- Tu n'es pas sérieux, Trey. Tu n'as pas pu t'unir à ça. Ce n'est même pas ton type de fille. Elle est toute maigre, c'est une grande gueule, et elle est toute petite. Même ses nibards sont minus.
- Mais j'ai de très jolis pieds.
- Tu n'es pas son genre !
- Pourquoi ? Parce que je ne suis pas illettrée ?
- Récapitulons : tu es suivi par deux des acolytes du Nazi, fit Shaya une fois installée dans la voiture et après avoir mis sa ceinture de sécurité, inclinant la tête sur le côté pour analyser la situation. Mais aussi par des extrémistes et des rebelles.
Nick sourit, même s'il était d'humeur sombre. Shaya était la seule capable de le dérider dans de telles conditions.
-Tu as dit que je devais me faire des amis.
- Ce n'est pas du tout amusant. Il y a des gens dangereux qui te suivent à la trace.
— Tu es un métamorphe, je le sais, déclara-t-il. Pas la peine de le nier. Je sais les reconnaître. Je ne connais pas ton nom, par contre.
— Je te laisse le soin de le deviner, répondit Nick. Tu as trois chances. Si tu ne trouves pas, ton premier-né m’appartient.
— Tu te trouves malin, je suppose.
— Uniquement avec les imbéciles. C’est toi le chef des humains pleins de préjugés, je pense.
Chez elle, tout était faux : ses seins, sa lèvre ultra-lippue, ses cils, ses ongles.
Merde, même ses cheveux c'était du flan : pas besoin d'être extralucide pour voir qu'elle portait des extensions. Cette conne était si peu naturelle qu'elle devait surement avoir le cul estampillé "Made In China".
il ne devrait y avoir aucun secret entre âmes sœurs et qu’un mensonge par omission n’en demeurait pas moins un mensonge.
— Dis, la traînée, tu as participé à la préparation du repas ? demanda Greta.
Elle était installée à la grande table sur laquelle un véritable festin avait été disposé, sur un immense belvédère.
— Je trouve que beaucoup de choses ont un drôle d’arrière-goût, ajouta la vieille.
— C’est à cause de toute la merde qui sort de ta bouche, répliqua Taryn.
Taryn à son père :
- Si je peux me permettre un petit conseil : pour l'incontinence verbale, il y a des solutions. Tu n'es pas condamné à debiter des flots de conneries toute ta vie.
L'amour, c'est donner à quelqu'un le pouvoir de te détruire totalement, en espérant qu'il ne le fera pas.
Taryn brandit l'index.
— Une petite seconde, tu veux ? J'essaie d'avoir quelque chose à foutre de ton avis... J'essaie vraiment... Non, désolée. "Erreur programme", impossible d'établir un semblant d'intérêt.
Je ne te ferais jamais de mal à dessein. Jamais. Je suis un homme, ça veut donc dire que je vais merder régulièrement. Je ne suis pas doué avec les mots, quand je suis en colère je gueule et je dis n’importe quoi, et j’ai à peu près autant de fibre romantique qu’un caillou. Mais… tu vois, quand je te dis que je ne suis pas doué avec les mots ? Je veux simplement te dire que tu comptes pour moi d’une manière que je n’arrive pas à comprendre ou à expliquer. Tu comptes plus que n’importe quoi d’autre au monde.
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