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Critiques de Sarah Ladipo Manyika (17)
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Comme une mule qui apporte une glace au sol..

Professeur Morayo Da Silva est une jeune dame nigériane de soixante-quinze ans, qui vie à San Francisco. L'ex d'un diplomate avec qui elle fit le tour du monde, elle habite seule au dernier étage d'un vieil immeuble. Un brin excentrique, notre mamie roule en Porsche vintage et Eros est encore et toujours présent dans ses rêves. Quoi de mieux pour défier la vieillesse ! On déambule en sa compagnie dans sa vie et celle de ses proches, dans ses souvenirs aux quatre coins du monde, et dans son quartier multiethnique. Alors qu'elle s'apprête à fêter ses soixante-quinze ans, et décide de s'offrir un tatouage et des baklavas comme gâteau d'anniversaire......



Un livre plaisant à lire, constellé de petites touches d'humour et de références littéraires. L'unique bémol est sa forme narrative un brin confuse. Ladipo Manyika s'amuse malhabilement à changer de narrateurs et la chronologie des événements. Mais bon, c'est une écrivaine encore jeune et sa prose ( v.o.) semble prometteuse.



Remercie ma copine babeliote nuageuse dont la critique m'a fait rencontrer cette écrivaine nigériane qui vit aux Etats-Unis. J'apprécie énormément la littérature nigériane et jusqu'à maintenant jamais déçue. Mais ce livre c'est plutôt de la littérature afro-américaine, où son caractère nigériane est confiné à l'origine de l'écrivaine avec des références superficielles au pays. J'attendais un peu plus, vu le sujet, le titre et la couverture colorée alléchante.



‘Stayin' alive, stayin' alive. Ah, ha, ha, ha stayin' alive.'( Bee Gees )
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Comme une mule qui apporte une glace au sol..

Je suis passée complétement à côté de ce court roman ( 138 pages ) qui raconte les tribulations d'une ancienne professeure de littérature à la retraite .

Elle s'apprête à fêter ses soixante-quinze printemps et part s'acheter des fleurs dans les rues de San- Francisco où elle habite depuis une vingtaine d'années. Nigériane, ancienne femme de diplomate , elle a eu une vie intéressante, mais une chute la mènera en maison de repos.

Certains chapitres racontent la vie et les pensées de gens que croise (ou a croisé) Morayo dans sa vie (son ex mari, son voisin, une amie, le cuisinier de la maison de repos, une SDF); ce qui fait qu'on ne s'attache pas au personnage de cette vieille dame, c'est trop court même si ce procédé montre un autre point de vue. C'est très superficiel.

je pourrais dire que si je n'ai pas accroché c'est à cause du rythme très lent, du manque d'action mais ce n'est pas ça : j'avais adoré le roman " Un clafoutis aux tomates cerises" sur le même thème.

Je m'étais fait ma petite idée sur cette histoire, un univers décalé, de l'humour , des réflexions sur la vie pleines de sagesse de la part d'une vieille dame et une ballade africaine dans les rues de San-Francisco, ce n'a pas été le cas. Il y a beaucoup de références littéraires , je n'en connaissais pas le quart …

Je retiendrai de cette lecture , une ambiance légèrement exotique et une jolie image , celle de cette retraitée imaginant avec ses héroïnes littéraires préférées des fins heureuses...
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Comme une mule qui apporte une glace au sol..

"Je ne peux pas recevoir que des vieux, sans compter que, chronologie mise à part, je ne me sens pas vieille.

Enfin, c'était le cas jusqu'à ce que je remarque cette raréfaction des jeunes. Et la situation s'est aggravée depuis que j'ai cessé d'enseigner. C'est un des problèmes de San Francisco. Il est plus dur de s'y faire des amis jeunes qu'à Lagos ou à Delhi. Ici, les gens ont tendance à se regrouper par âge." (p. 35)



Emballée par la fantaisie du titre... et par l'évocation de cette "vieille dame indigne"...ex-enseignante, fort sympathique, offrant les couleurs multicolores de ses turbans et de son amour des autres et de la Vie !



Cette enseignante à la retraite, Morayo Da Silva va fêter ses 75 ans au sein de sa ville d'adoption depuis 20 ans, San Francisco... où elle ne déplore que deux choses : ne plus enseigner, ne plus pouvoir côtoyer ses étudiants, et que les jeunes et les vieux ne se mélangent pas !



