"Sais-tu ce que ta mère m'a dit, le jour où je suis arrivé au palais ?"
Karina secoua la tête. Ses parents avaient fait de Fatid leur pupille longtemps avant sa naissance ; à ses yeux, Ksar Alaharo était indissociable de lui.
Il soupira. "Que les gens que nous perdons ne nous quittent jamais tout à fait, mais qu'il nous appartient de définir la nature de leur présence."
"Malik s'interrompit, se maudissant silencieusement d'avoir laissé échapper tant d'informations à son sujet. Les nobles avaient les moyens de se payer les services d'un véritable guérisseur, ils ne se soignaient pas avec des remèdes de grand-mère.
- Des poils de chameau, répéta la fille, songeuse. Donc vous cousez et vous dispensez des conseils médicaux. Qui êtes-vous, exactement ?
- Quelqu'un qui ne devrait pas être là, répondit Malik. Il arrivait maintenant au point le plus haut de la déchirure, en s'efforçant de ne pas penser à la douceur de la peau brune juste sous des doigts.
- Et vous ?
- Quelqu'un qui ne devrait pas être là."
— Imagine ce qui se passerait si l’on apprenait que la princesse héritière de Ziran était morte quelques heures avant Solstasia. Oh, je sens que mon ulcère s’aggrave.
— Tu n’as pas d’ulcère, Farid.
— J’en aurai bientôt un, à ce rythme !
Mais tu es bon, Malik Hilali. Ne sous-estime pas la force d’âme qu’il faut pour l’être dans un monde aussi cruel que le nôtre.
Leila s’était plusieurs fois demandé à voix haute ce que leur calme de mère avait trouvé à leur bravache de père, mais Malik préférait y voir un signe que les opposés s’attirent bel et bien. Cela lui avait donné l’espoir de trouver un jour quelqu’un à même de compenser ses propres insuffisances (...)
Cette fois, c’est elle qui prendrait la mort pour cible, et elle s’assurerait de ne pas la rater.
Je pense toujours ce que j'ai dit. Les meilleured choses arrivent la nuit. On ne voit pas de feux d'artifices la nuit. De lucioles. D'étoiles. Mais vous savez quoi ? Les journées peuvent aussi être très sympas.
Le passé dévore ceux qui sont assez naïfs pour le négliger.
First, a story ends when it ends, and not a moment before. If you are unhappy with this ending, make a new one.
- Ma mère répétait un vieux proverbe quand on se bagarrait avec ma sœur. "Blesser un proche, c'est se blesser soi-même". Aussi en colère que vous soyez l'un contre l'autre, n'oubliez jamais ça. Vous êtes les deux faces d'une même pièce. Si tout s'écroule autour de vous, ça, ça ne changera jamais.