Rose Sorel

Je connais bien l’auteure de par ses lives sur twitch, elle y parle souvent de ses problèmes de santé dont son endométriose, le sujet de son livre. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai connu l’existence de ce livre passionnant et révoltant à la fois.



Passionnant car elle décrit très bien ce qu’est cette maladie qui fait peu parler d’elle et qui touche pourtant une femme sur dix. Son endométriose est très avancée, très développée et c’est avec beaucoup de courage qu’elle l’affronte au jour le jour. Rose Sorel y parle également avec justesse de ses sentiments, sans tomber dans le pathos, c’est assez déchirant à lire par moment mais elle garde une belle philosophie de vient et de résilience face à ça. Elle a la chance d’avoir une mère formidable qui la soutiens quoi qu’il arrive, qui est là pour l’accompagner dans les (trop) nombreux moments difficiles.



Révoltant car elle dénonçait déjà les agissements du professeur Emile Daraï (actuellement sous le coup de trois plaintes pour viols) et toutes les maltraitances gynécologiques liées à sa maladie encore taboue. Le mépris de certains professionnels de santé face à cette jeune femme qui souffre, face à la douleur, face au désarroi d’une personne sous prétexte que « c’est normal d’avoir mal pendant ses règles » alors que ladite douleur n’est plus supportable. Pour finir, ça a beau être une maladie sur le long terme, avec des médicaments et des examens, elle a beau vivre en France, elle doit quand même dépenser des centaines voire des milliers d’euros pour se soigner.



Ca se lit facilement, que vous soyez touchée ou non par l’endométriose, je ne peux que le recommander, et même si comme moi vous êtes un homme, votre curiosité sera comblée. La belle plume de l’auteure aide aussi beaucoup à lire ce témoignage, les chapitres ont la bonne longueur, il n’y a pas de temps mort ni de digression inutile, tout est à garder.

Étant le premier livre que je découvre d'elle et le premier qu'elle publie, je dois avouer qu'il manque un certain entrain à sa façon de narrer. le début est un peu long et ça traîne ; normal, le temps de poser les bases. Mais, par la suite, on se laisse emporter par les personnages principaux et on vit leurs vies, leurs sentiments, leurs troubles.



Gros problèmes. A peines quelques pages feuilletées et bam, les fautes ! Ce n'est pas pour tirer sur l'auteur qui est à ses débuts en publication, mais c'était comme une douche froide. Il y a pas mal de fautes sans compter le moment où elle perd son temps et se retrouve au présent avant de repartir dans le passé.



Malgré le style assez simpliste, on s'immerge bien et assez vite dans leurs quotidiens ne voulant décrocher du livre. Les réactions humaines sont parfaitement typiques, lâches, égoïstes, blessantes. Comme quoi l'humain restera toujours humain. Il est vrai que des fois les personnages paraissent tellement réels qu'on se voit très bien à leur place.



Le concept certes n'est pas nouveau, avec une race qui méprise les humains, mais, le développement est différent et plutôt réussi. Les descriptions des alentours sont bien faites ainsi que celles des personnages et des particularités de ce monde. Les scènes et autres parties d'actions ne sont malheureusement pas aussi explicites ; compréhensible, ce n'est pas ce type de livre.



Le livre est drôle et bien qu'il soit court pour décrire toute la complexité évitée dû à ce sur quoi l'auteur c'est concentré, c'est un joli bouquin tout mignon quand on essaie de voir ce qu'il y a de nouveau. Espérons que le tome 2 qui doit sortir d'ici fin 2017 nous éclaire plus sur Ceux qui sont beaux.