A l'heure du déjeuner, je retrouve le groupe de stagiaires en bas de l'immeuble. C'est devenu une habitude tacite. Malgré la hiérarchie censée être effacée, aucun manager ne se mélange à nous. J'ai déjà vécu ça dans mes stages précédents : il se crée automatiquement un noyau de jeunes exploités. En général, on peut vite former une bande sympa, mais les raisons qui nous poussent à traîner ensemble le sont moins.