Citations de Sarah Juna (42)
Une sourde angoisse envahit mes veines, et mon instinct me dicte de fuir le plus possible.
- Mais qu'est-ce qu'il vous prend à la fin ? Vous me faites peur ! m'exclamé-je en tentant de me débattre, en vain.
- Si j'avais pu faire autrement, je l'aurais fait. Soyez-en sûre.. Mais ils ne m'ont pas laissé le choix. Je suis dans une impasse ! Pardonnez-moi Lana !
Je ne comprends pas du tout ce qu'il se passe, mais ça sent mauvais pour moi.
Lorsque nous sortons du véhicule, Aidan se met à grogner avec force et me rejoint d'un saut, du côté passager, pour se positionner devant moi en signe de défense. Tous mes sens sont en alerte. Un danger approche.
- Qu'est-ce qui se passe ? chuchoté-je.
- Embuscade. Nous sommes encerclés, répond-il sur le même ton. ❞
elle a déjà un plan Ben cours...
« — Bonjour, jeune demoiselle, comment vas-tu en cette merveilleuse journée qui démarre ? me demande-t-il d’une voix rocailleuse.
— Bien, merci, répliqué-je d’une voix très douce en lisant un article de presse sur le journal apporté par mon amant. Bienvenue dans ma maison de prêt. Assieds-toi et viens donc partager notre petit-déjeuner. Ah, mais j’oubliais, c’est déjà fait.
Le jeune homme, qui ne s’est toujours pas présenté, reste perplexe devant mon sarcasme. Quelques secondes à peine.
— Jason, grommelle-t-il, pourquoi mon charme dévastateur ne semble-t-il pas fonctionner sur Ely ? Elle est nouvelle, ce serait normal qu’elle me regarde, mais elle ne réagit pas !
Il ne lui prête pas plus attention quand il répond.
— Peut-être parce qu’elle n’est pas impressionnée par tes gros muscles, y as-tu pensé au moins ?
— Mais non ! Tout le monde admire ma musculature ! s’exclame-t-il en examinant ses bras.
Et arrogant avec ça ! »
« C’est plus fort que moi. Je ne veux pas de son indifférence. Je ne veux pas qu’il se renferme. Pas quand il me provoque des désirs incontrôlables que je ne peux assouvir. »
« Je ne suis pas la tentatrice dans ce jeu entre nous. C’est plutôt lui et son ardeur qui m’aguichent et me rendent folle. Il fait fuir toutes mes inhibitions, toute ma pudeur. »
« Tu t’acceptes malgré certains handicaps, tu t’es réinventée, tu deviens lionne dès qu’il est question de protéger les plus faibles et tu continues la bataille encore aujourd’hui après tout ce que tu viens d’apprendre. Tu es une personne formidable, entière et forte. Et tu es mon démon tentateur. »
« Le voir souffrir devient intolérable. Ce n’est pas uniquement dû à la violence. Je m’attache à lui. Trop. C’est un vaillant Huatla qui se bat pour ses convictions et ce qu’il a de plus cher. Je me reconnais en lui. J’ai peur qu’il se perde et ne revienne plus. »
« Ce n’est pas un simple baiser, c’est une prise de possession, de sa part, de la mienne, un assaut des plus délicieux. »
« C’est un ennemi. Je ne devrais pas vouloir ça. Mais c’est plus fort que moi, je désire cet homme. »
« Je comprends son geste. Chez nous, le toucher est important et nous permet de nous ancrer dans la réalité quand quelque chose vient perturber notre équilibre. Le mot a du mal à sortir de mon esprit, mais c’est… prévenant. »
« C’est un vrai solitaire... Avec une force herculéenne et un bon petit derrière ferme. Oui, j’avoue, j’ai tâté le terrain… Un tout petit peu… Je m’ennuyais, il fallait bien que je trouve une occupation ! »
Plus simple, plus rapide et plus efficace. C’est mieux, Ely ! Ses yeux sont moins implacables qu’à son arrivée. Il paraît encore une fois amusé. Ce n’est pas l’effet escompté, mais c’est toujours mieux que menaçant.
Il dégage une aura particulière. Elle me subjugue autant qu’elle m’effraie. Il ne prend même pas la peine de me répondre, un simple rictus ourle ses lèvres. Il se moque de moi, c’est ça ? Ma peur se transforme en colère. Mon corps se réchauffe et mon taux d’adrénaline grimpe en flèche. Il va falloir que j’accélère si je veux être sûre que Mia puisse s’enfuir.
Elle n’a pas l’âge d’avoir peur et de ne pas se sentir en sécurité. Bien qu’elle soit d’un tempérament très posé, il y a certaines choses qu’elle n’a pas besoin de savoir. En tout cas, pas dans l’immédiat. Je lui caresse les cheveux d’une main douce, autant pour me calmer que pour la rassurer.
Elle a dû avoir la peur de sa vie. C’est ce qu’on appelle un réveil en fanfare. Et moi, j’ai le souffle coupé. Que l’on soit clair à ce sujet : je n’ai pas peur des souris ou d’autres animaux de ce genre, mais elle m’a prise par surprise et je suis à bout de nerfs. À ce stade, il m’en faut peu pour m’effrayer.
Quand une forte émotion prend le dessus, j’ai tendance à jacasser. Une sorte d’instinct de conservation. Et à cet instant, je suis emplie d’angoisse. Mon cœur me le fait bien comprendre avec sa cadence effrénée. J’avance à pas lents vers l’endroit où il me semble avoir perçu le grincement, en prenant de profondes inspirations pour calmer mon rythme cardiaque. Plus je m’approche de la porte, plus mon estomac se tord. Mon bout de bois est toujours en l’air, prêt à frapper.
Nous sommes face à des traîtres beaucoup plus nombreux et mieux préparés que nous. Ceux-là mêmes qui travaillent avec les humains, ceux qui m’ont fait vivre un véritable enfer et que je pensais être ma famille ! Ils nous font souffrir encore, moi et les miens, mais aussi la nature qui les entoure. C’est intolérable ! Ce spectacle me broie le cœur. Ma poitrine se contracte. Je panique, ne sachant plus comment reprendre un souffle normal tant mon cœur est hors contrôle. Ma respiration est rapide. Bien trop rapide.
Ce que je perçois grâce à mon don me submerge et devient une véritable torture. Je vacille pendant ma course, ébranlée par le nombre d’ondes qui se réveillent soudain. Il doit y avoir plus d’une dizaine de téléphones portables et autant de radios. Je réprime l’envie de me rouler en boule et de me prendre la tête entre les mains pour y trouver un semblant de soulagement face au marteau-piqueur qui me vrille maintenant le cerveau. Mais je dois être forte. La douleur sous mon crâne gagne encore en intensité et les larmes me montent aux yeux.
Elle préfère communiquer par écrit ou en nous montrant ce qu’elle veut. Et comme elle ne dialogue pas beaucoup, cela n’a jamais posé problème. Par sécurité, elle ne se sépare jamais d’un calepin et d’un crayon qu’elle garde toujours sur elle.