tout, il a une peur bleue de l'Uomo Nero, cette créature légendaire, ce démon à l'aspect humain, maléfique et obscur, ce fantôme ténébreux et insaisissable, cet être sournois qui se cache dans l'obscurité des chambres d'enfant afin de les effrayer. Il s'endort tous les soirs dans la crainte d'être sa cible. Sa maman s'inquiète beaucoup, d'autant que la famille a connu un terrible et mystérieux drame, quelques années auparavant, avec Claire, la sœur aînée de Luc. Lorsqu'un soir, la maman découvre le lit vide, elle appelle aussitôt la police ne se doutant pas un seul instant que Luc est parti, bien malgré lui, avec l'Uomo Nero, dans un univers peuplé d'étranges créatures...



Marco d'Amico nous plonge dans un univers fantastique peuplé d'êtres tous plus ou moins étranges que les autres, notamment Uomo Nero, El Cucuy, ce petit bonhomme à la bouche cousue ou encore le Bunyip, mi-canard mi-ours. Luc, que tout effraie, va devoir surmonter ses peurs. Il va vivre un voyage absolument incroyable qui va le faire réfléchir sur lui-même. Un voyage imaginaire qui nous fait découvrir, à travers les différents personnage, les mythes des autres pays. Graphiquement, Roberto Ricci et Laura Iorio nous offrent de magnifiques planches qui illustrent à merveille ce conte onirique, cette quête qui fait voyager notre jeune héros de par le monde: des couleurs soignées, tantôt lumineuses, tantôt beaucoup plus sombres ; un trait élégant, parfois naïf, et une mise en page dynamique.
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Le coeur de l'ombre

Voyage imaginaire dans le monde des légendes urbaines: voici ce qu'il vous attend!



Ici, il est question des terreurs que tous les enfants redoutent quand ils ferment les yeux.

Qui n'a jamais entendu parler du croque-mitaine, du Boogeyman...



Mais celui qui terrifie Luc, 10 ans, est l'Uomo Nero.

Ce personnage sombre, terrifiant, maléfique, sournois, se nourrissant de la peur des plus petits, tourmente depuis un moment notre jeune ami.

Un soir, il l'emmène de l'autre côté du miroir, le faisant basculer dans les ténèbres, chose que Luc, très peureux, redoutait le plus.



Un très bel album jeunesse, qui habilement, tente de dédramatiser les monstruosités de la nuit.

On oscille dans un univers fantastique où l'on va rencontrer toutes les figures emblématiques et folkloriques des différents pays.



L'univers est parfois sombre, parfois lumineux, tantôt effrayant, tantôt psychédélique.

Cet ouvrage est doux et le graphisme est magnifique.

Je recommande pour tous les âges.
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Le coeur de l'ombre

A 10 ans, Luc a peur de tout. Des autres enfants, du noir, de traverser la rue, des insectes, des microbes… de tout ! Il est fort possible que les comptines que lui chantaient sa grand-mère italienne aient nourri ses peurs ; il y était notamment question de l’Uomo Nero, un collègue du croquemitaine qui se terrait sous le lit des enfants ou dans leur armoires, prêt à les emporter au Royaume des Ombres s’ils se risquaient à quitter le bouclier protecteur que leur assure leur couette douillette.



La mère de Luc est aussi responsable en grande partie des peurs de son fils. Traumatisée par la disparition de Claire – sa fille –, elle a toujours eu tendance à protéger son fils comme la prunelle de ses yeux.



Le résultat est là : Luc est un enfant solitaire. Et lorsque vient le soir et le moment d’éteindre la lumière de sa chambre, la terreur l’envahit de nouveau. Car l’Uomo Nero attend cet instant pour sortir de l’armoire et se pencher sur l’enfant terrorisé. Si Claire, sa grande sœur, était encore là, elle pourrait le protéger. Luc ne sait pas à qui demander de l’aide. Il sait bien que les adultes le prendraient pour fou s’il leur racontait que l’Uomo Nero venait le voir tous les soirs.



Ces derniers jours pourtant, la peur de Luc est plus grande. Depuis que l’Uomo Nero l’a heurté, Luc a peur de le voir surgir même en plein jour. Il tente d’alerter son père mais c’est peine perdue. Jusqu’au soir où, après avoir plongé dans son lit, Luc est enlevé par l’inquiétante créature. Il se retrouve au royaume des Ombres et ne sait comment rentrer chez lui. Il va devoir trouver seul son chemin au milieu de ce monde étrange, privé de couleurs à l’image de cet « homme noir » mystérieux et peuplés de fantômes.



