Son appétit de vive, son insolence et ses allures garçonnières la font renvoyer de différentes écoles et d'un apprentissage de couture. Ne sachant que faire de cette enfant indocile, le père lui fait couper les cheveux, car personne n'est là pour s'occuper de ses boucles, et il la laisse s'installer et travailler avec lui- à la condition qu'elle "ait l'ambition de dépasser Mme Vigée -Lebrun "
La jeune Rosalie passe des jours entiers au Louvre où les élèves des Beaux-Arts la surnomment "Le petit hussard". elle a dix-neuf ans, en 1841, quand elle expose pour la première fois au Salon. (p. 11/ Suzette Robichon)