AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Sabine Péglion (51)


Sabine Péglion
Les chaises au jardin portent encore sur elles
le bruissement léger des corps aux voix mêlées
Ce sont vos regards nos rires qui s''interpellent
se brisent aux cordes d'une guitare oubliée

Retrouver la musique de ces instants fragiles
et ces parfums de fête au vent éparpillés
Sur le rouet des souvenirs tourne file
tisse la trame vive de ces jours rassemblés

( " Australie, notes croisées")
Commenter  J’apprécie          292
Sabine Péglion
Sans toi

il nous faut désormais
poursuivre la traversée

Ce que tu fus demeure
chante encore en moi

Ne meurt que l'apparence

(" Cet au-delà de l'ombre")
Commenter  J’apprécie          220
Sabine Péglion
Le vent le vent courait ce matin
éclaboussant d'espace nos désirs
il a lavé nos fenêtres obscures
nous a laissé l'âpre morsure
et la fragilité du dire

Le vent le vent courait
écartant sur les troncs l'écorce sombre
de nos regrets il bousculait nos songes
et nous rendait libres d'aimer

creusant au loin sur la mer des sillons
sonores bouleversant l'horizon
de nos mots à la page dispersés
Le vent le vent courait

Extrait de " Par-dessus l'épaule du temps"
Commenter  J’apprécie          200
Sabine Péglion
Avec tes mains
nouées aux siennes
apprends-lui
à s'élancer joyeux
sur la balançoire du temps

(" Métamorphoses et autres résonnances ")
Commenter  J’apprécie          180
Sur le miroir de l'entrée
le temps s'est arrêté

résonnent encore
sur le clavier tes mains
les doigts levés

ce chant que l'on fredonne
les notes envolées

vers le jardin
la porte s'est ouverte
j'entends tes pas
sur le gravier
s'éloigne ta silhouette

et les traits du passé
Commenter  J’apprécie          160

A tes yeux de surprise matinale
Je veux m'étonner le premier

A tes lèvres de verveine
Je veux boire encore ce rire ailé de gazelle

A tes cheveux de poivre blond
Je veux renouveler ma soif

A ton ventre de jeune pêche
Je veux attendre l'été mûrissant

Oreille contre coeur
Merveille pour merveille.

Jean Orizet
Commenter  J’apprécie          150
Sabine Péglion
Malhabile… *


Malhabile avec la terre des mots
― ocre fine poussière du chemin
patiemment rassemblée
sans souci des ornières ―
tu façonnes
non pas vases de libation
mais humble écuelle
sans autres ornements
que le poli des jours

Mains en coupe
tu recueilles quelque éclat entrevu
dans l’humilité et le silence


* Poème inédit extrait de Par-dessus l’épaule du temps
Commenter  J’apprécie          140

On partira c'est sûr
appuyés l'un à l'autre

parmi le cri des mouettes
délivrant la mer
les lueurs de l'aube
inclinant l'horizon
et ce sillage au loin
qu'il nous faudra franchir

On partira c'est sûr
appuyés l'un à l'autre

Mais que ta main encore
sur la mienne se pose

passerelle de vent
occultant l'abîme

en cette course
à l'infini des jours

qu'elle inscrive sur la berge
la caresse de l'instant
la profondeur des choses
la trace de nos pas

ce sillage fragile
minutes partagées
à la saveur du vivre

Sabine Plégion.

Commenter  J’apprécie          133
Je suis ton aube
Je suis ta nuit
Je suis une poussée de fièvre
Je suis un battement d'aile
Je suis une ardeur lycéenne
Je suis un cri sans fin
Je suis cette main tendue au coin d'une rue
Je suis cette faim qui rend toute pensée frêle
Je suis le sommeil d'un peuple millénaire
Je suis une angoisse inexpliquée
Je suis cette femme qui vient d'être aimée
Une langueur qui tâtonne
et guette l'aurore au fond d'une falaise
Un désir, un souvenir de ce que tu fus,
Longtemps,
Longtemps,
Avant d'être ce que tu es.
Je suis un songe de liberté
Et cette nuit,
C'est de toi,
Terre d'émeraude ,
Que j'ai rêvé.