« Le Cœur de l’Ombre » nous propose un fabuleux voyage imaginaire. La plume de Marco Cosimo D’Amico nous ramène des années en arrière, à l’époque où enfant, nous appréhendions l’heure du coucher et le fait de nous retrouver dans le noir. Un monstre va-t-il surgir de l’armoire ? Une main griffue va-t-elle se glisser sous notre couette et nous attraper le pied ? C’est tout un tas de superstitions et de peurs enfantines que le scénariste emploie pour construire cette histoire. Elle s’appuie sur deux personnages principaux : celui de l’enfant et celui de L’Uomo Nero. Tous deux vont nous emmener à la rencontre des croquemitaines d’autres pays. Un voyage initiatique pour ce jeune enfant qui initie son lecteur aux mythes d’autres pays. Ainsi, l’auteur invente un monde imaginaire où Uomo Nero côtoie ses semblables : Croquemitaine (France), Boogeyman (Etats-Unis), El Cucuy (Mexique), Bunyip (Australie)… A tour de rôle, nos deux protagonistes endossent la fonction de narrateur ce qui permet au scénario de trouver son rythme, de naviguer entre l’humour pince-sans-rire de l’élégante créature et la naïveté de l’enfant.

(...)

Lire l'article complet sur le site : https://chezmo.wordpress.com/2016/05/02/le-coeur-de-lombre-damico-iorio/
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Le manuscrit interdit, tome 1

Les graphismes sont magnifique digne de peinture. Le scénario est simpliste et on est pas dans du Indiana Jones. Mais on y trouve une certaine leçon de vie distribuer par les moine tibétain que l'on croise dans cette histoire

La petite amourette est superflus mais s'intègre dans l'histoire sans heurte
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Le manuscrit interdit, tome 1

Le premier tome de la série Le Manuscrit Interdit est une belle mise en bouche. L'histoire se met en place tranquillement, les personnages se découvrent petit à petit et la suite de leurs aventures s'annonce savoureuse.



Le récit est classique pourtant il se révèle riche en réflexions politiques (le parallèle entre l'Amérique maccarthyste et la Chine communiste est pertinent).



Quant aux dessins de Paolo Grella, ils sont superbes même s'il y a quelques imperfections au niveau des visages. En même temps, il s'agit de sa première BD et sa technique est déjà impressionnante. Les bulles sont lisibles (ça fait du bien après les pattes de mouche de From Hell) et chaque case, magnifiquement colorisée, fourmille de détails. C'est très réaliste. J'adore !



En bref ce premier tome est une bonne surprise, j'espère que la suite sera du même acabit.



CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
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Le manuscrit interdit, tome 1

Ce tome 1 d'une série qui en compte trois est, comme bien souvent, celui d'une mise en place.

Tibet 1951, massacre des moines d'un temple par les troupes de l'armée chinoise; le professeur Egon Bauer est abonné évanoui dans la lamaserie en flamme.

L'agent Zhang Ziyi est envoyé sur place par le gouvernement chinois afin d'enquêter sur le contenu des travaux du professeur. En effet il serait sur le point de mettre à jour une nouvelle interprétation des Saintes écritures.

États Unis, Kevin Mc Bride, détective, est chargé par le frère du professeur d'accompagner au Tibet Elen, la fille de ce dernier, afin de le retrouver.

Le dessin est d'une belle maitrise, les détails nombreux et précis et la mise en couleurs très travaillée.

Même s'il y a un air d'Indiana John's mais en moins bien et que le côté politique de l'histoire (relations chine /Tibet et l'Amérique du maccartisme) manque de développement, la suite est attendue avec impatience à la fermeture de ce T1
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Le manuscrit interdit, tome 1

Une intrigue légère, des beaux dessins du Tibet et un message qui renvoie dos à dos les Etats-Unis maccarthyste et créationniste avec la Chine communiste, celle qui est en train d'écraser le Tibet.
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Le manuscrit interdit, tome 1

1951 l'anthropologue américain Egon Bauer décrypte un manuscrit mentionnant la présence de Jésus au Tibet pendant plus de 10 ans sous le nom de Yus Asaf; or en ces temps de conflit avec les chinois se trouver dans un monastère bouddhiste tibétain de met pas à l'abri le vieil homme. En effet un régiment de l'armée chinoise arrive au monastère et incendie les lieux tuant au passage tous les moines et laissant Egon Bauer pour mort parmi les décombres. L'arrivée de ces brutes n'étant pas un hasard.



