« J'aimerais que tu n'aies pas à porter ce fardeau, poursuit-elle.
Ce n'est pas facile pour les femmes dans notre position. Ton père était considéré comme un dirigeant capable et digne de confiance dès qu'il a été prêt à monter sur le trône. Mais nous ? Si nous sommes trop fermes dans nos positions, nous sommes impitoyables. Si nous ne sourions pas, nous sommes indif-férentes. Les attentes sont différentes pour toi et moi, mais surtout pour toi en tant que reine de ce royaume. Et une partie de ces attentes - une partie de ton travail -, ce sont le mariage et les enfants. »
«J'ai passé plus de dix-huit ans à me préparer pour le poste que j'occupe aujourd'hui. » Je serre les dents, contrainte de refouler mes émotions à chaque mot. « J'ai étudié les livres d'histoire. Les cartes. La magie. Les armes. La stratégie. La justice. Dites-moi, quel homme peut en dire autant ?
Je sais que la société nous apprend à être douces et dociles, mais je vous interdis de le devenir, vous m’entendez ? Ne changez pas ce que vous aimez en vous pour mettre les autres à l’aise. N’essayez pas de vous façonner pour correspondre à des standards que d’autres ont fixés pour nous.
— Tu m'as dit que cela s'était amélioré pour toi. » (…) « Au bout de combien de temps ?
— Quand j'ai cessé de fuir.» (…)
« Mes barracudas m'ont aidée. Ils m'ont aidée à accepter mon passé, quand le fuir était devenu trop épuisant. »
- Ton père avait le privilège d'être un homme, Amora. Peu importent tes compétences, gouverner sera plus difficile pour toi que ça ne l'a été pour lui. »
𝑴𝒐𝒏 𝒇𝒓𝒆̀𝒓𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒆𝒖𝒕-𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒊𝒆, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒋𝒆 𝒏'𝒆𝒏 𝒂𝒊 𝒑𝒂𝒔 𝒑𝒆𝒖𝒓. 𝑬𝒏 𝒓𝒆𝒗𝒂𝒏𝒄𝒉𝒆, 𝒋'𝒂𝒊 𝒑𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒊. 𝑱'𝒂𝒊 𝒑𝒆𝒖𝒓 𝒒𝒖'𝒖𝒏 𝒋𝒐𝒖𝒓, 𝒕𝒖 𝒎𝒆 𝒃𝒓𝒊𝒔𝒆𝒔 𝒍𝒆 𝒄œ𝒖𝒓.
Ton nom n’est pas une malediction petit oiseau, j’en apprécie juste sa saveur
Je sais que la société nous apprend à être douces et dociles, mais je vous interdis de le devenir, vous m'entendez ? Ne changez pas ce que vous aimez en vous pour mettre les autres à l'aise. N'essayez pas de vous façonner pour correspondre à des standards que d'autres ont fixés pour nous.
Elle l'aimait comme l'hiver, avec une détermination dévorante. Elle l'aimait avec la constance de l'été, et la férocité de la nature elle-même.
Je ne suis pas offensée, monsieur, dit-elle. C’est juste que je me demande parfois pourquoi la mort est si inutilement cruelle.