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Critiques de Sarah Gensburger (13)
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Des camps dans Paris Austerlitz, Lévitan, Bas..

C’est à la suite du documentaire sur l’opération « Meuble » ou « M », diffusée sur la 5 au mois de mai 2021 – (merci Pecosa) – que j’ai découvert ces trois annexes du camp de Drancy.



Dans ces trois camps d’internement racial, huit cents internés dits « demi-juif » ou « juif conjoint d’aryen » devaient effectuer le tri de tous les objets pillés par les nazis dans les appartements juifs, écrémés du sol au plafond, avant que les caisses ne soient envoyées en Allemagne. Si aucune preuve de la création d’un statut « particulier » ne fut retrouvée quant aux lois antisémites du régime de Vichy sur les conjoints d’aryens ou demi-juifs, les autorités allemandes, elles, s’y sont particulièrement appliquées, dont la Sipo-SD, obsédées par l’organisation des races dans la doctrine du national-socialisme.



La Shoah sévissait en plein cœur de Paris à l’insu des parisiens qui ignoraient totalement l’existence de ces ateliers. Ces camps sont issus de la convergence de plusieurs administrations, très intéressées par la spoliation des biens mais aussi par une main d’œuvre bon marché appelée à disparaitre avec la Solution Finale. La Dienststelle Westen sous la direction de Kurt von Behr fut très efficace et des accords quant aux objets d’art furent passés avec Alfred Rosenberg, ministre des territoires de l’Est occupés, initiateur de la solution finale et grand responsable des biens et œuvres confisquées. Un immense prédateur en un mot !



Ces camps existèrent de juillet 1943 à août 1944. Lévitan dans l’immeuble des magasins Lévitan, au 85, 87, rue du faubourg Saint-Martin, Bassano au 2, rue Bassano dans l’hôtel particulier de la famille Cahen-d’Anvers et Austerlitz qui se situait au niveau des magasins généraux. Et pour la passante parisienne que j’ai été, cela fait froid dans le dos, je n’aurais jamais pu imaginer que je passais devant un camp parisien.



C’est une enquête très minutieuse et qui a pris beaucoup de temps, pas toujours évident d’accéder aux Archives quand celles-ci n’ont pas disparu. Elle est extrêmement documentée, avec nombre de témoignages et d’images que nous proposent les deux auteurs. Les témoignages des rescapés sont édifiants et à travers la description de leur quotidien, on ressent bien que leur situation évoluait entre abri et arbitraire et privations de libertés. Il se dégage une sensation d’étouffement, de peur, à la merci d’un gardien. Ces camps sont insuffisamment traités par les historiens et font plutôt l’objet d’un silence mémoriel et historique. Cet ouvrage vient compléter intelligemment l’Histoire de la Shoah et met en évidence l’existence de ces « presque-camps ».



Cette organisation implacable suscite beaucoup de questions quant aux aides venues de l’extérieur, la mise en place des déménagements, la connaissance des adresses, mais je vous laisse le soin de découvrir ce récit très enrichissant.



« Au-delà des instruments de musique ou des œuvres d’art, d’ailleurs d’importance mineure, le tri concernait le plus souvent le tout-venant. Les caisses apportées par les camions témoignaient des vies subitement interrompues des occupants des appartements : assiettes de bouillie entamées, reste de nourriture, courriers inachevés ….Elles contenaient aussi bien des objets d’apparat que les traces d’une vie intime, les verres en cristal et les belles étoffes comme les cahiers d’écolier ou les photos de famille. Il arriva même que des « trieurs » tombent sur des objets leur appartenant ou appartenant à leur famille ».



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Images d'un pillage : Album de la spoliatio..

C'est dans "Les bus de la honte ", que j'ai commenté au début de ce mois-ci, que j'ai trouvé la référence à ce bien triste album plein de photographies de cette honte qu'a été la spoliation des biens des Juifs à Paris pendant l'Occupation nazie.



La sociologue Sarah Gensburger, née à Paris en 1976, est considérée comme une des grandes spécialistes de la Shoah et plus particulièrement de la spoliation des Juifs, thème sur lequel avec ses différents écrits, cours à Paris, recherches au CNRS et organisation d'expos, elle a acquis une réputation mondiale. Elle a, à ce titre, été invitée à l'Université de New York en 2018.

Un autre sujet qui lui tient à coeur a trait à la déportation et le sauvetage des enfants juifs en France pendant la dernière guerre mondiale.



Dans une introduction relativement brève, l'auteure explique que les pillages des collections d'art des Juifs ont commencé dès l'arrivée des troupes allemandes à Paris, soit déjà dès le 14 juin 1940.