De l'autre côté de l'océan Elen sans nouvelles de son père depuis un moment s'inquiète et en parle à son oncle Dash, réalisateur à Hollywood, et lui annonce son désir de se rendre sur place pour faire des recherches. Après moults débats il accepte qu'elle parte sur place à la condition d'être accompagnée par un détective privé aventurier du nom de Kevin McBride.



L'idée du scénariste d'annoncer la présence de Jésus au Tibet m'a paru assez bizarre mais sert au moins une intrigue passionnante et une enquête qui promet mystère et rebondissements. Ce premier tome annonce simplement la découverte du manuscrit et met en place une atmosphère de suspicion et de problème géo-politique. Pas spécialement fan de ce genre de récit j'ai toutefois été surprise du résultat, les dessins quant à eux sont extrêmement riches et réalistes.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Le manuscrit interdit, tome 1

Il est curieux de réaliser combien l'exotisme de pays lointains, comme le Tibet et la Chine nous imprègne, nous occidentaux.

Le premier volume du Manuscrit interdit nous fait découvrir cette partie du monde.

L'intervention militaire chinoise date de la fin de 1950.

Cette fiction débute en 1951. Le professeur Egon Bauer étudie dans une lamaserie qui est attaquée par une unité chinoise.

Changement de décor. Nous sommes aux Etats-Unis au temps de la chasse aux sorcières (Maccarthysme). Helen Bauer est sans nouvel de son père. Son oncle, réalisateur à Hollywood accepte de l'aider à entrer au Tibet. Mais à une condition : qu'elle soit accompagnée. Il lui adjoint un détective privé dans la veine de Bogart.

La Chine n'est pas en reste. Elle a dépêché son meilleur agent pour retrouver le professeur.

Les tableaux aux nuances chaleureuses ressemblent à un story-board. Les dialogues sont incisifs.
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Le manuscrit interdit, tome 1

J'ai beaucoup aimé le premier tome de cette série et j'ai hâte de découvrir la suite. On découvre petit à petit les personnages et un pans de l'histoire qu'est l'invasion du Tibet par la Chine. J'ai trouvé que cette BD relevé d'avantage d'une romance que de l'aventure.

J'aurai aimé que le sujet du manuscrit interdit soit plus approfondie.

Concernant le graphisme, c'est le point fort de cette œuvre. Je l'ai trouvé magnifique, plein de détails et très réaliste.
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Le manuscrit interdit, tome 1

Il y a eu ces dernières années pléthores d’ouvrages concernant de supposé faits mettant en cause le dogmatisme de l’Eglise depuis le fameux roman Da Vinci Code. La bande dessinée n’a pas été en reste (voir Le Triangle Secret ou Le Décalogue ou encore Le Troisième Testament qui sont la référence en la matière). Le manuscrit interdit s’inscrit dans cette lignée avec l’idée un peu saugrenue que Jésus aurait vécu au Tibet. C’est vrai qu’après le frère de Jésus, on aura tout vu !



Fort heureusement, le récit ne va pas suivre une trace ésotérique ce qui va différencier cette série des autres évoqués ci-dessus. Non, cela s’inscrit plutôt à la manière d’un Indiana Jones à l’ère du maccarthysme. C’est presque une histoire d’amour à l’eau de rose avec tous les clichés habituels. On se demande si on ne préférait pas l’aventure ésotérique. Cela avait pourtant bien commencé par une scène d’introduction montrant la douloureuse invasion du Tibet par les chinois en 1951. Le dessin nous mettait dans l’ambiance des films de la grande époque hollywoodienne.



On ne sera finalement pas grand-chose de ce manuscrit interdit car l’histoire a pris une autre tournure plus classique. Bref, c’est un genre d’appât qui ne pourra que décevoir une partie du public. Pour autant, on passe un agréable moment de lecture même si on doit avaler de grosses ficelles.
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