Citations de Roger J. Callahan (68)
... la présence d'une inversion psychologique dans un domaine particulier, quel qu'il soit, ne s'oppose pas seulement à la guérison naturelle : il empêche également des traitements qui seraient autrement efficaces, de faire effet.
"La plupart des médecins en exercice sont capables de
reconnaître les individus souffrant d'inversion psycho-
logique dans leur pratique. Ce sont souvent ceux qui
répondent mal au traitement. Lorsqu'il se produit quel-
que amélioration dans leur état, ils continuent à insis-
ter sur les aspects négatifs. Même si on la leur fait re-
marquer, ils vont immédiatement changer de sujet, pour
en revenir aux aspects négatis."
Davaid Walther, Applied Kinesiology : Synopsis,
Abriendo, DC Systems.
"Nous avons rencontré l'ennemi, et c'est nous !"
Walt Kelly, auteur américain de bandes dessinées ("Pogo")
"Avez-vous jamais pensé que la vie est une course d'obs-
tacles, et que le principal, c'est vous ?"
Jack Paar, humoriste américain.
... ce que nous appelons le problème de l'apex. [...] celui-ci n'empêche pas les patients de faire état correctement des changements positifs dus à le thérapie, mais qu'il ne s'applique qu'à l'interprétation de la raison du changement.
[Phénomène de l'apex]
Il semble évident que dans le traitement de la dépendance, le "cerveau" est confronté à un phénomène qu'il ne peut comprendre, un traitement efficace et immédiat, et que le "cerveau gauche", selon les termes de Gazzaniga, commence à inventer des "explications" (inadaptées), même si, dans notre cas, la commissure qui relie les hémisphères cérébraux est intacte, et qu'il n'y a ni hypnose, ni amnésie induite.
Ce phénomène intéressant se produit probablement parfois chez la plupart d'entre nous, et sa nature triviale deviendra évidente à tous ceux qui ont recours à ce traitement.
Brièvement, le problème de l'apex désigne la réaction étrange et prévisible qui se produit lorsqu'une personne a été traitée rapidement et avec succès. Même si le sujet reconnaît à juste titre que le problème a disparu, il ne l'attribue pas au traitement, mais à des choses comme "l'effet placebo", la "suggestion", la "distraction".
Les miracles ne sont pas en contradiction avec la nature, mais avec ce que nous en savons.
Saint Augustin (354-430)
De nombreux alcooliques et toxicomanes souffrent de ce type d'angoisse envahissante, mais ils l'occultent à travers leur dépendance. La thèse que je défends est que tous sont dépendants parce qu'ils souffrent d'une forme d'anxiété grave et chronique.
Ce qui se passe en fait habituellement, et de façon typique, c'est que l'anxiété s'aggrave au même rythme que la dépendance. La grave crise qui survient lors du sevrage d'une substance ou d'une occupation dont le sujet est dépendant est en réalité une crise d'angoisse. A moins que vous n'ayez l'habitude du contact avec des patients extrêmement anxieux, ou de toxicomanes en période de sevrage, vous ne pouvez peut-être pas imaginer les difficultés et les tortures que peuvent engendrer cette angoisse ou ce sevrage.
Si l'aspirine possédait des propriétés de masquage de l'anxiété, nous rencontrerions de nombreux cas de dépendance à l'aspirine. Le simple usage d'une drogue n'a pas pour résultat une dépendance. Elle doit entraîner des effets de masquage de l'anxiété pour engendrer une dépendance.
La principale difficulté du sevrage est la crise d'angoisse. Lorsque la personne ne peut plus se procurer son tranquillisant favori, elle rentre dans un état d'angoisse sévère. Même si la dépendance physiologique est réelle, le problème fondamental est psychologique.
... les problèmes les plus graves de la dépendance ne sont pas fondamentalement physiologiques, mais bien plutôt psychologiques.
Le fait qu’il existe une dépendance physiologique à certaines substances est indubitable. Mais je prétends que l’aspect physiologique de la dépendance est un aspect relativement mineur d’un problème plus général, et qu’il bénéficie d’une importance qu’il ne mérite pas.
Les dépendances, comme les autres problèmes, peuvent présenter différents degrés de gravité. Quelqu'un est gravement dépendant lorsque son existence est fortement et sérieusement perturbée, et qu'il éprouve un besoin irrésistible pour la substance ou l'activité qui le conduit à la dépendance.
Les dépendances, comme les autres problèmes, peuvent présenter différents degrés de gravité. Quelqu'un est gravement dépendant lorsque son existence est fortement et sérieusement perturbée, et qu'il éprouve un besoin irrésistible pour la substance ou l'activité qui le conduit à la dépendance.
L'angoisse est une émotion terrifiante à éprouver, et cette expérience est d'autant plus douloureuse qu'elle n'a aucune cause apparente. La personne angoissée ne se sent pas seulement "mal", elle se sent également stupide de se sentir mal, parce qu'elle sait que l'émotion n'a aucun sens. Si un anxieux absorbe ou fait quelque chose qui l'empêche d'être conscient de son anxiété, il ressent une formidable sensation de soulagement.
La perturbation est subjuguée par la tendance naturelle de l'organisme à éliminer les problèmes à leur source. Il suffit d'appliquer le code que la Nature nous fournit.
"La Loi Naturelle est suffisamment
bienveillante pour nous assurer que les
miracles sont possibles, mais ne va pas
jusqu'à nous dire comment les accom-
plir ; c'est à nous de découvrir les clés,
les codages et les décodages qui peuvent
les faire survenir."
Robert Rosen, biologiste
La perturbation est subjuguée par la tendance naturelle de l'organisme à éliminer les problèmes à leur source. Il suffit d'appliquer le code que la Nature nous fournit.
"La Loi Naturelle est suffisamment
bienveillante pour nous assurer que les
miracles sont possibles, mais ne va pas
jusqu'à nous dire comment les accom-
plir ; c'est à nous de découvrir les clés,
les codages et les décodages qui peuvent
les faire survenir."
Robert Rosen, biologiste
... le psychothérapeute qui essaie de vous aider à surmonter votre dépendance a besoin que vous y pensiez, parce que ce sont les perturbations mises en oeuvre dans ce processus qui vont guider le traitement.