Heureusement, son amour de la vie, des gens, de la littérature et des livres la sauvent de tous les atermoiements habituels des "retraités", perdus dans leur nouvelle liberté...Elle nous fait partager une belle leçon d'optimisme et de sagesse active !!



Premier roman de cette auteure nigériane, qui a vécu au Kenya, en France, en Angleterre avant de s'établir à San Francisco...



Petit livre plein de joie de vivre, de partages avec les autres. Un texte bienveillant qui s'ajuste au mieux avec notre ami le Soleil, qui revient enfin !



Un roman qui parle aussi de l'apprentissage du "Lâcher prise " ...!



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Comme une mule qui apporte une glace au sol..

Pourtant, la couverture est très jolie, graphique, de couleur bleue et jaune.



Pourtant, cela commençait bien «  Je vis dans un vieil immeuble. « Vieux mais solide », notre propriétaire l’affirme. Apparemment, le 500 Belgrave Avenue est si robuste qu’il a résisté au tremblement de terre de 1906. « Pas une seule fissure », dit encore notre propriétaire. De vous à moi, je ne parierais pas là-dessus si l’histoire devait se répéter. C’est pour cette raison que je vis au dernier étage, comme ça, si le bâtiment s’effondre, au moins, ils n’auront pas trop à creuser pour m’en extraire. »



Pourtant, elle est attachante Morayo Da Silva, professeur retraitée, alors âgée de 75 ans, qui porte des vêtements multicolores, qui aime la littérature, qui « invente » des fins plus optimiste des livres qu’elle aime. Mais voilà, avec l’âge, elle part en vrille.



Pourtant, elle rencontre des personnes attachantes, aux vies disparates, qui donne envie aux lecteurs de les connaître mieux. Des pans de vie riches, mais en filigrane, trop courts.



La 2ème partie de ce livre m’a laissé sur ma faim. Je n’ai pas retrouvé la désinvolture du début, trop convenu, et bouquet final, la fin qui ne ressemble à rien.



Mais ce n’est que mon avis.
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Comme une mule qui apporte une glace au sol..

Un beau petit livre qui se savoure, comme lorsque l'on mange une glace au soleil. Entre passé et présent, le lecteur suit la vie de Morayo, nigériane vivant aux Etats-Unis qui s'apprête à fêter ses 75 ans. On y rencontre l'épicier, les voisins, les amis, les livres...

Un roman feel good qui fait sourire.
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Comme une mule qui apporte une glace au sol..

Moins légère que ce à quoi je m'attendais - ça parle quand même surtout de solitude - cette histoire de vieille dame nigériane, ex-femme d'ambassadeur, installée avec ses amis les livres à San Francisco, mais manquant en même temps de consistant... comme un sorbet exotique qui laisse espérer l'orgasme des papilles et puis, non, ça ne vient pas tout à fait, mais quand même c'est bon. Les personnages sont un peu trop effleurés, et puis ils m'ont fait un peu peine, mais ils sont hauts en couleur et il y a de jolies choses dans ce court roman afro-américain.
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Comme une mule qui apporte une glace au sol..

C'est le titre original qui m'a tapé dans l'œil, aidé bien évidemment par la couverture. Le contenu, hélas, n'est pas à la hauteur de mes attentes...
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Comme une mule qui apporte une glace au sol..

Voilà un livre bourré de charme pour relater la vie d'une femme sensible et solitaire, un peu fantasque. Un premier livre réussi et un nom à retenir.
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Comme une mule qui apporte une glace au sol..

Vous cherchez un roman feel-good pour retrouver le sourire ? Ne cherchez plus voici le roman qu'il vous faut !



Ce livre est un véritable cupcake littéraire rempli de tendresse, un hommage aux souvenirs, au moment présent et à la vie. Dès le départ j'ai été intriguée par ce titre et cette couverture, c'est original, unique, pétillant comme ce livre. C'est exactement le genre de roman à mettre dans son sac et à ressortir dans les périodes difficiles : un roman qui fait du bien, un roman généreux tout comme son personnage principal.



Morayo Da Silva est une héroïne unique en son genre, une femme d'un certain âge qui est d'une grande richesse intellectuelle et humaine. Une véritable boule d'énergie qui apporte du soleil autour d'elle ! C'est un roman court mais qui est gorgé de bonté, d'amour et de vécu : cette héroïne a eu une existence mouvementée, très intéressante et j'ai aimé la voir opérer certains flashbacks pour nous permettre de comprendre la femme qu'elle est à présent.



