Car j’ai beau me raconter des histoires, au fond je n’ai jamais cessé de me croire vivant de la vie de l’air de la terre, même les jours abondant en preuves du contraire. Bientôt, c’est-à-dire d’ici deux ou trois jours, pour parler comme lorsqu’on m’apprenait les noms des jours dont je m’étonnais qu’ils fussent si peu nombreux, et j’agitais mes petits poings en criant, Encore ! Encore ! et la signification des cadrans, et qu’est-ce que c’est, deux ou trois jours, en fin de compte, de plus ou de moins, une plaisanterie.