En Allemagne, ces collections étaient déclarées "sans maître" et le sieur Hitler les destinait à un musée d'art à Linz, sa ville natale, tandis que le gros Hermann Göring rêvait de décorer somptueusement sa résidence privée Carinhall.



L'organisation des vols antisémites était confiée à un état-major spécialement créé à cet effet et sous le haut patronage de l'idéologue du Parti nazi, l'exécrable Alfred Rosenberg, pendu à Nuremberg en 1946 comme criminel de guerre.



Le travail pratique était effectué par la direction de la "Dienststelle Westen" (service ouest) sous les ordres d'un certain baron Kurt von Behr, basé au 54, Avenue d'Iéna à Paris, qui s'est suicidé au cyanure en avril 1945 et chez qui les troupes alliées ont trouvé des listes d'objets volés.



Au 31 juillet 1944, ce service avait "vidé au moins 69.619 logements et chargé 674 trains" à destination du Reich.

38.000 de ces logements vidés se trouvaient dans la capitale française.



Pour réaliser cette vaste entreprise les Fritz ont fait appel aux entreprises de déménagement et transports publics parisiens et ont mobilisé leur personnel avant d'utiliser des Juifs internés au camp de Drancy.



Vichy collaborait à ce vol gigantesque, fort de sa loi du 22 juillet 1941 relative à "la mise sous administration provisoire" des possessions juives.



Avant leur acheminement vers Berlin, les objets d'art et meubles de valeur dérobés étaient déposés en partie au Louvre et au Musée du Jeu de Paume.



Une conservatrice de ce dernier musée, Rose Valland (1898-1980), a, avec un courage incroyable et en secret enregistré plus de 45.000 objets, en vue de leur restitution ultérieure à leurs propriétaires légitimes. Son témoignage : "Le front de l'art : Défense des collections françaises, 1939-1945" fait partie de ma liste "Hommage aux héroïnes de guerre" (ouvrage n° 51).



Dans son ouvrage Sarah Gensburger s'est basé sur un album de format A4 de 172 pages qui contient 85 photographies et qui est conservé aux Archives fédérales allemandes de Coblence.

Partant du principe qu'une photo en dit plus que des mots, elle a reproduit ces 85 images sur lesquelles on voit ce pillage à l'oeuvre : l'encadrement teuton des travailleurs français et prisonniers juifs, des camions et des bus, des caisses et encore des caisses, des pianos, des meubles, jusqu'aux matelas enrôlés...

Pratiquement toutes ces photographies sont commentées et situées dans leur contexte historique par Sarah Gensburger.



Cet ouvrage grand format compte 159 pages et a été publié en mars 2010 avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

Un livre incontestablement instructif et particulier, grâce à la formule des photographies d'époque et leurs commentaires pertinents, mais hélas plutôt cher à l'achat (39 euros).

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À quoi servent les politiques de mémoire ?

Envers des politiques d’incitation à la haine, les politiques de mémoire mise en place par les gouvernements tendent à construire une société apaisée mais elles ne semblent pas avoir rempli leur mission. Sociologues et politistes aux CNRS, Sarah Gensburger et Sandrine Lefranc tentent de comprendre.

(...)

Après avoir émis leurs doutes de sociologues sur l’efficacité des leçons du passé, en conclusion, Sarah Gensburger et Sandrine Lefranc proposent de réorienter les relations sociales plutôt que de réformer des individus qui auront tout le temps de se dédire ensuite. Une égalisation des conditions sociales peut rendre plus difficile la mobilisation violente au nom de l’écart des modes de vie. Leur étude mérite d’apporter de vraies réponses à la question posée et devrait interpeler en haut lieu malheureusement, comme elles l’expliquent, « la politique n’est pas affaire d’efficacité réelle, mais de fiction efficace ».



Article complet en suivant le lien.
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Dé-commémoration: Quand le monde déboulonne des s..

Un livre qui peut semble un peu "pointu" au premier abord et qui entend étudier la façon dont des symboles publics ont pu être supprimés ou transformés dans les pays de l'Est, dans les anciens pays colonisés en France etc...

Une cinquantaine d'articles dus à des spécialistes se penchent sur toute une série d'exemples locaux et toujours passionnants. On s'intéressera par exemple aux dé-commémorations dans l'Algérie de l'après-1962, au feuilleton de la Valle de los Caidos, (le lieu de mémoire franquiste en Espagne), au cas spécifique d'Israël (peu de dé-commémorations, mais de nombreux graffitis). Le cas de l'Iran est absolument passionnant au travers de l'exemple d'un cimetière de la banlieue de Téhéran où reposent une quantité indéterminée de corps de victimes du régime de terreur en place depuis 1979.

