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Citations de Roger Hanin (16)


p165. François Mitterand : " moi, je n'ai pas peur de mourir, j'ai peur de ne plus vivre."
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p156. François Mitterand n'était pas rancunier, il avait de la mémoire.
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La douleur, disiez-vous, n'appartient qu'à celui qui l'éprouve mais c'est encore la vie... Partager sa souffrance n'est pas le meilleur cadeau que l'on peut offrir. Dieu que vous avez aimé la vie !...
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p157. Si j'ai bien compris, un président de la République ne peut pas avoir d'amis ?...il m'avait répondu ; " il n'a pas le droit non plus d'avoir des ennemis".
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p67. la gauche, c'est expliquer et témoigner.
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Nous avons perdu une bataille nous n'avons pas perdu la guerre ! Je vous demande de ne pas renoncer à ce qui fait notre singularité et notre fierté.
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Les amitiés naissent, vivent, s'enracinent puis quelquefois se défont mais le temps qu'elles vivent, elles s'ont l'amitié. A vous de savoir quand elles meurent ou se décolorent...
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Toute ta vie tu l'as passée à dominer, mépriser les hommes, les faire chier, raquer en les considérant comme des protozoaires dont la fatalité sexuelle devait être exploitée, puis rejetée, oubliée.
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Elles veulent que nous soyons des êtres humains, mais moi je ne veux pas être un être humain, je veux être une femme !... Une pute !... C'est pour cela que je suis au Sémiramis.
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Elles veulent que nous soyons des êtres humains, mais moi je ne veux pas être un être humain, je veux être une femme !... Une pute !... C'est pour cela que je suis au Sémiramis.
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On trompe, on humilie les enfants, on traumatise les adolescents, on les enfonce dans l'ignorance pour finalement mieux dominer, terroriser, manipuler. Oui je veux pouvoir dire à haute voix : « Vagin ! Ovaires ! Trompes ! Clitoris ! Lèvres ! » Je n'offense personne. Se taire, évoquer des euphémismes de troubadours au rabais, c'est vitrioler l'innocence, défigurer la fraîcheur de l'amour pour ce sexe de femme qui représente tout ! Tu entends, Aurélie ? Tout : la sublimation du plaisir, la tendresse, la dévotion, le don de soi, la reproduction !... Et on devrait taire ce sexe ? Cette matrice magique, cette usine à rêves, à éblouissements ?...
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Il avait compris, lui, le fou des asiles d'aliénés de Genève, interné par des parents procéduriers, affolés à l'idée qu'il était en train de dilapider le patrimoine familial, lui, le laid, le maigre, le pervers, le flambeur, le drogué, le maniaque des costards aux prix ahurissants payés par des chèques en bois, lui le fugueur, le menteur et plus impardonnablement encore : le jouisseur, celui qui avait dit oui à la vie, oui à la mort, il était là, tétanisé devant une fillette de seize ans qui lui avait tendu les lèvres et il avait hésité, la seconde qui fait la différence.
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Il a l'instinct de la hyène et les prémonitions du serpent. Il savait comme tout le monde que j'aimais ma moustache, la chérissais, la taillais, la lissais avec la ferveur du rabbin caressant le parchemin de la Torah. On peut rire mais ma moustache était un élément constitutif de mon visage au même titre que mon long nez, mes lèvres, mes yeux ou mes cheveux. Cent fois on a tenté de me persuader de la raser mais personne n'est parvenu à fléchir ma détermination. Alors, tu penses bien, quand il a vu ma lèvre supérieure glabre, Messaoud a tout de suite compris qu'il avait fallu un événement grave ou un charme supérieur pour obtenir ce sacrifice. Tu peux être sûre également que lorsque nous arriverons au Sémiramis et que Margot me verra sans moustache elle n'aura besoin que d'un regard vers toi pour comprendre la nature de nos rapports et l'étendue de ta domination.
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Chaque fois qu'il ouvre la bouche c'est pour cracher la haine, la calomnie. Tout est mauvais en lui. C'est un serpent. Je l'ai peint comme ça... Ses paroles sécrètent le venin qui suinte aux commissures de ses lèvres. Quand il regarde le ciel, des tortillons de merde coulent le long de ses joues. C'est Satan.
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Ma séduction est ma seule force !... A seize ans, tu ne peux pas t'imaginer à quel point c'est important de dominer le monde des adultes qui nous tiennent et nous maintiennent en totale dépendance : argent, morale, avenir... Quelle adolescente n'a rêvé de pénétrer l'univers despotique de ceux qui décident et d'y faire régner sa loi ?... C'est cela que je veux... C'est tout cela que j'ai eu avec toi !... En quelques heures... Et c'est toi qui vas me faire entrer dans la citadelle interdite avec en prime, le sacrifice de ta moustache en offrande expiatoire tel Samson qui abandonna sa puissance et sa chevelure pour l'amour de Dalila.
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A seize ans, on aime ordinairement à faire l'intéressante, lancer telle ou telle réflexion à l'écho surprenant qui vous signalera aux gloussements des autres petites jupes plissées.
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