Poème de Ketty Nivyabandi, journaliste et femme poète exilée, originaire du Burundi.
Commenter  J’apprécie          122
Sous les branches du figuier
S'aimer sans hâte
Nudite célébrée
Un goût de raisin dans la bouche.

Mireille Fargier-Caruso
Commenter  J’apprécie          100
"Je respire par tes mains
Je me couvre de tes veines
Je te bois
Je deviens
Soleil rouges
Tu es mon paysage mon tempo ma cadence
Mon naufrage et ma rime ma vague et mon volcan
Mon ilot de lumière ma bouteille à la mer
Mon homme argile"

Imasango

Commenter  J’apprécie          90
Dans écrire,
Il y a rire,
Il y a cri.

Écrire est un bonheur.

Sabine Péglion
Commenter  J’apprécie          83
Seule la violente douceur de l'amour allume à l'horizon une lumière tenace.

Jocelyne François
Commenter  J’apprécie          70
Écrire pour inventer la vie


J’écris pour réinventer

ces marchés de mots lancés
éclaboussés du rire des enfants

nos tables en miroirs
où se croisaient nos rêves
nos voix et nos poèmes

J’écris pour rappeler
l’évocation d’Apollinaire
leurs regards vers toi tournés
cette confiance accordée

Messagère lointaine

C’était tu t’en souviens à la fin de l’été

J’écris pour ce silence
accueillant le poème

Soleil cou coupé

Les mots sont des totems
Sous toutes latitudes
Commenter  J’apprécie          70
Comme une barque haut
lancée
proue d'écorces de lumière
entrelacées
tendue face aux bourrasques
sans lien avec la terre
balancée
Commenter  J’apprécie          70
Inscrire ce qui donne poids


NAXOS

Extrait 2

Obstinément
tête baissée
enfouissant ses yeux
elle cherche
quelques galets troués
où le vent du silence
trouverait un chemin
où les mots murmurés
s’élèveraient en chant
agates en volutes
coquillages froissés
marbre éclaté

fouillant la berge
obstinément
tête baissée
elle rassemble
au plus près de la dune
dans la sauge
et le bleu des chardons
les traces d’un ciel épars

L’horizon s’est enfui
au-delà des rochers
fil où son corps se pend
On ne défie pas les dieux   Arachné

La toile à présent se referme
sur les mots du poème
Commenter  J’apprécie          60
Que ma première certitude soit de toi
A la chaude clarté du matin
Et ma première crainte, que l'inconnu
Dans la nuit ne t'engloutisse.

Emily Dickinson
Commenter  J’apprécie          60
Sabine Péglion


Quand s'entrouve la nuit
elle inscrit les lambeaux
de rêves déchirés
d'espoirs désertés
puis sur la toile fine
lentement imagine
ritournelles rengaines
berceuses mélodies elle laisse derrière elle
un rideau d'étincelles
pour éclaircir le ciel

(" Faire un trou à la nuit")
Commenter  J’apprécie          50
En toi
gît à présent ce nid
suspendu

matrice indéfectible
nid vide
inflexible au centre
de toutes tourmentes
Commenter  J’apprécie          50
Je respire par tes mains
Je me couvre de ta peau
Je te bois
Je deviens
Soleils rouges
Tu es mon paysage mon tempo ma cadence
Mon naufrage et ma rime ma vague et mon volcan
Mon îlot de lumière ma bouteille à la mer
Mon homme argile

Imasango
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Sabine Péglion (18)Voir plus

Quiz Voir plus

Les couvertures des aventures de Asterix (60's)

Astérix le Gaulois sort en 1961, la couverture montre...

Le village gaulois et ses habitants
La carte de la Gaule
La carte de l'Armorique
Asterix cognant un groupe de romains

14 questions
65 lecteurs ont répondu
Thème : René GoscinnyCréer un quiz sur cet auteur

{* *}