Bref, on le pressent, pour qui s'intéresse aux enjeux mémoriels et à leur inscription dans l'espace public, c'est un livre vraiment passionnant et très solide : chaque notice est suivie par une courte bibliographie. Une manière originale de voyager de Riga à Johannesburg, de Trafalgar Square au Venezuela...
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Des camps dans Paris Austerlitz, Lévitan, Bas..

Travail particulièrement fouillé, documenté et intéressant sur cette période sombre de l'histoire de Paris pendant la Seconde guerre mondiale !

Les 2 auteurs nous font découvrir comment était organisé le pillage des biens juifs et leur stockage avant une expédition vers l'Allemagne .

On découvre les lieux où était stocké tout l'intérieur des appartements juifs dévalisés et l'organisation de cette funeste razzia !

Document très abordable car bien écrit, que toute personne intéressée par l'histoire de Paris ou de l' Occupation doit lire avec intérêt .
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À quoi servent les politiques de mémoire ?



C’est à l’écoute d’une émission de radio que l’ouvrage « A quoi servent les politiques de mémoire ? » m’est apparu « urgent d’être lu ». Les auteures, Sarah Gensburger et Sandrine Lefranc, se définissent comme sociologues et politistes au CNRS. Elles s’intéressent aux rapports entre mémoire et politique dans les démocraties occidentales et dans les pays récemment sortis d'un conflit politique.

Nous sommes habitués aux journées officielles de commémoration, elles participent des impératifs officiels de l’année républicaine. Et pourtant, entre 1954 et 1999, une seule journée de commémoration nationale a été ajoutée au calendrier républicain. Tandis qu’entre 2000 et 2013, neuf journées ont été décidées. Ce constat oblige à une réflexion : pourquoi le pouvoir politique officialise ces journées et dans quels buts ? Les objectifs sont-ils atteints ?

En 183 pages, les auteures tentent une réponse à ces questions. L’introduction délimite le sujet : les politiques de mémoire éduquent, informer c’est former de meilleurs citoyens et préparer une société pacifiée. Or, le constat s’impose : les tensions qui agitent la société provoquent conflits et violence. Et le problème diffère entre la situation des pays démocratiques et ceux qui sortent d’une dictature et d’une guerre civile.

Après avoir abordé les objectifs et attentes des politiques de mémoire, l’étude s'oriente sur leur portée. Que retient le citoyen ? L’intérêt de l’ouvrage est relancé par un travail de synthèse qui reprend les ouvrages de sociologie (français et étrangers) .Le discours officiel, national s’adresse à un collectif abstrait, chaque individu aborde et interprète le passé différemment. L’origine sociale, la transmission du passé familial, provoquent adhésion ou rejet des thèmes commémoratifs.

Les résultats ne sont donc pas au rendez-vous. Les politiques de mémoire ne s’exercent pas seulement dans les lieux officiels, institutionnels (écoles, musées, tribunaux...). Le citoyen est d’abord « façonné » par son éducation familiale puis par les circuits sociétaux qu’il connaît et pratique. Apprendre du passé n’est pas changer le présent, les évènements commémorés ne se représentent pas à l’identique. L’efficacité des politiques de mémoire se préoccupe de réparer les crimes, violations …vécues. Le statut de victime implique droits et devoirs, mais débats et affrontements.

En conclusion, le livre se penche sur l’amélioration de l’efficacité des politiques de mémoire. Il constate la contradiction apparente entre un discours officiel bavard et le peu d’écoute suscité. Si le bilan apparaît « froid », le livre reste pragmatique, réaliste et garde un certain optimisme. Les politiques de mémoire ne semblent pas totalement contre-productives.

Une bibliographie de vingt pages (sur 183) liste toutes les références des études utilisées.

Au final, la synthèse est réussie, le livre questionne avec intérêt le citoyen.



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Mémoire vive

Cet ouvrage sur un sujet difficile est fort original par son approche sociologique de la série de drame vécus en particulier par les parisiens et par les français plus généralement en raison des attentas successifs perpétrés à Paris en 2015.

L'auteur nous présente l'évolution du quartier touché au moyen d'un journal étayé de photos. Les lieux de mémoire improvisés devenant peu à peu sacralisés, les habitants du quartier s'occupant spontanément d'entretenir ces mausolées, les témoignages des riverains et leurs traumatismes, les ressentis des touristes... tout est passé en revue, sobrement, scientifiquement aussi d'un point de vue sociologique, et fort humainement toujours. A découvrir sans modération !
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Qui pose les questions mémorielles ? - Une ap..