Ce livre est à mes yeux tel un conte, une leçon de vie, un petit bijou à avoir toujours sur soi. J'ai aimé le style de l'auteure qui donne la parole à son héroïne mais aussi à d'autres protagonistes très différents qui vont tous croiser un jour sur leur route cette femme exceptionnelle, grande passionnée de littérature, une femme incroyable et inoubliable qui marque profondément toutes les personnes qu'elle croise (dont le lecteur).



En définitive, j'ai vraiment adoré ce livre qui a su arriver au bon moment dans ma vie, c'est un roman qui donne de l'espoir, qui redonne le sourire. À votre tour de découvrir Morayo !


Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Comme une mule qui apporte une glace au sol..

Quel régal que ce petit livre qui nous amène aux côtés de Morayo, cette ex-femme de diplomate qui vit sa vieillesse comme elle l'entend. C'est sa liberté qui m'a touchée, son ton, son rapport aux livres... et la passage dans la maison de retraite à un article que j'ai lu il y a quelques jours sur le droit de vieillir et d'être traité avec dignité jusqu'à la fin de sa vie. Nous avons encore de gros progrès à faire...



Un petit livre qui résonnera encore quelques temps en moi.
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Comme une mule qui apporte une glace au sol..

un petit livre mais qui apporte plein de soleil plein de sourire et de bonne humeur.

Cette mama nigérienne est très attachante le livre ne comptant que 144 page je ne vous dirai rien de plus.

C'est une peinture de notre société faite parune dame nigérienne qui a connu la grande vie , mais qui est seule à San Francisco et qui est tellement sympa que tout le monde l'adore la soutient.

La vie dans la rue dans les hopitaux tout est source de sourire et cerise sur la ga^teau cette mama adore lire et nous donne plein d'idées de lecture.

Ne vous privez pas de cette lecture.
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Comme une mule qui apporte une glace au sol..

Certes, les pensées et les anecdotes de Morayo, l'héroïne, ou des personnages qui prennent la parole pour parler d'elle....et d'eux, partent dans tous les sens.

Certes, le titre est improbable.

Et alors? Ce petit livre est très rafraîchissant... et plein de soleil. Non, ce n'est pas contradictoire!

Qu'une envie, rencontrer Morayo, haute en couleur....et je crois justement l'avoir croisée ce matin dans la rue, juste après avoir fini le livre. Sûre qu'elle s'était incarnée devant moi....rare qu'un livre rende une présence aussi réelle qu'on est persuadée de l'avoir rencontrée!
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Comme une mule qui apporte une glace au sol..

« Comme une mule qui apporte une glace au soleil » Sarah Lapido Manyika (10/18, 140pages)

Sarah Lapido Manyika, née en 1968 au Nigéria, a grandi en Angleterre, et enseigne aujourd’hui la littérature aux USA. Ce titre très appétissant, baroque à souhait, est celui de son premier livre traduit en français.

C’est le portrait de Morayo Da Silva, 75 ans, Nigériane, professeur de littérature à la retraite, qui vit seule à San Francisco (une sorte d’auto-portrait en projection de l’auteur dans 25 ans ?). Morayo est une femme attirante, excentrique, qui regrette ses étudiants d’autant plus qu’elle n’a pas d’enfant, amoureuse des livres, attachée à ses tenues vestimentaires multicolores, au joyeux désordre qui règne dans son deux pièces, à sa Porsche dans laquelle elle trace dans les rues de San Francisco - avec la crainte que sa vue déclinante ne lui interdise bientôt la conduite ; bref c’est une gourmande de la vie. Au moment où elle se prépare à fêter son anniversaire avec trois fois rien, une mauvaise chute l’envoie directement dans un hôpital/centre de rééducation/maison de retraite (sic), dans une chambre collective.

C’est donc le portrait par touches successives de ce personnage optimiste, drôle, qui décline mais ne s’abaisse pas, le récit de quelques-uns de ses souvenirs. Elle prend la parole ici en son nom propre comme narratrice d’elle-même, mais différents personnages apportent leurs regards respectifs à la première personne du singulier, offrant d’autres points de vue : son ex-mari -ancien ambassadeur vivant au Nigéria, sa voisine -aidante dévouée mais un peu trop « dirigiste », le jeune cuistot de la maison de retraite qui la fait fantasmer, le mari d’une résidente qui vient voir chaque jour son épouse atteinte de la maladie d’Alzheimer… autant d’occasions de nouveaux courts portraits attachants.

