Je n'ai jamais entièrement adhéré à la rhétorique du libre échange des thatchériens. Mais je sympathisais profondément avec les motifs de Thatcher. Elle voulait faire reconnaître à l'électorat que la vie d'un individu lui appartient et que la responsabilité de la vivre ne peut pas être endossée par un autre, encore moins par l'Etat. Elle espérait libérer le talent et l'entreprise, qui, malgré des décennies de bla-bla égalitaire, existaient toujours, pensait-elle, dans la société britannique.