[Cet ouvrage] nous pousse à aller voir de plus près la complexité inépuisable du réel, que tant de mains malaxent.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Mémoire vive

Mémoire vive. Chroniques d’un quartier, Bataclan 2015-2016 de Sarah Gensburger est une étude sur les hommages rendus aux victimes des attentats de janvier et novembre 2015.

Sarah Gensburger est chercheuse au CNRS (Institut des Sciences sociales du Politique) et participe au projet REAT (Recherches sur les réactions aux attentats).

Pendant 19 mois, elle étudie les traces urbaines qui portent la mémoire des attentats dans le XIe arrondissement. Les fleurs, les objets, les bougies, les messages et les drapeaux sont au centre des chroniques. Habitante du quartier, elle relève les nouvelles conditions spatiales pour les « riverains des attentats ». Le trottoir du Bataclan longtemps inaccessible, la place de la République transformée en mémorial éphémère qui cohabite par moment difficilement avec les mobilisations sociales (manifestations et Nuit debout) et les revendications politiques. Ainsi, la place de la République est un espace à temps multiples, où chacun donne sens aux mobilisations et aux événements passés. Elle représente à la fois une action et une mémoire.Ce mémorial n'est pas officiel, à la différence de l'arbre du souvenir situé à l'extrémité ouest de la place.

Des collectifs ont vu le jour comme les « Voisins de Charlie » ou « 17 plus jamais » en hommage aux 17 victimes de janvier 2015. Les membres de ce collectif protègent, mettent en scène et jettent les messages et objets laissés par les passants. A travers ces chroniques, l'auteur qui est à la fois chercheuse et riveraine, observe les actions destinées à conserver les hommages : «17 plus jamais » qui a maintenant réinvesti l'arbre du souvenir, les services de la ville de Paris, les archives et enfin les réseaux sociaux. L'auteur pose une question essentielle concernant la conservation: comment trier? Pourquoi un message devrait-il être conservé plutôt qu'un autre? Qui est en mesure de décider ce qui doit être conservé et ce qui peut être jeté? Le caractère répétitif des attentats complique également le travail de collecte.

Lors des journées du patrimoine 2016, une exposition hommage aux victimes a été organisée dans le XIXe arrondissement par les archives de Paris, marquant ainsi l'entrée de la mémoire des attentats de 2015 au musée.

Enfin, Sarah Gensburger s'interroge sur les pratiques de «dark tourism», analyse la fréquentation de son quartier depuis les attentats (différence de témoignage selon le genre, fréquentation différente la semaine et le week-end, passage des touristes et des Parisiens) ainsi que les messages qui appellent à la tolérance. Elle remarque également que la lecture des messages dépend des facteurs spatiaux.

Un ouvrage essentiel sur ces lieux où se sont déroulés les attentats et les nouvelles conditions spatiales des habitants qui ont vu leur quartier se transformer en un lieu de recueillement et d'hommage. Un mémorial éphémère et non officiel, témoignant à un moment précis des émotions des Français.



Le livre se présente sous forme de chroniques illustrées de photographies. Seul bémol: la manipulation du livre, qui se présente sous forme de coffret, n'est pas toujours aisée.



Je remercie l'opération «Masse critique» Babelio et les éditions anamosa pour l'envoi de cet ouvrage.
Lien : http://roxane-feuilledeblog...
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Les Justes de France : Politiques publiques..

Le dense petit livre de Sarah Gensburger [...] interroge la catégorie des Justes de France comme résultat de « politiques publiques de la mémoire ». Dans des analyses fines et souvent techniques, elle montre comment la nationalisation [...] a été le résultat d’un jeu compliqué entre représentants de l’État, quelques députés et quelques Juifs ayant survécu grâce à l’action de Justes.
Lien : http://www.laviedesidees.fr/..
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Qui pose les questions mémorielles ? - Une ap..

Un essai percutant expose la mécanique administrative à l’origine de l’inflation mémorielle des dernières décennies.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Dé-commémoration: Quand le monde déboulonne des s..

Des spécialistes en sciences sociales étudient les nouvelles approches de déconstruction du passé.
Lien : https://www.la-croix.com/cul..
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À quoi servent les politiques de mémoire ?

L’ouvrage, doté d’une bibliographie qui fait la part belle aux références sociologiques (au détriment des nombreuses références historiographiques), commence par revenir sur les effets attendus des leçons du passé, en passant en revue les diverses expériences menées, auprès d’un grand public non déterminé, de groupes « perçus comme haineux pour les convaincre de dépasser leurs préjugés », ou auprès de scolaires, principales cibles des devoirs de mémoire.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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