Ce roman sur la vieillesse est plutôt drôle, léger, en tous cas d’un parti-pris optimiste, et j’aurais trouvé le livre un peu court pour son sujet qui méritait sans doute d’être plus fouillé (il est d’ailleurs présenté parfois comme une nouvelle) ; mais j’ai été assez déçu par l’écriture. Les phrases sont souvent lourdes, peu soignées, avec des répétitions, comme un premier jet au brouillon qui aurait largement mérité d’être peaufiné avant d’être publié. C’est surprenant, et surtout dommage ; mon plaisir en a été gâté, et ça questionne ce «prix des libraires sélection 2019».

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Comme une mule qui apporte une glace au sol..

J'avais beaucoup accroché au titre et à la couverture de ce court roman.

Mais voilà, je n'ai été qu'a moitié conquise. L'histoire est belle et touchante, mais j'ai trouvé qu'il y avait trop de personnages qui prenait la "parole" et qu'il faille quelques lignes pour savoir avec qui nous nous retrouvons.

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Comme une mule qui apporte une glace au sol..

Un feel-good prenant, à multiples narrateurs et une écriture fluide et splendide. C'est un vrai plaisir de lire un ouvrage simple et léger. Il arrive à nous faire voyager à travers les villes et à travers le temps. On découvre tant de personnages, d'histoire et de cultures différentes. Ce livre nous abandonne, seul avec un sourire inlassable.
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Comme une mule qui apporte une glace au sol..

J’ai rencontré une nouvelle amie littéraire, comme j’ai été triste de la quitter en tournant la dernière page de ce sublime roman coup de coeur.

Mais qui est donc Morayo ? Ce petit bout de femme, d’origine nigériane, est sur le point de fêter ses 75 ans. Elle habite à San Francisco, loin de ses racines, mais elle chérie ce lieu de vie. Au volant de sa Porsche vintage, elle n’hésite pas à faire rugir son moteur. Étonnante n’est ce pas ? Elle n’a pas fini de vous surprendre…

Elle a ses habitudes et ses habitués, comme par exemple son facteur dont elle provoque les visites.

« Rien d’étonnant à ce que ma boîte aux lettres soit pleine. Je n’y touche pas ces temps-ci parce que j’aime bien quand Li Wei passe me voir. »

Elle a ses petits rituels pour rompre sa solitude.

« j’achète du pain et je m’attarde un peu au cas où une connaissance débarquerait. »

Elle est férue de littérature, d’ailleurs elle prête une attention toute particulière au mode de classement de ses livres.

« je ne range plus mes livres par ordre alphabétique,… Ils sont maintenant classés par personnages. Je rapproche ceux, qui, selon moi, doivent se parler. »

A chaque chapitre de ce livre, on rencontre quelqu’un, parce que Morayo est une personne qui prête attention aux autres. Même les moins visibles. Ceux que les autres ne voient pas. Elle, elle s’arrête, elle leur demande comment ça va. Alors eux, à leur tour, ils se souviennent et nous parlent d’elle. Comment l’oublier.

Et puis un jour, un accident va la mener à l’hôpital… mais rien n’y sera fini… Au détour de ces couloirs et autres salles communes, Morayo continue à marquer les esprits, y compris le mien.

Quel plaisir de faire sa connaissance. Surtout, quand vous lirez ce petit bijou, prenez votre temps. Sa fin fut pour moi un déchirement. Morayo, restez comme vous êtes, ne changez rien, c’est comme ça qu’on vous aime !! Votre histoire, mon coup de coeur !
Lien : https://littelecture.wordpre..
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Comme une mule qui apporte une glace au sol..

J'ai bien aimé ce livre à plusieurs voix (un peu déroutant au premier changement de narrateur !) mais je suis restée sur ma faim car je trouve qu'on est juste face à des ébauches d'histoires. Chaque personne semble un avant-goût et on aimerait en apprendre davantage sur lui, sur son passé et sur son devenir. Au fil de l'histoire, je n'ai pas vu le rapport avec le titre (ce qui est aussi assez frustrant). C'est dommage car il y avait du potentiel, vu la « silhouette » de chaque personnage et l'ambiance du roman était agréable.
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