Roger J. Callahan

La TCM suit une progression de nature saltatoire (elle progresse par sauts ou bonds) ou discontinue. C'est ce fait qui nous a poussés à nous informer sur la théorie quantique, puisque ces sauts font penser à ceux des quanta. Nous pensons actuellement que la guérison réelle se produit à un niveau quantique. Il semble présentement qu'un lien moléculaire est, soit brisé, soit rétabli, par le traitement ou par la guérison naturelle.

Savoir que la peur n'a pas de sens ne la diminue pas, mais se rajoute purement et simplement à l'anxiété.

HABITUDE
Routine comportementale significative d'un problème. Soulagement ou correction d'un état perturbé. Une guérison complète signifie qu'il ne demeure aucun symptôme après traitement. Il est opportun de vérifier que la guérison est durable. En l'absence de toxines ou de stress extrême, c'est généralement le cas.

En TMC, le diagnostic vise à identifier les causes spécifiques du problème dans l'objectif des les traiter. [...] L'on peut considérer le diagnostic comme une traduction du code de l'émotion négative sous un forme à laquelle la thérapie peut accéder.

"Le monde visible n'est pas une question d'esprit ou de matière, mais bien plutôt l'organisation invisible de l'énergie", selon les termes du physicien Heinz Pagels.

Les individus présentent de très grandes variations dans leur vulnérabilité à la quantité de stress présente dans leur existence ou l'accumulation de celui-ci. C'est pourquoi il existe également des différences individuelles au niveau du nombre et de la fréquence des traitements requis.

Le mouvement oculaire semble provoquer au niveau du muscle une relaxation automatique et rapide à un degré qu'il était impossible d'atteindre auparavant. Mais, comme vous le voyez, celle-ci ne persiste pas, si vous ne bougez pas les yeux.

La relaxation est un phénomène subjectif : c'est la façon dont vous vous sentez. Il est parfois difficile de savoir si l'on est ou non relaxé. Un bon indice de relaxation : quand vous êtes stressé, vos muscles se raidissent, et quand vous êtes relaxés, ils se relâchent. Ce fait nous amène à objectiver notre degré relatif de stress ou de relaxation. Plus nous sommes physiquement relaxés, moins nous sommes stressés et vice-versa.

La théorie sous-jacente aux traitements série est que nous équilibrons les différentes fonctions cérébrales avec chacun des traitements, en rapport avec le problème particulier que nous traitons. Chaque problème doit être traité séparément. C'est comme si le cerveau devait être réglé sur la fréquence correspondant à chaque problème isolé pour que le traitement soit efficace.

En fait, la "chirurgie psychique" qui m'impressionnait si peu jusque là serait une meilleure façon d'instituer une "cure placebo" que de découper réellement quelqu'un sous anesthésie.

En fait, la "chirurgie psychique" qui m'impressionnait si peu jusque là serait une meilleure façon d'instituer une "cure placebo" que de découper réellement quelqu'un sous anesthésie.

... je peux vous assurer que la croyance en l'efficacité de ces traitements n'est en aucun cas un prérequis à leur efficacité.

Ces traitements ne procèdent pas de la pensée positive, de la suggestion, de la guérison par la foi, ou de quoi que ce soit de la sorte. Vous n'avez pas besoin d'y croire pour qu'ils soient efficaces, pas plus que vous n'avez besoin de croire ai pouvoir de ma pénicilline, car son efficacité n'a rien à voir avec vos croyances.

... la plupart [de mes patients] éprouvaient des difficultés à s'imaginer débarrassés de leur problème, mais ils ne pouvaient se voir eux-mêmes ayant vaincu leur problème. J'ai découvert qu'ils pouvaient se visualiser en train de faire toutes sortes de choses fantaisistes ou impossibles, mais qu'il leur était très difficile, voire impossible, de s'imaginer débarrassés de leur problème.

La vaste majorité des gens n'éprouve aucune difficulté à visualiser pratiquement n'importe quoi. Mais quand vous leur demandez de visualiser la résolution d'un problème psychologique, ils commencent à éprouver des difficultés.

Le traitement par la visualisation est rarement suffisant, et n'apporte pas par lui-même de changements radicaux, mais c'est une aide.

Même si la visualisation peut être utile, il me semble que certains avocats de la visualisation thérapeutique ont tendance à mettre un accent exagéré sur les bienfaits de cette technique. Cette exagération est évidente dans le slogan de la pensée positive : "Tout ce que l'esprit peut concevoir, il peut l'accomplir".
Je suis capable de me concevoir, de m'imaginer et de me visualiser en train de voler dans les airs comme Superman, mais je ne serai jamais, hélas, capable de le faire. Même si mon esprit est capable de le concevoir, il ne sera jamais capable de l'accomplir.

La visualisation est une technique qui [...] consiste à se représenter et à imaginer en détail l'objectif qu'on désire atteindre. Plus la scène peut être représentée de façon vivante pour l'oeil intérieur, croit-on, plus le processus peut contribuer au succès dans la réalité.
Cette technique a été utilisée dans le traitement de patients atteints du cancer, où ceux-ci visualisent la tumeur ou bien les cellules cancéreuses en train d'être détruites par les cellules "guerrières" du système immunitaire. Au strict minimum, cette procédure peut donner au patient qui se sent impuissant quelque chose à faire. Au mieux, et il existe des comptes-rendus de professionnels pour soutenir cette idée, le système immunitaire peut être stimulé à réagir plus vigoureusement et le patient en arriver à se guérir lui-même.

Pourquoi fredonner et compter ?

Nous pensons que lorsque nous fredonnons nous tendons à utiliser plus le côté droit de notre cerveau et lorsque nous comptons nous tendons à utiliser plus le côté gauche. Nous possédons quantité de preuves empiriques de l'efficacité du traitement, mais nous ne pouvons que spéculer sur les détails de son fonctionnement exact. Il est significatif que les traitements présentent un taux de succès inhabituellement élevé - c'est le type de résultats prédictifs que la science recherche.

Nous avons découvert que l'esprit doit être "syntonisé" avec le problème en cours de traitement pour pouvoir obtenir un résultat Si la personne est en situation de souffrance réelle (telle celle du sevrage pour les toxicomanes) l'esprit est automatiquement syntonisé avec le problème, sans qu'il soit besoin d'un effort particulier. Durant le traitement du sevrage, nous demandons à la personne de continuer à penser ses effets tout au long du traitement. C'est un très bon signe de constater que le patient rapporte qu'il devient de plus en plus difficile d'y penser.